Par Isabelle Boin-Serveau
Si les tendances se maintiennent, le vintage tiendra encore le haut du pavé dans le design des montures. Cependant, certains prédisent le retour « des petites rondes », celles que prisait le regretté John Lennon et qu’arbore avec constance le conteur Fred Pellerin. Mais, on assiste aussi à l’apparition de montures de plus en plus changeantes avec des branches qui empruntent la voie du prêt-à-porter. Enfin, notre petit tour d’horizon, très loin d’être exhaustif, signalera l’innovation dans la fabrication des verres et évoquera la prochaine réalité augmentée dont se parent certaines montures…
Montures pour tous les styles
AYA : de l’art canadien authentique
Depuis 2003, la compagnie Claudia Alan, fondée par Carla D’Angelo, est régulièrement conviée aux soirées de gala des stars américaines et canadiennes. Ses collections unisexes se distinguent par l’authenticité qui se dégage du style artistique des Premières Nations, un style réinterprété avec talent par Corrine Hunt. L’artiste amérindienne a d’ailleurs collaboré au design de la médaille des Jeux olympiques de Vancouver en 2010.
Claudia Alan vient de sortir cinq nouveaux modèles de montures néo-vintage dont deux éditions limitées, Sitka et Langham, qui sont fabriquées en corne de buffle et en bambou. Des matériaux naturels, légers, hypoallergéniques et confortables, à partir desquels la designer a su composer un style rétro particulièrement raffiné. Les gravures artisanales, inspirées par la nature et le symbolisme du corbeau (le pouvoir de l’inconnu selon la tradition autochtone), stylisent les branches. À noter que dans la médecine chinoise traditionnelle, la corne est sensée équilibrer le yin et le yang qui coexistent en chacun de nous. Outre ces deux modèles d’exception, Claudia Alan sort trois autres modèles en acétate, Bailey, Alix et Ainsley, qui se déclinent dans des couleurs neutres telles que le brun, le noir et le rouge.
Oakley : sport, technologie et style
Oakley a remporté le vote des lecteurs de Vision Monday et 20/20 Magazine dans la catégorie monture de sport masculine, preuve que depuis 1975, la compagnie, aujourd’hui intégrée au portefeuille du Groupe Luxottica, n’a rien perdu de son attrait.
Mais Oakley, ce n’est pas seulement pour les hommes. Depuis quelques années déjà, leurs montures ont su conquérir les femmes, sportives ou tout simplement décontractées. La dernière-née, Lifestyle, appartient à la série de lunettes de prescription :« Conçues pour la femme active, les montures offrent confort, style et tous les détails pour se sentir bien, avoir une belle apparence et voir la vie en beauté. »
Avec le modèle Entry Fee, les formes carrées légèrement arrondies accordent aux porteuses un style résolument intello branché. Les deux tons permettent une grande richesse d’harmonie des couleurs. La monture Downshift arbore un classicisme décontracté. Les couleurs chaudes jouent avec des polis très tendance. Là encore, l’élégance Oakley se porte au quotidien.
Toujours dans la catégorie ophtalmique, Oakley a réservé aux hommes des acétates en trois couleurs, des charnières à ressort intégrées, des branches thermoajustables et une légèreté infinie. Bref, le nouveau modèle Junkyard II ne décevra pas les inconditionnels qui en feront l’inspiration de leur vie sportive de tous les jours.
Entre innovation et génie avec Derapage et Vanni
Quand les Italiens s’engagent dans l’innovation, ils ne délaissent pas pour autant l’aspect esthétique. Avec la nouvelle collection MoleCube, Derapage négocie avec brio son virage technologique. Le principe innovateur, dûment breveté, de ces nouvelles montures est simple : une charnière, constituée de trois bandes de métal maintenues par un pivot carré placé sur la branche, est relié à la face par un pop-in. Le cadre est exempt de soudure et le système qui articule les branches offre un effet de ressort dans les deux sens, mais sans ressort. En prime, avec MoleCube, Derapage propose une monture des plus légères.
Il fallait y penser! Sur les branches des modèles Icons of Italy de Vanni, ce sont les silhouettes des plus belles cités de la Grande Botte qui s’impriment sur les branches. Imaginez les effets de paysage nocturne de Turin, Rome, Milan, Florence, Venise ou Gênes sérigraphiés sur l’acétate des branches. À l’extérieur un trait subtil suffit à identifier la ville, à l’intérieur la version est légèrement modifiée jouant de l’effet de pellicule photographique. Les formes sont unisexes et s’adaptent à tous les types de visage.
Du vrai bonbon chez VIVA International
Le groupe ajoute une nouvelle ligne de lunettes de soleil ophtalmiques avec douze nouveautés particulièrement destinées à une clientèle de jeunes filles. Les Candie’s exhibent un look aviateur et des formes ovales propres aux montures glamour. Sur les branches richement colorées se côtoient des motifs très diversifiés. Bien sûr, les thèmes reproduits sont ceux que les jeunes filles affectionnent sur les vêtements et accessoires éponymes. Succès assuré auprès de cette jeune clientèle!
Titanesque Silhouette!
On se souvient encore de l’arrivée fracassante de la Titan Minimal Art dans le monde de la lunetterie. C’était en 1999. Depuis, ce modèle au poids plume, aux verres percés, sans vis ni charnières, a su conquérir quelque 5 millions de personnes à travers le monde! Un exploit.
En 2013, Silhouette propose une nouvelle version de la monture devenue iconique. C’est le créateur de la Titan Minimal Art lui-même, le designer Gerhard Fuchs, qui a accepté de revisiter son œuvre pour la métamorphoser en Titan Minimal Art – The Icon. La différence? Un souffle jeune, frais et résolument actif.
Et il n’y pas que le style qui s’affiche de manière dynamique, les embouts des branches ont été dotés d’une matière anti-dérapante qui maintient la monture en place, quels que soient les mouvements du porteur. La Titan Minimal Art – The Icon surprendra peut-être quelques adeptes avec sa riche palette de coloris, des plus classiques aux plus contemporains. Silhouette entend ainsi toucher une clientèle plus jeune et plus urbaine. Toutefois, la compagnie autrichienne n’a pas fait de compromis sur ce qui lui a permis de construire une solide réputation : pureté, légèreté et confort.
WestGroupe mise sur l’Italie et le Japon
Avec les lunettes ophtalmiques Bertelli, réalisées en métal ou plastique, c’est la touche de mode italienne qui caractérise l’ensemble des modèles : « Cerise guépard, Cristal caramel, Brun-aqua et Bleu-lilas sont seulement quelques-uns des motifs et des pigments qui composent la palette de la collection Bertelli. » La très grande variété de formes, audacieuses, amusantes, ou vintage, s’adapte à la recherche d’élégance et de confort. Les Bertelli conviennent à une vaste gamme de porteuses et certains modèles, conçus pour les hommes, offrent un beau compromis entre technicité et tendance.
Même si elles portent le même nom qu’un leurre utilisé à la pêche, les montures Izumi évoquent immédiatement l’empire du Soleil-Levant. Et pourtant! Elles ont bien été conçues en Hollande! Mais Izumi doit tout à la parfaite fusion qui a été opérée entre les tendances occidentales et européennes et le design épuré issu de l’art japonais. La toute récente percée de ces cinq modèles sur le marché de la lunetterie permet de présager un succès à long terme. De fait, chez WestGroupe, on aime dire que ces modèles ophtalmiques, aussi bien pour hommes que pour femmes, représentent « la synergie entre l’Est et l’Ouest »… et cela fonctionne!
Chez J.F. Rey, on ose!
Il fallait beaucoup d’audace pour présenter les solaires Bloody Lys qui ont, par ailleurs, été mises en nomination à l’occasion du Silmo d’Or 2012. Cette monture-bijou s’aventure dans une insolite sensualité. Doté d’une technique de photogravure réussie, le modèle ne manquera pas de faire tourner les têtes… J.F. Rey souligne que cet ouvrage métallique « ferait pâlir de jalousie la dentellière de Calais la plus aguerrie » et les fleurs de lys sauront rappeler aux Québécoises que ce symbole royal doit se porter fièrement!
Toujours dans la gamme des montures solaires, l’effet papillon prend toute une ampleur avec la Tropic signée par Boz Eyewear. L’acétate a été travaillé ici pour distiller une subtile troisième dimension aux lunettes. Biseautée sur le pourtour, la monture joue avec la lumière et fait également étinceler les rayons sur les plaques des branches. Bref, un modèle pour celles qui privilégient une allure distinguée et avant-gardiste.
L’esprit Volte Face se démarque avec Velvet, une des dernières créations qui a reçu le prestigieux prix Ladies’ Eyewear 2013 au concours Eyewear of the Year (EOY) de Tokyo. L’élégance, le charme et la finesse de ce modèle ont retenu le suffrage du jury. De fait, le talent et le savoir-faire incontestables de la créatrice de Volte Face, Fabienne Coudray-Meisel, sont ainsi récompensés, tout comme le Made in France se trouve honoré internationalement.
Enfin, parmi les nouveautés J.F. Rey, soulignons la Wood qui utilise de fines feuilles de bouleau contrecollées et colorées sur les branches. À cette touche résolument environnementale s’ajoute la technicité de la charnière en laiton incrustée directement sur la branche. Une monture qui saura en séduire plus d’un!
Féline à l’honneur pour DeluxEYEwear
Avec Pantanera, panthère noire, les femmes optent pour une sophistication toute italienne. Les différents modèles de la collection permettent d’associer la monture avec la personnalité du porteur. Les lunettes sont fabriquées en métal et en acétate selon des standards de haute qualité. Le logo Pantanera s’affiche avec style à l’extérieur de la branche. Le modèle P056 est proposé en trois teintes très tendances : anthracite, écaille de tortue et ivoire.
Oxibis : énergie, lumière et couleurs
Avec la série Limited 2.0, Dilem se laisse aller dans le monde des étoiles, celles qui gravitent autour de la Terre. Au milieu de ce cosmos bien singulier, Limited 2.0 conjugue les branches en autant de lumières. Saisissant!
Chez Exalto, on propose un « 100 % brut d’homme » avec Onix. Des montures pleines de caractère mâle. En acétate, les branches présentent une incrustation de métal, brossé, mat, brillant ou noir. La collection Onix se décline en quatre formes différentes offrant cinq coloris différents. Voilà qui ne rendra pas indifférent l’homme en recherche de style et d’élégance.
Enfin Oxibis propose la collection Izeo et avec elle prend le parti de la « profondeur, de la richesse et de l’éclat ». L’acétate judicieusement biseauté anime l’harmonieux duo de coloris. Pour les modèles destinés aux femmes, les couleurs opaques ou brillantes côtoient les translucides et les métallisés. Pour les hommes, elles se font plus feutrées sans perdre de leur éclat. Izeo est proposée en six formes et six associations de couleurs.
Verres sous toutes conditions
Série Varilux S : des progressifs révolutionnaires
Avec Varilux S, Essilor tente de répondre aux besoinx de tous les presbytes, des plus jeunes aux confirmé,s et a déposé de nouveaux brevets pour préserver l’avance de ses nouvelles technologies. Le Varilux S Design a d’ailleurs remporté le Silmo d’Or 2012 dans la catégorie Vision. En 2012 encore, Essilor a été nommée Compagnie la plus innovante par le magazine Forbes.
La présente révolution s’appelle Nanoptix. Une technologie qui a modifié la façon dont les verres semi-finis, utilisés pour réaliser les progressifs, sont fabriqués : « Au lieu de considérer le verre comme une surface à part entière, on a divisé le verre en de multiples éléments optiques qui sont optimisés pour s’adapter à chaque porteur, non seulement en fonction de la prescription mais aussi à partir de beaucoup d’autres paramètres de port. Et tout ce travail-là évite les déviations du faisceau lumineux et réduit jusqu’à 90 % les effets de tangage », indique Camille Descamps, chef de marque Varilux. Autrement dit, les porteurs de progressifs n’auront plus à craindre les descentes d’escalier parfois hasardeuses.
Varilux S propose une deuxième révolution nommée SynchronEyesTM qui touche le design du verre. « Pour la première fois, on est parvenu à travailler sur le couple oculaire en tant que tel, de sorte que le verre droit et le gauche ne sont plus traités séparément. On prend aujourd’hui en considération l’ensemble des deux prescriptions pour optimiser les calculs sur la face arrière. On travaille en binoculaire », explique Camille Descamps. Résultat? Le porteur gagne en vision plus claire et surtout élargit son champ de vision de 50 %. Pour les porteurs dont les prescriptions sont très différentes entre l’oeil droit et l’oeil gauche, ce nouveau design devrait leur procurer un confort inégalé.
Enfin, la Rolls-Royce de la série Varilux S utilise la 4D TechnologyTM. Une gamme de verres progressifs qui bénéficie des mesures prises avec Visioffice : « On parvient de façon objective a déterminer l’oeil dominant du porteur et à obtenir des paramètres supplémentaires… » De plus, il est désormais possible de mesurer, grâce à la technologie Eyecode, le centre de rotation de l’oeil qui permet la réalisation d’un design totalement unique. Résultat, chaque porteur de Varilux S 4D bénéficie d’une vision instantanée et d’un temps de réaction plus rapide au cours des changements de direction du regard.
Crizal UV, nouvelle génération de verres protecteurs
Une récente étude européenne commandée par Essilor indique que 90 % des consommateurs trouveraient utile de connaître l’indice de protection UV de leurs verres de lunettes. « D’autre part, nous avons des statistiques qui démontrent que 90 % des cancers de la peau surviennent sur le visage et le cou, dont 5 à 10 % sur les paupières, que 40 % de l’exposition aux rayons UV se fait par temps nuageux ou même à l’intérieur et que jusqu’à 50 % se produit par l’arrière et les côtés des verres », explique Sakina Barrault, chef de produit principal Essilor qui précise que « les rayons UV sont responsables du vieillissement accéléré de la peau et des yeux et de l’apparition prématurée des rides et des cataractes ».
C’est donc pour répondre aux préoccupations des consommateurs et pallier les effets nocifs quotidiens des rayons ultraviolets, qu’Essilor a investi des millions de dollars en recherche et développement afin de lancer sa gamme de verres anti-reflets Crizal UV. En effet, la plupart des verres présents sur le marché filtrent les rayons ultraviolets uniquement sur la face avant du verre. « Crizal UV est le seul anti-reflet présentant une protection UV en face arrière et offrant une protection aussi complète contre les UV », indique Sakina Barrault. Cette nouveauté est d’ailleurs basée sur un traitement anti-reflet, le Broad Spectrum Technology, qui parvient à éliminer la quasi-totalité des rayons UV reflétés dans l’œil par la face arrière du verre.
Afin de mieux évaluer et quantifier la protection offerte par les verres Crizal, Essilor a développé et validé avec un chercheur en optométrie, Karl Citek, un indice qui certifie la protection UV globale d’un verre : Eye-Sun Protection Factor (E-SPF). Cet indice prend en compte la lumière UV qui provient de toutes directions, exceptée celle arrivant directement dans l’oeil. « Avec un indice E-SPF de 25 1, les verres Crizal UV procurent le niveau de protection le plus élevé dans la catégorie des verres clairs», souligne Sakina Barrault. Pour les verres polarisants avec Crizal Sun UV, cet indice peut s’élever jusqu’à 50+, ce qui correspond à une protection maximale.
Enfin, les verres Crizal UV, sont aussi disponibles dans la version Optifog, une innovation technologique contre la buée qui transforme les gouttelettes de buée en un film uniforme invisible à l’œil du porteur. « Ce produit a été élu produit de l’année par les consommateurs canadiens, dans la catégorie Confort personnel », rappelle Sakina Barrault. Par ailleurs, dès le début de l’année 2013, toute la gamme des verres Crizal sera proposée avec une protection UV.
Transitions Optical : une mission de lumière
La compagnie s’est engagée depuis longtemps dans l’éducation du public sur l’importance de bien protéger les yeux. Pour l’année en cours, elle rejoindra des millions de personnes par le biais d’annonces à la télévision et en ligne. « Les professionnels de la vue vont ainsi pouvoir discuter avec des patients qui seront plus informés au sujet de la gamme complète de produits Transitions », explique Isabelle Tremblay qui reconnaît d’un même souffle le défi auquel font face tous les professionnels de la vue pour recommander « de bonnes lunettes qui correspondent au style de vie et aux besoins visuels changeants de leurs patients. »
Transitions Optical propose une vaste gamme de produits. Des solutions innovatrices pour mieux protéger et rehausser la vision viennent de voir le jour. Les verres Vantage™ « sont les premiers verres adaptatifs de tous les jours à s’assombrir et à polariser la lumière lorsqu’ils sont exposés aux rayons UV, offrant une vision définitivement plus claire et plus nette, même en présence d’éblouissement intense à l’extérieur. Ces verres s’adaptent à la lumière changeante, en plus de devenir de plus en plus polarisants à mesure qu’ils s’assombrissent, optimisant l’angle de réception de la lumière par l’œil pour aider à moduler l’éblouissement et la diffusion de la lumière », explique Isabelle Tremblay.
Les verres XTRActive™ figurent également au nombre des nouveautés, Ils offrent davantage d’assombrissement quelle que soit la luminosité : « Ils sont parfaits pour les patients qui passent beaucoup de temps en présence de lumière solaire vive. » Sur le site de la compagnie, des ressources de marketing et du matériel d’éducation sont à la disposition des professionnels qui ont la possibilité de suivre des cours sur le portail de formation Transitions.
Vers une réalité augmentée
Airwave Goggles : quand Oakley mise sur la réalité augmentée
Cet hiver, rien ne sera plus jamais pareil sur les pentes de ski! Avec les goggles Airwave, le confort visuel se conjugue avec les prouesses technologiques. Les lentilles se changent très facilement pour s’adapter aux conditions météorologiques. De plus, les montures s’ajustent parfaitement « avec la technologie O-Flow Arch qui réduit la pression exercée sur le nez. Le traitement antibuée F3 allié aux lentilles doubles ventilées optimise la clarté visuelle. Les lentilles en plutonitefiltrent 100 % des rayons UV, et le revêtement en iridiuméquilibre la transmission lumineuse ». Voilà pour l’aspect purement lunettes.
Côté numérique, l’affichage tête haute comprend un GPS permettant de calculer la vitesse de la descente, de mesurer la hauteur et la durée des sauts. Le skieur peut également évaluer les dénivelés de la piste et visionner la carte du centre de ski où il se trouve. Les images sont extrêmement nettes « comme si on voyait un écran de 14 pouces à une distance de 5 pieds». Un capteur lui indique les fluctuations de température. Grâce à la connexion Bluetooth il pourra «localiser et suivre ses amis qui ont des goggles Airwave ou une application Airwave sur leur téléphone intelligent ». Bien sûr, le sportif sera en mesure d’écouter ses morceaux de musique favoris. Enfin, des ensembles de développement de logiciels libres sont aussi offerts pour créer de nouvelles applications et exploiter tout le potentiel des nouvelles goggles Oakley. Même si on s’éloigne de la lunetterie classique, on comprend que l’on se rapproche de la modernité…