L’indice glycémique, la teneur en fibres des aliments et leur influence sur la santé oculaire

Par Barbara Pelletier, O.D.

NutritionUne alimentation haute en fibres alimentaires et à indice glycémique moyen ou faible serait bénéfique pour prévenir l’incidence de la DMLA.  En effet, l’étude Blue Mountains Eye Study, réalisée en Australie sur une période de 10 ans, a révélé une hausse significative de débuts de DMLA chez les sujets consommant une diète à indice glycémique plus élévé par rapport aux sujets dont l’alimentation en comportait moins.  Selon la même étude, les fibres alimentaires, en particulier celles contenues dans l’avoine, pourraient avoir un rôle protecteur contre le commencement d’une DMLA. [1] De plus, à long terme, la surconsommation d’aliments à indice glycémique élevé augmente aussi les risques de diabète et de maladies cardiovasculaires.

Mais qu’est donc l’indice glycémique? C’est un critère de classification de la qualité des glucides contenus dans les aliments. Il permet de comparer le pouvoir glycémiant des aliments en quantifiant la hausse du niveau de glucose sanguin produite par un aliment spécifique par rapport à un aliment de référence, qui est généralement le glucose ou le pain blanc, dont l’indice glycémique est de 100.  Les aliments dont l’indice glycémique est de moins de 35 sont considérés comme ayant un indice glycémique faible.  La grande majorité des fruits frais, des légumes verts, des légumineuses et des céréales en grains entiers ont un indice glycémique faible.  Les aliments dont l’indice glycémique se situe entre 35 et 50 ont un indice glycémique moyen. Parmi ceux-ci, on retrouve les produits à base de céréales complètes à 100 %, les bananes, les abricots secs, les figues sèches et les pommes de terres cuites à la vapeur.  Les aliments ayant un indice glycémique de plus de 50, tels que le pain blanc, le riz blanc, les pommes de terre, les confiseries, les dattes, les barres chocolatées et les carottes cuites, sont considérés comme ayant un indice glycémique élevé. Il est à noter que l’indice glycémique d’un aliment peut varier. Plusieurs facteurs sont susceptibles d’influencer cette mesure.  Par exemple, le blé : plus celui-ci est moulu finement, plus l’indice glycémique sera élevé.  La farine raffinée a un indice glycémique plus élevé que la farine entière; les pâtes faites de semoule, moulue plus grossièrement, ont aussi un indice glycémique plus bas.

NutritionTable

L’indice glycémique ne tient pas compte de la quantité de glucide ingéré lorsque l’on mange une portion moyenne d’un aliment donné.  À titre d’exemple, le melon d’eau dont l’indice glycémique est de 75 (élevé) ne contient en fait que très peu de sucre. Une portion habituelle de melon d’eau ne provoquera pas de forte augmentation de la glycémie.

La charge glycémique apporte un complément d’information à l’indice glycémique.  Elle tient compte de l’indice glycémique et de la quantité de glucides d’une portion normale de l’aliment.  Elle tient aussi compte du fait que les fibres alimentaires d’un aliment ou d’un autre aliment consommé en même temps ont un effet antiglycémiant. La charge glycémique peut être nulle, faible (10 ou moins), modérée (11 à 19) ou forte (20 et plus).

La qualité des glucides ingérés a une influence non seulement sur la santé en général, mais aussi sur la santé oculaire. Les aliments à teneur élevée en fibres tendent à avoir un indice glycémique faible; ils s’avèrent donc bénéfiques pour la santé oculaire et sont à préconiser. Par contre, les aliments à haute teneur en sucres ou farines raffinées sont à éviter ou éliminer. Instruire nos patients sur ces faits les aidera à améliorer leur alimentation et par le fait même leur santé oculaire.  Nos patients comptent sur nous pour les éduquer en termes de prévention, comme nous le faisons déjà à propos des effets dommageables des rayons du soleil.

[1]KAUSHIK, S. et al. « Dietary Glycemic index and the Risk of Age-Related Macular Degeneration », The American Journal of Clinical Nutrition, vol. 88, Octobre 2008, no. 4, p. 1104-1110

Dans un monde en plein changement, faire évoluer son entreprise est avant tout une histoire de valeurs et de culture

Par Didier Reinach

MarketingLa culture est bien souvent un sujet tabou dans le monde économique. Cependant, la culture est avant tout un objet de développement personnel, un formidable outil pour apprendre à penser, à analyser et à comprendre, pour créer, imaginer, décider et performer.

Le développement culturel des entreprises et des employés est indispensable pour gérer le changement, la motivation, l’implication et au final multiplier la valeur de l’entreprise. Dans un monde de plus en plus complexe, la phrase de Michel de Montaigne (1533-1592), « Mieux vaut une tête bien faite que bien pleine » prend une dimension tout à fait actuelle.

Le développement culturel des employés est générateur de connexions cérébrales et donc de confrontations créatrices, de résolutions de problèmes, de développement des champs de conscience, d’autonomie, de dynamique collective et individuelle, de plaisir et de bien-être au travail, pour ne citer que ces bénéfices humains et organisationnels.

La culture est aussi, c’est maintenant prouvé, un objet de préparation mentale utilisée par de grands sportifs. Alors pourquoi ne pas l’inclure de façon adaptée dans le développement d’une entreprise?

Pour exemple, voici l’extrait d’un article écrit par Jonathan Trudel et paru le 6 décembre 2010 :

http://www.lactualite.com/culture/georges-st-pierre-gentleman-gladiateur/

Georges St-Pierre, gentleman gladiateur

Surnommé « l’homme le plus dangereux de la planète », le champion du monde de combats extrêmes Georges St-Pierre a conquis des légions d’adeptes, de Las Vegas aux Émirats arabes unis… 

Dans sa préparation, le champion du monde accorde aussi une large place à la… philosophie. Le soir où j’assiste à son entraînement au Tristar, il consacre autant de temps à débattre de concepts philosophiques avec son entraîneur, Firas Zahabi, bachelier en philosophie, qu’à échanger des coups. Quand je le questionne sur les grandes attentes du public à son égard, il répond en évoquant Aristote, puis il bifurque sur la notion de liberté dans l’univers de Newton et le concept de libre arbitre chez Leibniz, avant de parler des principes de l’art de la guerre, du penseur chinois Sun Tzu…

À l’heure de la mondialisation, du Web 3.0 et des réseaux sociaux, la culture et la pédagogie sont des armes maîtresses de conquêtes bien plus efficaces que de nombreuses campagnes de marketing.

C’est dans la tête que cela se passe. Nous sommes dotés d’un cerveau à la plasticité étonnante, disposant de compétences parfois insoupçonnées; mais qu’en faisons-nous?

À quoi cela sert-il d’apprendre des concepts, des méthodes, des processus, si nous ne les intégrons pas dans un ensemble encore plus large pour mieux les exploiter?

Pourquoi la majorité des formations ne permettent-elles pas d’atteindre les résultats souhaités?

Peut-être parce qu’un processus ne peut, à lui seul, générer une dynamique humaine?

Peut-être parce qu’une seule méthode n’est pas à l’origine d’innovations spectaculaires.

Certainement parce que le génie, la création, la dynamique collective, l’implication, la gestion du changement sont en fait le fruit d’un ensemble de choses disparates, le résultat, les conséquence de la confrontations d’éléments apparemment hétérogènes.

Une entreprise performante est indubitablement la conséquence d’un travail collectif où les cerveaux, stimulés sainement, nourris positivement et développés culturellement, sont producteurs de ces richesses inépuisables que sont les richesses humaines.

La culture et les valeurs sont les clés de la puissance économique. Lorsque la culture et les valeurs fonctionnent en symbiose, nous reproduisons les fondements d’un « à venir » riche et prospère.

Inspiré des résultats des travaux sur le Leadership Symbiocratique™ et du livre de Richard Branson : « L’entreprise sera humaniste ou ne sera pas ».

Solutions OASIS pour inconfort désertique

Par Anne-Marie Joncas

DossierVos patients se plaignent d’une sensation de sécheresse et d’irritation au niveau des yeux? Ou au contraire, leurs yeux larmoient sans explications? Ils sont peut-être aux prises avec le syndrome des yeux secs. Cette affection est généralement causée par une diminution de la sécrétion de larmes ou un déséquilibre dans leur composition entraînant une évaporation accrue. On parle respectivement de sécheresse oculaire par déficience aqueuse et de sécheresse oculaire par évaporation.

Vos patients ne doivent surtout pas négliger ces problèmes. Il leur faut savoir qu’un œil asséché est beaucoup plus exposé aux agents pathogènes et est donc plus enclin aux infections, aux inflammations et à l’irritation de la cornée.

Près du tiers des consultations en optométrie concerne cet inconfort oculaire. Heureusement, un océan de solutions efficaces s’offre à votre clientèle, allant des thérapies d’avant-garde aux technologies les plus innovantes. Voici un tour d’horizon pour rafraîchir ces stratégies en matière de sécheresse oculaire.

L’inconfort visuel : l’ABC de l’autoobservation

Le mode de vie moderne peut expliquer en partie la sensation de sécheresse aux yeux. Parmi les nombreux facteurs pouvant susciter une impression d’inconfort, notons l’air conditionné et le chauffage central, de longues périodes de concentration, le travail sur ordinateur, la lecture, la pollution atmosphérique et le pollen, l’exposition au soleil, certaines maladies ou réactions à des traitements et enfin, le port de lentilles de contact.

Pour remédier simplement à ces inconforts passagers, on peut suggérer au patient d’agir sur son environnement en utilisant par exemple un humidificateur, en évitant la fumée, ou en modifiant son comportement – c’est-à-dire en clignant des yeux plus souvent, en regardant au loin pour reposer ses yeux régulièrement ou en adoptant une hygiène méticuleuse pour ses lentilles cornéennes. Enfin, on pourra proposer le recours occasionnel aux gouttes d’hydratation. Championnes de la gamme mise au point par Abbott Medical Optics, les gouttes ophtalmiques lubrifiantes Blink® Moisturizing Lubricant Eye Drops offrent un confort immédiat avec chaque clignement de l’œil. De plus, leur format en dosettes est idéal pour le rythme trépidant d’aujourd’hui.

Une fois ces diverses solutions explorées, le professionnel de la vue s’assurera du contrôle ou de la disparition des inconforts chez son patient puisque le syndrome de sécheresse oculaire demeure un problème de santé sous-diagnostiqué. La perte de l’hydratation naturelle des yeux peut en effet être due à un phénomène bien ancré dans le corps comme le cercle vicieux de l’inflammation ou le dysfonctionnement des glandes de Meibomius. En tel cas, il vaut mieux user de stratégies thérapeutiques fondées sur des méthodes diagnostiques de pointe.

L’inflammation sous l’œil d’un détecteur pratique

Les mécanismes inflammatoires sont reconnus comme cause sous-jacente du syndrome chronique des yeux secs. Présentement, le diagnostic de ce syndrome est fondé sur l’examen clinique et appuyé par des analyses auxiliaires. Le professionnel traitant demande généralement au patient de signaler toute sensation de brûlure, picotement, douleur, sensibilité à la lumière et variation de la vision.

Il n’y avait jusqu’à présent aucune façon cliniquement viable de tester la composante inflammatoire de la sécheresse oculaire. InflammaDry est un test immunologique rapide à administrer en cabinet pour la détection in vitro visuelle et qualitative de taux élevés de métalloprotéinases matricielles-9 (MMP-9). Marqueurs systématiquement élevés de l’inflammation,  ces métalloprotéinases sont présentes dans le liquide lacrymal des patients atteints du syndrome des yeux secs. Les MMP-9 sont produites par le stress des cellules épithéliales à la surface oculaire. L’augmentation des niveaux de MMP-9 peut contribuer au dérèglement de la fonction de barrière épithéliale de la cornée, à une augmentation de la desquamation cornéenne, et à une irrégularité de la surface de la cornée. Le test formel InflammaDry facilite le diagnostic de sécheresse oculaire en clinique. Il peut être effectué facilement pour poser le diagnostic et répété sur une base régulière pour assurer un suivi de la condition inflammatoire.

Il suffit de 30 secondes pour recueillir l’échantillon de larme et de 10 minutes pour obtenir le résultat exprimé par code couleur – un peu comme un test de grossesse – bleu : négatif, rouge et bleu : positif indiquant la présence d’inflammation. Les larmes normales (sans sécheresse oculaire) présentent une fourchette en MMP-9 de 3 à 41 ng/ml. InflammaDry donne un résultat positif pour une concentration en MMP-9 inférieure à 40 ng/ml. La recherche a démontré que InflammaDry présentait un accord d’ensemble solide (87 %) avec les résultats cliniques, soit 85 % en sensibilité et 94 % en spécificité. Notons enfin que le test InflammaDry est un test abordable à usage unique qui ne nécessite aucun investissement supplémentaire en instrumentation coûteuse.

Dépistage et traitement à l’ère techno

TearScience se spécialise dans les appareils de dépistage de la sécheresse oculaire dite « évaporatoire », causée par des glandes de Meibomius déficientes, une surface oculaire irrégulière, des paupières anormales ou un port de lentille de contact ayant perturbé l’œil. La solution révolutionnaire développée par TearScience combine un outil diagnostique, le LipiView et un outil thérapeutique, appelé LipiFlow. Ensemble, ces appareils permettent de traiter directement la cause de la sécheresse évaporatoire, qui constitue 86 % des cas d’œil sec.

Appareil d’imagerie ophtalmique, le LipiView est conçu pour saisir, archiver, manipuler et stocker des images numériques d’observations spéculaires (interférométriques) du film lacrymal. Ces images peuvent être contrôlées de visu et documentées par le biais de photographies. Le LipiView permet concrètement au professionnel de la vue d’évaluer le film lacrymal en réalisant une vidéo mesurant l’épaisseur de la couche lipidique (huiles). Cet examen non invasif ne prend que 5 minutes. Il est suivi de l’évaluation de la quantité et de la qualité des huiles sécrétées par les glandes au moyen du Meibomian Gland Evaluator. Une fois pris en compte l’impact de la sécheresse oculaire sur le quotidien du patient et la source du manque de lubrification, le professionnel de la vue déterminera si le traitement LipiFlow convient.

La solution novatrice LipiFlow est un système à pulsations thermiques indolore qui débloque les canaux excréteurs des glandes de Meibomius et active leur sécrétion. La coquille dégageant une chaleur contrôlée est reliée à un système exerçant une pression sur les paupières. Ainsi le système chauffe et masse les paupières. Les résultats obtenus sont très satisfaisants et durent de un à quatre ans. Par contre, il faut s’attendre à des résultats moindres en cas d’atrophie des glandes de Meibomius. En effet, le traitement maintient les glandes fonctionnelles sans pour autant « redonner vie » aux glandes trop endommagées. Puisque le traitement n’est pas curatif, il doit être renouvelé après un à quatre ans, délai après lequel son efficacité décline.

L’équipe du Dr Stephen S. Lane publiait en 2012 une étude randomisée multicentrique répartie au hasard incluant 139 patients ayant une dysfonction des glandes de Meibomius et répartis en deux groupes. Un premier groupe était traité uniquement par LipiFlow (70), le deuxième (69) par l’application de compresses chaudes (69) pendant deux semaines, suivie par un traitement LipiFlow. Les résultats confirment une amélioration significative (p < 0,05) de la sécrétion des glandes de Meibomius pour le groupe 1 (à deux et quatre semaines post-traitement). Le score de sécrétion était avant traitement de 6,3 ± 3,5 et après quatre semaines de 16,7 ± 8,7. Les valeurs du TBUT affichaient également une amélioration soit de 6,9 ± 5,0 avant traitement et de 7,4 ± 5,5 après quatre semaines. Les personnes d’abord traitées par compresses chaudes n’ont par contre enregistré aucune amélioration notable avant de passer au traitement LipiFlow. Tous les individus ayant bénéficié du traitement LipiFlow ont finalement connu une amélioration importante de leurs symptômes après un mois.

Agir de l’intérieur avec les oméga-3

Étude à l’appui, il a été démontré que les acides gras oméga-3 maintiennent la bonne fonction du film lacrymal et apportent un soulagement naturel à la sécheresse oculaire. Apaisant l’irritation, ils réduisent à la source l’inflammation causant le syndrome de l’œil sec. La recherche indique même que l’accroissement de la composante lipidique en oméga-3 et la diminution en oméga-6 procurent un film lacrymal de meilleure qualité et une lubrification améliorée de l’œil. Ainsi, le Dr Gregory Smith, ophtalmologiste de renom et chirurgien titulaire du Wills Eye Hospital à Philadelphie, présentait lors du Symposium automnal de la Cornea Society/ Eye Bank Association of America (EBAA) en 2011 des résultats percutants. Des résultats qui concourent aujourd’hui à transformer le protocole ophtalmique pour traiter les symptômes associés au syndrome de l’œil sec et la préchirurgie chez nos collègues américains. Ce spécialiste s’est penché sur la pénétration dans les glandes de Meibomius des acides gras oméga-3 sous forme de triglycérides administrés par voie orale. Pour la toute première fois, on démontrait scientifiquement que les oméga-3 EPA et DHA peuvent pénétrer la glande de Meibomius et modifier l’huile du meibum. En prescrivant le supplément Dry Eye Omega Benefits® de PRN-Physician Recommended Nutriceuticals aux 20 patients suivis dans le cadre de l’étude pilote, le Dr Smith a pu évaluer l’augmentation de la saturation des globules rouges en EPA et DHA par un test sanguin au nom de l’indice d’oméga-3. Il a également constaté une importante augmentation d’EPA et DHA dans le meibum lors d’un échantillonnage des sécrétions des glandes de Meibomius.

En effet, 82 % des patients traités avec le supplément de PRN ont présenté des oméga-3 EPA et DHA dans le meibum après huit semaines (versus 0 % pour les tests de référence) et une augmentation appréciable de l’indice oméga-3. De plus, 70 % des patients sont devenus asymptomatiques et 100 % ont noté une diminution de leur symptôme principal. L’amélioration du test TBUT (bris des larmes) s’est avérée appreciable. Tous les patients ayant présenté un piqueté cornéen au départ ont connu une amélioration considérable et l’hyperosmolarité des larmes a été réduit de 25 %.

Le Dr Michael Chaiken, spécialiste du syndrome des yeux secs, nous explique les avantages du supplément Dry Eye Omega Benefits développé au sein de la marque Physician Recommended Nutriceuticals (PRN). « Nous savons que les suppléments d’oméga-3 riches en EPA et DHA sous forme de triglycérides optimisent les résultats thérapeutiques. Notre produit offre un moyen systémique plutôt que topique qui est efficace, sûr et naturel. Il s’agit de gélules d’oméga-3 qui font des merveilles auprès des patients atteints du syndrome de sécheresse oculaire. Le secret de PRN est d’adopter la bonne forme d’oméga-3 et de l’offrir sous le bon dosage. » Formulé par certains des meilleurs ophtalmologistes du Wills Eye Hospital, les suppléments de PRN fournissent les nutraceutiques à base d’oméga-3 les plus purs et les plus performants qui soient. Dry Eye Omega Benefits propose une forte concentration d’oméga-3 anti-inflammatoire, l’EPA (acide eicosapentaénoïque), dans sa forme naturelle de triglycéride. Il est de toute première importance que l’huile utilisée soit sous forme naturelle triglycéride plutôt qu’ester éthylique (synthétique), laquelle est plus difficile à assimiler, et peut s’avérer potentiellement nocive en grande quantité. Prise conformément aux recommandations, soit quatre gélules par jour, la formule élaborée par PRN fournit 2 668 mg d’oméga-3 sous forme de triglycérides réestérifiée et non sous forme d’ester éthylique qui est moins bien assimilable. Le procédé de réestérification de l’huile de poisson PRN est ici essentiel pour enlever l’alcool des acides gras qui a été ajouté au début du processus de purification afin d’en éliminer les contaminants. « Il faut savoir que plusieurs omégas disponibles sur le marché peuvent contenir des contaminants. Le consommateur n’a souvent aucune indication sur la teneur en polluants, le processus de décontamination et la qualité finale du produit. C’est là que le professionnel de la vue joue un rôle déterminant. En lisant les résultats des tests cliniques appuyant les allégations, en prenant connaissance de la monographie du produit et de ses composantes, il peut recommander le choix le plus sûr à son patient. À cet égard, PRN offre le seul produit au monde appuyé par un contrôle documenté de la qualité et pour lequel des études scientifiques corroborent une action efficace sur la composition du meibum et de la couche lipidique. »

La piste vitaminique

Une grande part de l’impression de sécheresse aux yeux peut provenir des efforts consentis pour accommoder la vision rapprochée de façon prolongée. Une situation presque inévitable alors que la technologie et ses écrans envahissent nos vies. Des études indiquent qu’un apport quotidien de six mg d’astaxanthine diminuerait la fatigue oculaire et améliorerait la capacité d’accommodation visuelle à courte distance. De plus, cet apport pourrait accroître la circulation sanguine et réduirait l’inflammation dans l’œil. Plusieurs symptômes associés à la fatigue oculaire, dont les yeux secs, ont été atténués grâce à un supplément d’astaxanthine pris pendant plus d’un mois. L’astaxanthine, produite entre autres par des microalgues, est considérée comme un nutriment pivot pour combattre le stress oxydatif. L’œil étant extrêmement exposé à l’air et aux rayons ultraviolets, cette molécule aurait pour action de piéger l’oxygène singulet produit par les radiations provenant du soleil.

Supplément de qualité développé par le Dr Michael Lange, docteur en optométrie et nutritionniste certifié, Fortifeye FOCUS combine trois caroténoïdes – l’astaxanthine, la lutéine et la zéaxanthine. La formule Fortifeye FOCUS mise sur l’astaxanthine extraite de la micro algue Haematococcus Pluvialis qui réduit les marqueurs inflammatoires tels que la protéine C réactive (PCR), la synthase d’oxyde nitrique (SON), la prostaglandine E2 (PGE2) et le facteur de nécrose tumorale (FNT). L’astaxanthine est reconnue pour son potentiel élevé à neutraliser l’action toxique des radicaux d’oxygène. Ainsi, elle est 550 fois plus puissante que la vitamine E ou 40 fois plus puissante que le bêta-carotène contre les radicaux d’oxygène singulet. La lutéine et la zéaxanthine ont été ajoutées à la formule de Fortifeye FOCUS, car elles sont les seules caroténoïdes présentes dans la rétine de l’œil. Partageant des propriétés similaires, elles assurent une protection contre la dégénérescence maculaire. Ainsi, le supplément Fortifeye FOCUS constituerait un soutien global à la santé de l’œil. Les études scientifiques à ce sujet sont à suivre de près.

Aux grands maux, les grands moyens

Normalement, les yeux produisent suffisamment de larmes pour demeurer humides et assurer un confort oculaire. Il y a sécheresse de l’œil lorsque les larmes ne sont plus produites en quantité suffisante ou que leur qualité est altérée. Si le problème devient endémique, on voudra sans doute attaquer directement l’inflammation, un phénomène qui peut entraver la production de larmes de qualité, en quantité.

Restasis® est la réponse anti-inflammatoire de la pharmaceutique Allergan au problème des yeux secs. C’est aussi le premier traitement sur ordonnance approuvé par Santé Canada pour la sécheresse oculaire. Émulsion ophtalmique de cyclosporine à 0,05 % en flacon unidose et sans agents de conservation, Restasis est indiqué pour le traitement des yeux secs dus à une déficience aqueuse (insuffisance lacrymale) de modérée à modérément grave. Ce trouble se caractérise par plusieurs symptômes, dont une coloration cornéenne, une diminution de la production de larmes et des symptômes visuels fluctuants, comme une vision trouble. La cyclosporine à usage ophtalmique cible les cellules immunitaires des yeux pour réduire l’inflammation semblant être la cause de la sécheresse oculaire. Il faut allouer de 8 à 12 semaines au traitement Restasis à raison de deux applications par jour avant que les yeux puissent produire par eux-mêmes suffisamment de larmes saines et qu’un soulagement graduel des symptômes soit ressenti.  Les améliorations importantes sont apparentes à partir du sixième mois de traitement. À la dose recommandée, le coût est d’un peu plus de 2 000 $ pour un traitement d’un an. Afin d’atténuer l’impact des coûts liés à ce traitement de pointe, Allergan offre un programme de soutien financier aux patients. Fait important à noter : malgré l’assiduité requise au fil du temps et qui pourrait devenir un facteur d’abandon du traitement, une étude menée en conditions réelles auprès de 3 145 patients a révélé que 83 % des  personnes sondées avaient l’intention de poursuivre l’utilisation de Restasis.

En attendant que le traitement thérapeutique fasse effet, vos patients apprécieront le soulagement temporaire apporté par les « larmes artificielles ». Le choix est vaste. Nous avons porté notre attention sur un polymère à haute adhésion et une option sans agents de conservation.

Le polymère à la rescousse

Le dessèchement de la surface cornéenne déstabilise le film lacrymal. En effet, les dommages aux cellules épithéliales de la cornée détériorent les structures permettant l’adhésion des mucines à la surface de l’œil. Lorsque ces glycoprotéines ne peuvent se fixer, la surface cornéenne subit une exposition et repousse l’eau, ce qui expulse l’humeur aqueuse du film lacrymal pour la zone endommagée. Il s’ensuit une déstabilisation du film lacrymal qui accélère l’évaporation et la diffusion des larmes.

Le gel oculaire lubrifiant Systane® Gel Drops d’Alcon est différent des collyres classiques. Il intègre un système polymère unique, gélifiant et lubrifiant, pensé pour s’ajuster au pH du film lacrymal de chaque patient. La protection offerte par Systane Gel Drops est assurée par la polymérisation entre le gélifiant hydroxpropyl guar (guar HP), deux émollients – le polyéthylène-glycol 400 (0,4 %) et le propylèneglycol (0,3 %) – et les larmes naturelles du patient. Combiné aux larmes naturelles, le guar HP se fixe à la surface hydrophobe de la cornée pour former un gel visqueux présentant des propriétés bioadhésives supérieures et retenant les deux émollients à la surface de l’œil plus longtemps. Au final, Systane Gel Drops forme une protection jour et nuit prolongée favorisant la réparation de l’épithélium dans un environnement sain. Proposant la viscosité la plus prononcée de la gamme, la version Gel Drops est plus efficace en matière d’hydratation et nécessite moins d’applications au fil de la journée.

La sécurité par la stérilité

L’hydratant HyloMD Gel présente deux grands avantages. Il ne comporte aucuns agents de conservation, ce qui en fait un produit particulièrement bien toléré en usage à long terme. De plus, il demeure stérile, grâce à un système d’application unique. En plus d’être exempt d’agents de conservation et de phosphate – ce qui évite la formation de dépôts dans la cornée, Hylo Gel est deux fois plus puissant que les gouttes régulières Hylo. Tout comme ces dernières, il contient de l’hyaluronate de sodium, mais d’une concentration de deux mg/ml. Sa viscosité est plus élevée pour une hydratation intensive et de longue durée de la cornée et de la conjonctive, tout en permettant de préserver l’acuité visuelle. Hylo (un mg/ml) peut aussi être recommandé aux porteurs de lentilles cornéennes pour l’hydration et la réhumidification.

La formulation de Hylo établit un film hydratant régulier, stable et adhérant particulièrement longtemps à la surface de l’œil. Alors que d’autres produits sans agents de conservation sont disponibles en format mono dose, Hylo est présenté dans une bouteille dont le mécanisme d’application breveté assure la stérilité du produit jusqu’à six mois après une première utilisation. Il se compare même avantageusement à la plupart des produits avec agents de conservation dont l’usage n’est plus recommandé au-delà de 30 jours après l’ouverture du contenant.

Pour le Dr Frank Heidemann, président et chef de la direction de CandorVision, la formulation et le mode d’application de Hylo sont rassurants. « Les patients n’ont plus à s’inquiéter des effets indésirables reliés aux agents de conservation, des risques liés à l’utilisation d’un produit au-delà de sa durée de vie et des inconvénients associés aux fioles unidoses. »

Le traitement de la sécheresse oculaire n’est pas si complexe à mener. Il s’agit d’abord d’établir un diagnostic le plus précis qui soit. Pour ce faire, il faut s’intéresser à la situation de chaque patient en commençant par l’histoire de cas. Sans elle, il arrive que des éléments échappent au praticien parce que le patient les juge peu importants. Enfin, pour traiter le plus efficacement possible le syndrome de l’œil sec, le professionnel veillera à accompagner le patient au fil des consultations, car ce dernier doit réaliser que son état est chronique et qu’il doit avoir des attentes réalistes.

Vivre un moment magique

Par Nicky Fambios

evenement« Que votre journée soit magique!  » C’est par ces mots que plus de 1 200 professionnels de l’industrie des quatre coins des Amériques du Nord et du Sud ont été accueillis au Disney’s Contemporary Resort d’Orlando pour le 18e anniversaire de Transitions Academy. Dès l’entrée, le ton était donné.

Les participants invités à cet événement de trois jours sous le thème “Experience It!” ont assisté à une réception de bienvenue mettant en scène des chanteurs a capella et les personnages Disney les plus populaires.

Les découvertes éducatives du lundi matin ont débuté avec une conférence du Dr Shane J. Lopez, Ph.D, maître de recherches chez Gallup et auteur du livre Making Hope Happen. Il a expliqué aux participants comment créer l’avenir dont ils rêvent grâce au pouvoir contagieux de l’espoir, les encourageant à être “le super-héro de leur propre histoire”.

Des ateliers centrés sur le thème “Experience It!” proposaient des stratégies pour accueillir le changement et gérer les relations avec les clients. Ils présentaient également une approche holistique de la santé personnelle et professionnelle.

La mise en pratique d’expériences technologiques, des activités et des jeux, dont la possibilité de tester soi-même les lentilles Transitions®  Signature™ VII, ont ponctué l’après-midi. L’occasion était belle pour certains de pratiquer le travail d’équipe et s’adonner à une petite compétition amicale!

Le jour suivant, Sherianne James, directrice du marketing pour l’Amérique du Nord, a présenté le nouveau plan média 2014 de Transitions, composé de nouveaux spots télévisés ainsi que d’un message publicitaire de réponse directe de 30 minutes. « Nous sommes très fiers de cette publicité », a déclaré madame James dans une interview avec le magazine Envision: seing beyond. « Ce format long nous permet de raconter non seulement l’historique du produit Signature VII, mais aussi celui de toute la famille des marques Transitions. »

Madame James était porte-parole d’une meilleure nouvelle encore, lorsqu’elle a annoncé une importante collaboration entre Transitions et Disney qui augmentera la visibilité de Transitions. « Nous ne pouvions être plus heureux », a-t-elle déclaré. « En plus de participer à divers événements ici à Orlando, ce partenariat nous donnera accès, par le biais des médias sociaux de Disney, à des consommateurs habituellement inaccessibles par d’autres marques ».

Et bien sûr, mardi soir a vu se dérouler la très attendue cérémonie des prix Transitions Academy, qui a honoré des intervenants de l’industrie dans les catégories suivantes : laboratoires, commerce de détail, pratique des soins des yeux, professionnel de la vue, ressources humaines et courtiers en assurance de la vue.

Wael Yassein, opticien et propriétaire de The Eye Shoppe à Oshawa, ON, a été reconnu pour ses efforts exceptionnels dans la promotion de la santé oculaire en remportant le prix du Professionnel de la vue canadien de l’année.

« Je me réjouis de contribuer à l’amélioration de la vision », a déclaré Yassein. « C’est toujours agréable de savoir que l’on apporte sa contribution au mieux-être, et gagner le prix du Professionnel de la vue canadien de l’année de Transitions est absolument gratifiant. »

Loblaw Optical a été nommé Détaillant de l’année au Canada. Moe Benaïm, gestionnaire pricipal de la catégorie produits optiques pour la compagnie, a été ravi d’accepter le trophée au nom du détaillant. « Gagner le prix du Détaillant de l’année au Canada était l’un des objectifs principaux de notre équipe pour 2013, et le remporter représente un très grand bonheur pour nous. »

Espoir, éducation, activités, récompenses et personnages Disney … Une journée magique, en effet!

Les lentilles cornéennes de spécialité

Par Frédéric Gagnon, O.D., FAOO et Marie-Christine Boutin, O.O.D., B.A.

lentillescornPour plusieurs personnes, les lunettes et les lentilles cornéennes souples de masse sont loin d’offrir une vision et un confort satisfaisants. Ces patients demandent des ajustements sur mesure et, heureusement, la technologie permet de plus en plus de leur offrir un confort et une vision nette sans pour autant qu’ils aient à faire de compromis. Pour arriver à ces résultats, les professionnels de la vue ont accès à différentes solutions. Qu’il soit question de lentilles cornéennes de spécialité ou d’interventions médicales, l’objectif est le même : satisfaire leurs patients.

Les lentilles cornéennes souples sur mesure et perméables au gaz (PAG)

Il existe plusieurs lentilles de spécialité sur le marché. Les Laboratoires Blanchard offrent un vaste choix, qu’il s’agisse de lentilles PAG ou encore de lentilles souples. Chacune d’elles offre des possibilités et des paramètres différents pour permettre aux patients d’être comblés visuellement. Certaines lentilles, comme celles de la famille des lentilles Rose K, ont été conçues pour s’ajuster aux kératocônes. Pour ces patients, ce sont de bonnes alternatives car les lentilles PAG donnent souvent une meilleure acuité visuelle que les lunettes ou les lentilles souples.

L’explosion des paramètres d’amétropies corrigées en lentille souple de masse a ralenti le marché des lentilles PAG ces dernières années. Il s’est ensuite stabilisé par la croissance du segment des lentilles de type scléral1. La Onefit semi-sclérale des Laboratoires Blanchard assure un bon ajustement, là où les lentilles PAG peuvent avoir de la difficulté à se centrer. Une autre lentille mais celle-ci sclérale a été lancée par Visionary Optics. La Europa Scleral offre jusqu’à six dioptries de toricité interne avec la possibilité d’inclure de la toricité externe pour corriger les astigmatismes résiduels causés par la flexion du matériel. Il est à noter que dans les cas de forts astigmatismes réguliers, les lentilles PAG de petit diamètre demeurent pour une correction optimale un meilleur choix que les sclérales sphériques.

Dans le milieu des lentilles de spécialité, le débat fait rage sur le meilleur choix de PAG : petit diamètre ou sclérale? Les sclérales se caractérisent par une certaine facilité d’ajustement qui permet de de faire face à plus d’irrégularités cornéennes comme dans les cas d’ectasies avancées ou de greffes de cornée. Le confort à l’insertion est tout aussi impressionnant, mais celui de fin de journée reste toujours à travailler. Ces lentilles génèrent peu d’échange lacrymal et peuvent causer des kératites associées à une stase lacrymale. Cette dernière peut être minimisée en demandant au patient de diviser sa journée de port en deux pour renouveler la solution saline utilisée pour la remplir. Lorsque les cas le permettent, il semblerait préférable, de choisir des lentilles semi-sclérales plutôt que des lentilles sclérales dont le diamètre est très grand et empêche un échange de larmes au limbe. Dans ce même ordre d’idées, les professionnels des lentilles de spécialité rappellent qu’il ne faut pas pour autant délaisser les lentilles PAG de petit diamètre. Lorsqu’elles sont ajustées en tandem (piggyback d’une lentille souple sous la lentille PAG), elles procurent un excellent confort et un sain échange lacrymal.

Les percées en chirurgies cornéennes

Lorsque les cas sont plus complexes et les ajustements plus difficiles, les patients peuvent avoir recours à diverses chirurgies afin d’améliorer leur condition. Puisque l’intervention n’est pas sans risques et que plusieurs patients nécessitent quand même le port d’une lentille PAG, les chirurgies de crosslinking cornéen permettent de repousser la greffe de cornée2. Le crosslinking permet de stabiliser dans le temps et éviter la progression du kératocône par l’utilisation de la riboflavine et des rayons ultraviolets pour solidifier les fibres de collagène de la cornée. Cette technique est en train de devenir un standard de traitement pour le kératocône. Il existe cependant une certaine controverse sur le fait qu’elle soit associée ou non à un léger traitement au laser PRK (kératectomie photoréfractive) guidé par le profil topographique. Cette technique aide à réduire l’irrégularité à l’apex du cône, diminuant ainsi l’astigmatisme irrégulier et permettant, dans les cônes débutants, d’éviter les lentilles PAG.

La greffe de cornée par kératoplastie pénétrante est parfois inévitable. L’ajustement en lentille est plus complexe et doit minimiser le contact avec la jonction du greffon en utilisant, soit à l’occasion une très petite lentille PAG à l’intérieur du greffon, soit une grande lentille sclérale permettant de passer par-dessus le greffon et sa jonction. D’autres techniques, telles que la greffe lamellaire antérieure (greffe de l’épithélium au stroma antérieur) ou la greffe de la membrane de Bowman, ont été développées avec l’espoir de minimiser l’astigmatisme irrégulier créé par les chirurgies. Ces avancées, espérons-le, permettront de faciliter l’ajustement en lentilles cornéennes tout en procurant une meilleure optique oculaire que la kératoplastie pénétrante.

Le marché de la pratique de lentilles cornéennes de spécialité

Avant de faire une intervention médicale ou un ajustement de lentille de spécialité, certains tests sont essentiels, telle que la topographie cornéenne qui permet d’être informé sur la courbure et le relief de la cornée. Dans chaque région, il faut s’informer pour connaître les bureaux d’optométrie équipés de topographes et de caisses d’essai de lentilles qui permettront de procéder à un bon ajustement pour ces patients. Ils ont des tâches visuelles à accomplir comme tous les autres et doivent être traités comme tel afin de maximiser leur vie active dans la société. Toutes ces options requièrent de leur part beaucoup de patience et une grande confiance en leur professionnel de la vue, puisque plusieurs rencontres sont nécessaires afin de trouver la solution adéquate pour chacun. De ce fait, des honoraires professionnels plus élevés seront justifiés et mieux compris par les patients. Ces cas bien particuliers représentent un défi pour le professionnel, mais ils lui amènent aussi une clientèle fidèle.

 

1. BENNETT, Edward. « GP Annual Report 2013 », Contact Lens Spectrum, vol. 28, octobre 2013, p.20-29.

2. GORE, D.M. et al. « New clinical pathways for keratoconus », Eye, vol. 27,  mars 2013, p.329-339.

Pourquoi être actif sur Google+

Par Camille Dg

reseauxsociauxOn a beaucoup entendu parler de Google+ il y a quelques années, lorsque tout le monde se demandait si cette plate-forme sociale lancée par Google arriverait à se tailler une place de choix dans le monde des réseaux sociaux et, surtout, si elle parviendrait à concurrencer le géant Facebook.

Depuis, la plate-forme a beaucoup évolué. Malgré qu’elle soit plutôt discrète au Québec, il faut savoir que ce réseau est de plus en plus utilisé par le grand public. En 2014, 70 % des marques actives sur le Web y sont présentes.

Comment fonctionne Google+?

Google+ fonctionne d’une manière semblable à celle de Facebook lorsqu’il s’agit d’une entreprise. Les sociétés peuvent créer une page qui diffère un peu des profils personnels de ce même réseau. Ainsi, une page d’entreprise sera visible de tous, bien que les internautes puissent interagir avec une marque de la même manière qu’avec une autre personne.

Il n’y a pas de demande d’amitié sur Google+; par contre, les commerces comme les profils personnels peuvent ajouter d’autres utilisateurs dans leurs cercles. On peut avoir un cercle intitulé « Amis », un autre attribué aux « Connaissances » ou même aux « Collègues ». Cette fonction permet de partager une publication avec les personnes d’un seul ou de plusieurs de ces cercles. Les pages d’entreprises peuvent inclure des utilisateurs dans leurs cercles, mais ces personnes ne recevront pas de notification si elles n’ont pas déjà ajouté la marque à l’un de leurs cercles.

Ces pages disposent également d’un bouton +1 qui n’existe pas sur les profils personnels. En cliquant dessus, des utilisateurs recommandent la page à leurs contacts, sans nécessairement ajouter la marque à l’un de leurs cercles.

Augmenter le référencement

Pourquoi autant de marques sont-elles présentes sur Google+, alors que le grand public est plus actif sur d’autres réseaux comme Facebook, Twitter et Instagram? Il faut savoir qu’il y a un avantage de taille pour une entreprise à être active sur Google+, soit la possibilité d’augmenter le référencement, et donc d’augmenter la visibilité d’une marque sur le Web. Google a indiqué que le nombre de mentions +1, l’équivalent des « J’aime » de Facebook, est utilisé dans son algorithme. Cela signifie que, plus une publication a de mentions +1 sur Google+, plus elle a de chances d’être bien classée dans les résultats de recherche sur Google.

Pour un commerce telle qu’une clinique d’optométrie, cette fonction est extrêmement intéressante et peut, à la longue, aider à augmenter significativement le nombre de visites sur son site Web lorsque des internautes font des recherches Google afin de trouver une clinique, ou afin de trouver de l’information sur les lunettes. Évidemment, pour ce faire, il est nécessaire d’être actif tous les jours sur ce réseau en partageant des nouvelles intéressantes, des liens, des photos, etc. Il est également important d’interagir avec les utilisateurs pour augmenter sa visibilité sur ce réseau.

Finalement, Google+ devrait faire partie d’une stratégie de médias sociaux qui vise à accroître l’achalandage vers un site Web. Il serait particulièrement intéressant pour une clinique qui a un blogue et publie régulièrement des billets.

Un nouveau-né en ophtalmologie!

Par Dre Dominique Meyer

chirurgie_oculaireDepuis le début de ma pratique, je ne cesse d’entendre la clientèle me demander si on opère les cataractes au laser. Pendant toutes ces années nous devions expliquer en clinique qu’une cataracte ne s’opérait pas au laser, qu’il fallait utiliser une sonde à ultrasons et justifier sans cesse la supériorité de cette technologie…

Depuis l’automne 2012, ce rêve est enfin devenu réalité! En 2012, la compagnie Alcon a mis sur le marché un laser femtoseconde, le LenSx®, entièrement dédié à la chirurgie de la cataracte.

Cette révolution technologique transformera sous peu l’univers de ce micro monde chirurgical. En effet, grâce à ce laser, l’intervention de la main humaine prend moins de place lors d’une procédure, la précision est inégalable et les risques de complications deviennent encore plus minimes.

Le LenSx permet de procéder à l’incision principale et à l’incision secondaire sans bistouri. Il fabrique une capsulotomie parfaite du diamètre désiré à tout coup, fragmente le noyau en quatre ou six morceaux et brise le cœur du cristallin en ramollissant les noyaux durs. De plus, le laser femtoseconde permet de faire des incisions cornéennes relaxantes pour la correction de l’astigmatisme, ce qui est impossible à reproduire avec autant de précision à l’aide d’une lame diamant. Selon les cas, cette procédure dure entre 40 et 60 secondes.

Cette opération est tout à fait sans douleur et la collaboration des patients est plutôt facile à obtenir. Après cette première étape du processus chirurgical, le patient est entré dans la salle d’opération proprement dite. Le chirurgien en est déjà à l’étape d’aspirer les fragments de noyau et le cortex avec le phacoémulsificateur. La lentille intraoculaire est ensuite injectée dans l’œil opéré et l’intervention est complétée.

En clinique privée, les patients ont rapidement adopté cette technologie, avec plus de 80 % de conversion au femtoseconde dans ma première année de chirurgie de la cataracte au laser. Les patients adorent l’idée qu’aucune lame ne fera d’incisions sur leur œil; le laser rassure et apaise les plus craintifs.

Le femtoseconde permet également plus de précision quant au résultat réfractif post-opératoire. En effet, la capsulotomie étant toujours bien ronde et d’un diamètre fixe, de 5,3 mm dans mon cas, la position effective de l’implant dans l’œil est toujours la même, ce qui améliore grandement la prévisibilité du résultat réfractif. Manuellement, le diamètre et la forme de la capsulotomie obtenue par capsulorhexis varient beaucoup trop d’un cas à l’autre, pour assurer cette constance de la position de l’implant dans l’œil. En effet, un implant va se positionner trop postérieurement si la capsulotomie est petite, puisque le rebord de la capsule antérieure du cristallin va repousser celui-ci plus en arrière et créer ainsi une hypermétropie résiduelle. Inversement, une capsulotomie trop grande fera bomber l’implant vers l’avant et ainsi entraînera une myopie. On sait qu’un déplacement de l’implant de 1 mm engendrera une erreur de trois dioptries. Un déplacement minime de 300 um créera donc carrément une erreur de résultat d’une dioptrie. On comprend aisément qu’avec le degré d’exigence de nos patients en 2014, il est impératif d’obtenir le meilleur résultat réfractif pour éviter de gérer des insatisfactions post-opératoires.

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Le laser femtoseconde entraîne également une sécurité accrue pour le chirurgien et pour le patient lorsqu’il s’agit de cataractes très denses ou hypermatures. En effet, les cataractes très denses sont souvent plus à risque d’engendrer une rupture de la capsule postérieure, en raison de manœuvres nécessairement plus importantes lors de la chirurgie. Le LenSx procède à la fragmentation du noyau et à son ramollissement sans aucune tension sur la capsule. Le travail devient alors beaucoup plus facile pour le chirurgien et diminue considérablement les risques de morbidité peropératoire.

Le laser femtoseconde présente donc une foule d’avantages pour la clientèle et s’implantera progressivement au pays. Le mouvement est déjà bien enclenché au Canada avec une dizaine de lasers déjà installés et fonctionnels.

Seule ombre au tableau, les coûts faramineux reliés à cette avancée technologique. Vous connaissez tous le cul-de-sac dans lequel le Québec se trouve actuellement quant à ses dépenses dans le domaine de la santé. Comment le gouvernement pourra-t-il donner accès à ce progrès sans grever davantage son budget ? Je n’ai malheureusement pas la compétence pour répondre à cette question… jusqu’où sommes-nous prêts à payer pour l’excellence ? Je vous laisse réfléchir à ce débat philosophique.

Place au H2H!

Par Anne-Marie Joncas

DossierDe l’humain à l’humain. Voilà comment se construisent les relations les plus fécondes et les entreprises les plus prospères. Les établissements en optique n’échappent pas à ce principe. Prendre conscience du rôle essentiel que revêt le personnel dans la performance de l’organisation est le point de départ de toutes les stratégies relatives aux ressources humaines (RH). La direction doit se poser les bonnes questions : Quelles sont nos ressources irremplaçables? Comment peut-on les inciter à rester? Quelles sont leurs motivations réelles? Autant d’interrogations, mais surtout de réponses, qui amèneront l’organisation à prioriser les bonnes actions, le tout en adéquation avec ses propres objectifs.

Dynamiser, dynamiser, dynamiser

Savoir motiver les troupes est essentiel en clinique d’optométrie. Valérie Alexandra Thibault, formatrice à l’Académie d’optique Bourgault et membre de l’Ordre des consultants en ressources humaines agréés du Québec, nous partage sa vision pour bien stimuler et encadrer l’humain en clinique d’optométrie.

« Il faut préserver le facteur “wow!” au cœur de nos actions! Car notre travail doit être une source de valorisation. Il doit nous énergiser au quotidien. Dans le domaine de l’optique, où tout gravite autour des services, de la santé et de la relation de confiance, il est essentiel de dynamiser l’individu. » Comment faire? Madame Thibault propose la création d’un contexte pour nourrir l’humain. Un processus à réaliser en six étapes :

  1. Bien expliquer à l’employé les attentes de l’employeur quant à son rôle au sein de la clinique et à son adhésion à la culture de l’entreprise.
  2. Faire en sorte que l’employé comprenne bien ses tâches par une description de poste claire et qu’il y ait adéquation entre la tâche et le salaire.
  3. Reconnaître les forces de chaque employé et les utiliser comme levier pour la clinique.
  4. Être proactif en matière de rétroaction, c’est-à-dire : féliciter, offrir de la reconnaissance et communiquer ses commentaires à l’employé.
  5. Rendre le gérant de la clinique très disponible auprès de l’équipe afin qu’il puisse observer, analyser et instaurer les ajustements nécessaires.
  6. Offrir des formations visant à développer les compétences de chacun et sous toutes les formes possibles : en salle de cours, en ligne, par un mentor, etc.

« Une aide utile pour comprendre ce qui alimente la flamme intérieure est notre formation Gestion du capital humain, fondée sur le concept du FLOW, » explique Madame Thibault. « Le FLOW est l’état mental ressenti lorsqu’au moment d’exécuter une tâche, nous nous sentons compétents et que cette tâche représente un défi attirant pour nous. Ainsi, une employée bien accompagnée par sa gérante pourra identifier ce qui lui procure du plaisir au travail, sortir de sa zone de confort et recevoir la formation ou les conseils pour développer les compétences nécessaires à l’exécution – sans anxiété – de la nouvelle tâche. »

Le capital humain : c’est d’abord soi-même

En tant que dirigeant de votre clinique vous êtes votre meilleur atout. Mais pris dans le rythme du quotidien ou freiné par vos propres limites, vous n’avez pas toujours le recul nécessaire pour évoluer aussi efficacement que vous le voudriez. L’assistance professionnelle (coaching) peut être votre solution. Daryl Dagenais, présidente de Vertex Solutions en Ressources Humaines est aussi coach professionnelle et personnelle certifiée de l’Université Concordia, membre de l’International Coaching Federation et formatrice agréée en gestion des ressources humaines. Elle nous explique les avantages de la formule du coaching pour les professionnels de la santé.

« En contexte professionnel, le coach vise à aider son client à résoudre une problématique récurrente et à rendre les processus ou échanges plus naturels, de façon à ce que tous se sentent plus à l’aise et satisfaits au travail. »

Après avoir défini l’objectif à atteindre et signé un contrat vous liant à l’objectif, le coach vous aide à identifier les obstacles sur votre parcours. Il peut s’agir de difficultés techniques (aménagement des locaux, sources de financement), de croyances personnelles (manque de confiance en soi) ou d’une conversation sans cesse reportée qui demande du courage (avec un associé, votre banquier), mais essentielle au dénouement de la situation. Puis, votre coach vous aide à trouver les solutions pour éliminer ces obstacles. « Cette troisième étape est souvent plus facile que la précédente, nous confie Daryl Dagenais, car nous accompagnons des individus particulièrement talentueux ayant réussi à ce jour à faire évoluer leur carrière par eux-mêmes et donc, en mesure de trouver leurs propres solutions. » Finalement, votre coach vous demande de rendre des comptes sur l’implantation des solutions retenues. « En cas de succès, nous veillons à féliciter pour activer le processus de renforcement positif auquel même les grands patrons sont sensibles. En cas d’insuccès, nous établissons un bilan et encourageons la réorientation de la stratégie. Le but est de permettre au client de se sentir en contrôle. » Madame Dagenais conclut en constatant que la réalité du gestionnaire actuel est très difficile. Avec les départs massifs à la retraite et le roulement accéléré du personnel, l’accès au système de mentorat se fait de plus en plus restreint. Le coaching est l’occasion de prendre un temps d’arrêt et de réflexion. 

Quand la satisfaction passe par l’indépendance

Quoi de plus satisfaisant que de récolter tous les fruits de ses propres efforts ? C’est dans cette visée que SOI (Services Optométriques Inc.) propose aux futurs praticiens d’investir en eux-mêmes et de lancer leur carrière en étant optométriste indépendant et propriétaire. Cadrant parfaitement avec la philosophie du réseau, le Programme de la Relève SOI aide (dans un premier temps) les finissants à se placer et ultimement à posséder leur propre clinique plutôt que de contribuer à bâtir le succès d’un tiers, dans une chaîne ou une grande surface. « L’humain est au centre de tous nos objectifs », déclare Marcel Brin, président de SOI. « Notre Programme de la Relève, c’est une équipe dédiée qui aide les optométristes fraîchement diplômés et les professionnels de la vue approchant de la retraite. Ciblant les personnes adhérant à l’idéal de l’optométriste indépendant, nous encourageons fortement le regroupement de copropriétaires », poursuit-il.

Ce modèle présente des avantages indéniables en cette ère de continuelles mutations. La copropriété garantit une pérennité des services à l’heure de la féminisation de la profession et optimise la conciliation travail-famille. En étant deux propriétaires ou plus, on assure une présence accrue des optométristes pour voir au bon fonctionnement et à la performance de la clinique. On arrive aussi à offrir un meilleur service au patient par une présence optométrique sur toutes les plages horaires. Il faut enfin souligner les avantages en matière de coûts : de trois à cinq optométristes regroupés en une clinique assumeront plus aisément le financement de la nouvelle technologie et profiteront d’un ratio plus élevé du personnel de gestion.

Gilles Daudelin, directeur du Programme de la Relève SOI, en explique la mécanique. « Un optométriste membre de notre réseau nous confie un mandat de recherche, soit pour s’adjoindre un copropriétaire, soit pour planifier la passation de sa clinique. Services Optométriques Inc. établit des contacts avec les finissants de Montréal et Waterloo correspondant au profil recherché. Nous aidons alors le jeune optométriste dans sa démarche d’affaires en évaluant par exemple la valeur de l’entreprise. Nous agissons d’abord comme facilitateur, puis comme accompagnateur pour les premières années de pratique. Notre aide peut englober un appui pour la préparation de la demande de financement auprès des banques, nos services Opto Finance pour l’acquisition d’équipements modernes, l’accès à des logiciels ou des programmes de marketing. Nous devenons un appui sous forme de guichet unique. »

L’art de plonger dans une conversation courageuse  Pour mieux affronter les situations problématiques, Daryl Dagenais recommande chaudement la lecture d’un grand livre à succès : Fierce Conversations: Achieving Success at Work and in Life One Conversation at a Time, écrit par Susan Scott. Selon elle, pour encourager des relations interpersonnelles réussies et régler les problèmes, il faut des conversations courageuses faisant appel à la passion, à l’intégrité, à l’authenticité et à la collaboration. » Voici les six dispositions personnelles pour participer efficacement à une conversation courageuse :  Échanger et parler avec les autres comme à des égaux. Ouvrir la porte et envisager plusieurs réalités, même si elles semblent contradictoires. Se préparer à être influencé par les autres, et non l’inverse. Faire passer le bien commun avant les intérêts individuels. Être véritablement présent et concentré. Dire la vérité, de bonne foi et avec les meilleures intentions du monde.

Cultiver le talent par un parcours de défis

Parce qu’il constitue un actif à part entière de l’entreprise, le capital intellectuel et humain est au centre des stratégies mises de l’avant par le chef de file de la chirurgie au laser. Mélanie Spinelli, directrice des ressources humaines pour Lasik MD, s’est donné pour mission de structurer la capacité d’attraction et de fidélisation des talents. Son but au quotidien : créer un environnement donnant-donnant.

« Chez nous, l’aspect clinique est omniprésent avec tout ce que ça implique en matière d’éthique, de sécurité, d’uniformisation et de formation. D’un côté, il y a tous nos professionnels de la santé, approchés surtout par réseautage, et qui se joignent à nous pour relever les nouveaux défis posés par la technologie de pointe. Mais il y a aussi ce bassin imposant de personnel qui appuie nos professionnels au quotidien et qui vont bâtir leur expérience chez nous. »

En vue d’attirer de bons représentants des soins aux patients, Lasik MD veille à donner un aperçu réaliste du poste et à offrir des emplois stimulants. « Il faut savoir que la moyenne d’âge de nos employés est de 32 ans, précise Mélanie Spinelli. Nous composons avec la Génération Y dans toutes les sphères de l’entreprise. Ce sont des personnes qui carburent aux nouveaux défis et toujours en quête d’avancement et de polyvalence. Ainsi, nous avons mis au point une stratégie de formation croisée évolutive. Les promotions se font par mouvements latéraux, où l’on passe d’une responsabilité à la suivante afin d’enrichir le parcours de l’employé. Chez nous, on gravit les échelons sur une base de méritocratie, c’est-à-dire selon la performance. Il est courant de créer des postes pour satisfaire à l’évolution de nos employés. »

Quand on parle de Génération Y, on parle aussi de la difficulté de retenir ces éléments dynamiques. « La souplesse compte par-dessus tout pour ces travailleurs qui privilégient l’acquisition continue de nouvelles compétences et un équilibre accru en matière de travail et de vie personnelle. Concrètement, nous tentons d’accommoder le plus possible les préférences individuelles concernant les horaires. Et tout en respectant nos protocoles, nous donnons un maximum de latitude en favorisant l’autogestion. »

Autres cordes à l’arc des experts du laser : l’écoute, la rétroaction et la reconnaissance. « Le travailleur Y veut comprendre l’utilité de sa tâche. Nous agissons en rétroaction bidirectionnelle sur une base quotidienne. Nous écoutons, parlons et tenons compte de l’échange. Notre programme ÉLOGES – qui reconnaît publiquement l’excellence du service – est un processus de reconnaissance interne entre pairs. Notre intranet affiche tous les commentaires d’appréciation quotidiennement. Ce qui crée un milieu de travail positif et stimulant. De plus, chaque mois, un tirage au sort est effectué entre tous les “félicités” et “féliciteurs” qui remportent des prix en cadeau. » En plus, l’équipe des RH mène des rencontres en personne ou téléphoniques avec chaque employé, et ce, tous les 12 ou 18 mois. « C’est une initiative plutôt rare en RH, précise Mélanie Spinelli, mais à laquelle nous tenons, car rien n’est plus personnel qu’un contact bien réel. Quand on veut que les employés se sentent concrètement inclus dans les décisions de l’entreprise, c’est le canal de communication par excellence. »

Concilier humainement travail et famille : employés proactifs, employeurs à l’écoute   Il n’y a que 24 heures dans une journée… et une routine réglée au quart de tour pour les familles qui ont un indispensable besoin de marge de manœuvre est indispensable. Myrka Maheux, vice-présidente et directrice générale de Proxima Centauri, nous livre des conseils pratico-pratiques.   1. Établissez vos priorités  Au travail, dressez la liste de vos priorités. Avant de clore la journée, inscrivez les tâches à prioriser pour le lendemain.   Faites de même pour votre vie personnelle. Penser à soi et nourrir ses passions devrait aussi faire partie de vos priorités. Voyez à faire progresser la réalisation de cette liste.   2. N’hésitez pas à demander du soutien  Si votre charge est trop élevée au travail, demandez de l’aide. Vous démontrez ainsi que vous savez vous organiser et planifier.   Au plan personnel, déléguez. Faites appel à l’aide aux devoirs ou à un service d’aide ménager pour libérer votre temps.   3. Allez-y mollo avec la techno  Portable, tablette, téléphone intelligent, courriels favorisent la performance et améliorent notre quotidien. Gérez-les afin qu’ils n’envahissent pas vos temps libres. Prévoyez des moments pour décrocher et passer du temps de qualité avec votre entourage.   4. Apprenez à dire « non »  Au travail ou dans votre vie personnelle, dites tout simplement « non ». Poser ses limites n’est pas un signe de faiblesse.   5. Refaites le plein régulièrement  Au travail, prenez du recul en faisant une pause pour améliorer votre concentration et votre productivité. Au plan personnel, assurez-vous d’avoir du temps bien à vous.   6. Travaillez dur et décrochez fort!  Le travail engagé est tout aussi important que la détente. Se débrancher du travail régulièrement vous permet de préserver votre équilibre. Si vous le pouvez, répartissez vos vacances sur plusieurs saisons de l’année.   7. Identifiez vos sources de stress  Vous accéderez à un meilleur contrôle et à la mise en place de solutions. Certains programmes d’aide aux employés (PAE) prévoient le recours à des spécialistes en coaching pour enrichir votre boîte à outils face au stress. Composer le visage humain de l’entreprise

De tout temps, les patrons ont misé sur les forces de leur compagnie pour créer un « esprit maison ». La culture d’entreprise correspond à sa personnalité. Ce sont essentiellement les valeurs, croyances et attitudes auxquelles les employés adhéreront d’emblée, signe que leurs aspirations collent avec les visées de la corporation. Pour Lunetterie New Look, la culture d’entreprise est fondée sur l’excellence des services et la promotion du bien-être professionnel. « Entrer chez Lunetterie New Look, c’est saisir l’opportunité de relever des défis valorisants », affirme Émilie Asselin, directrice des ressources humaines pour la chaîne qui englobe 75 succursales au Québec et en Ontario. « Toute l’équipe – opticiens d’ordonnances, conseillers à la vente, optométristes, assistants-optométristes, directeurs de succursale, directeurs régionaux, directeurs adjoints, techniciens, gérants de production à notre laboratoire, personnel de nos bureaux administratifs – tous, nous avons à cœur de faire rayonner New Look. »

Afin de lier le développement des employés et la performance de l’entreprise, le service des RH agit comme point d’ancrage. « Pour permettre à chacun de se sentir à l’aise chez nous et de contribuer pleinement au succès de New Look, nous offrons un truc simple et apprécié : du soutien. Nous avons un programme de formation pour notre force de vente, duquel découlent des services de coaching. Pour les opticiens nouvellement diplômés, il existe un programme d’accueil et d’intégration, avec du mentorat assuré sur une base quotidienne par nos opticiens d’expérience. Les gens se plaisent chez nous. Je suis personnellement convaincue que le soin que nous portons à réfléchir à tous les aspects du travail dans l’univers New Look est déterminant. »

Lunetterie New Look structure son approche en six sphères :

  1. Donner la parole. En s’exprimant, les employés s’engagent naturellement et se mobilisent pour l’atteinte d’objectifs qu’ils entrevoient eux-mêmes.
  2. Offrir de l’avancement. Un programme balisé par de strictes normes propose une gestion de carrière ascendante ou transversale. Le programme Académie de la Relève soutient les efforts de mentorat consentis en succursale afin de renforcer l’acquisition des compétences. Il y a même la possibilité d’un transfert vers une autre succursale.
  3. Investir dans la formation. Des formules ayant fait leurs preuves sont privilégiées : ateliers l’ABC du Wow, les sessions régionales et les formations par balado.
  4. Stimuler la qualité du leadership. Tous les moyens sont déployés : tests psychométriques, usage de l’intelligence émotionnelle dans les relations de travail, techniques d’adaptation et promotion d’une attitude positive.
  5. Reconnaître l’apport de chacun. Des mots d’encouragement sont émis chaque jour. Les anniversaires d’entrée en service sont célébrées, incluant la présence de toute l’équipe et du président.
  6. Favoriser une ambiance conviviale. En succursale, aux bureaux administratifs, entre régions, partout l’établissement des relations est simple, professionnel et stimulant.

La composante humaine en mégastructure

« Silhouette a une vision européenne en matière de main-d’œuvre. Sa compréhension de la gestion des ressources humaines est d’établir et de conserver un personnel qualifié et coopératif, ce qui résume la voie privilégiée pour soutenir la culture d’entreprise et accroître la réussite du groupe. Chez Silhouette, les RH sont largement impliquées dans plusieurs projets de grande envergure, travaillant toujours en étroite collaboration avec les membres du conseil d’administration et les autres services. La clarté des projets sert de guide en tout temps, que ce soit pour la gestion des plans de santé, la gestion des idées ou la mise en œuvre nationale et internationale des entretiens d’évaluation. »COS (Canadian Optical Supply) est distributeur, entre autres, des montures Silhouette. Un géant de la lunetterie qui fête cette année ses 50 ans d’existence. Marine Chevanne, coordonnatrice aux relations publiques pour COS nous entretient de la vision des RH chez Silhouette, basée en Autriche.

« En ce qui concerne le recrutement, Silhouette recherche les meilleurs. L’entreprise travaille en permanence sa marque-employeur qui pour eux est tout aussi importante pour elle que la notoriété de sa marque-produit. La société est proactive, établissant des normes de recrutement internationales. L’ampleur de l’organisation lui permet d’offrir, par exemple, des accommodements pour le télétravail des cadres, un projet de promotion de la santé au travail, des services de garde sur place et une gamme d’horaires variés pour les femmes ayant de jeunes enfants. De même, on remarque tout un éventail d’outils soutenant les performances : programmes pour les apprentis mettant l’accent sur la langue et les compétences personnelles, plans pour le développement des groupes cibles comme les gestionnaires et spécialistes techniques, services de coaching pour l’acquisition de compétences, résolution de problèmes au sein d’une équipe et réintégration en poste après un long congé de maladie. À grande organisation, grands défis… et grands moyens! »

Voilà autant de témoignages et d’exemples qui démontrent bien que peu importe l’ampleur d’une entreprise, ce qui se cache derrière son chiffre d’affaires et la satisfaction de ses clients est sans aucun doute l’engagement renouvelé des hommes et des femmes qui en forment les toutes premières ressources.

Coup d’œil sur les résultats de l’étude AREDS 2

Par Barbara Pelletier, OD.

nutrition

Au printemps dernier, les résultats tant attendus de l’étude AREDS 21 sont sortis. Les conclusions en ont surpris plusieurs et ont même semé la confusion chez certains. Voici un regard sur les résultats, sous un angle nutritionnel.

L’étude, qui s’est étendue sur cinq ans, visait à analyser les effets d’un supplément administré quotidiennement contenant 10 mg de lutéine et 2 mg de zéaxanthine et/ou 350 mg d’ADH et 650 mg d’AEP sur la progression au stade avancé de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). L’objectif secondaire de l’étude était de vérifier si des formulations AREDS modifiées, l’une sans bêta-carotène, l’autre à dose réduite de zinc, étaient aussi efficaces que la formulation originale AREDS pour réduire le risque de progression au stade avancé de la maladie. L’objectif de l’étude n’en était donc pas un de prévention primaire. Les sujets étudiés lors d’AREDS 2 présentaient un état pathologique plus avancé que ceux de l’étude AREDS originale. De plus, ils étaient plus âgés et plus éduqués que la population générale et prenaient généralement bien soin d’eux-mêmes.

Tous les participants de l’étude ont pris 500 mg de vitamine C, 400 UI de vitamine E et 2 mg de cuivre. En outre, la moitié des participants a reçu 10 mg de lutéine, 2 mg de zéaxanthine, 350 mg d’ADH, 650 mg d’AEP, 25 000 UI de bêta-carotène et 80 mg de zinc, alors que l’on a administré à l’autre moitié des suppléments factices (placebo).

Lutéine et zéaxanthine

Les résultats d’AREDS 2 ont rapporté 18 % de réduction de progression de la DMLA avancée chez les sujets ayant reçu 10 mg de lutéine et 2 mg de zéaxanthine en plus du supplément AREDS sans bêta-carotène, comparativement au supplément AREDS original avec bêta-carotène. De plus, les chercheurs ont remarqué des effets de protection de la lutéine et de la zéaxanthine plus prononcés chez les sujets dont l’apport alimentaire de ces nutriments était le plus faible, ce qui est plus représentatif de la population américaine en général. En effet, l’apport alimentaire de lutéine et de zéaxanthine chez les Américains est de moins de 1 mg par jour, ce qui est bien inférieur à la quantité nécessaire pour prévenir efficacement la DMLA, selon les études scientifiques. Néanmoins, les chercheurs ont quand même observé un effet bénéfique de la supplémentation de lutéine et de zéaxanthine chez les sujets ayant l’apport alimentaire le plus élevé de ces nutriments.

Bêta-carotène

Dans l’étude AREDS1, le bêta-carotène a été ajouté à la formulation parce qu’il était à l’époque un antioxydant populaire. Cet antioxydant, contrairement à la lutéine et à la zéaxanthine, n’est pas présent dans l’oeil. On a constaté que le bêta-carotène ne jouait probablement pas un grand rôle dans la prévention de la DMLA. Comme des études précédentes ont démontré un risque accru de cancer du poumon chez les sujets fumeurs qui prenaient un supplément de bêta-carotène, AREDS 2 ne contient pas cet antioxydant. Les chercheurs ont trouvé un risque deux fois plus grand de cancer du poumon chez les sujets ayant pris du bêta-carotène : 90 % de ces cancers ont été décelés chez des ex-fumeurs et il s’est avéré que 50% des sujets de l’étude AREDS 2 étaient des ex-fumeurs. Plusieurs personnes atteintes de DMLA ont fait l’expérience du tabagisme. C’est pour cette raison que le bêta-carotène ne devait pas faire partie de la formulation AREDS 2.

De plus, le bêta-carotène sous forme de supplément entraîne une réduction de la lutéine et de la zéaxanthine sanguine de 33 %. Par contre, le bêta-carotène provenant des aliments n’a pas démontré cet effet. Comme il n’est plus recommandé d’utiliser des suppléments de bêta-carotène, il est donc important d’encourager vos patients à manger des aliments riches en caroténoïde, puisqu’il se convertit en vitamine A, qui à son tour se transforme en rhodopsine et en photopsine, des éléments-clés du signal visuel. Les patates douces, les carottes et les courges sont de bonnes sources de bêta-carotène.

Oméga-3

À la surprise de plusieurs, les oméga-3 étudiés dans AREDS 2 n’ont pas démontré d’effets positifs au stade avancé de la DMLA. Plusieurs facteurs peuvent entrer en jeu. Le document officiel du National Health Institute stipule que « les autres facteurs à considérer sont la dose inadéquate, la durée inadéquate du traitement, ou les deux. La forme d’acides gras polyinsaturés à longue chaîne d’oméga-3 (ester éthylique) et le rapport DHA:EPA peuvent s’avérer inappropriés ».

Une autre piste démontre que le groupe placebo recevait déjà un apport plus élevé d’AEP et d’ADH dans leur alimentation que la moyenne des Américains. Peut-être que l’AEP et l’ADH sont plus efficaces lors des stades moins avancés de la DMLA. Reste que l’AEP et l’ADH sont des composantes notables de la rétine. Il est donc important de consommer des poissons gras de type sardines, maquereaux, saumon sauvage et truite arc-en-ciel. Comme plusieurs personnes n’arrivent pas à consommer suffisamment de sources alimentaires d’oméga-3, un supplément d’oméga-3 pour favoriser la santé maculaire (environ 2 000 mg sous la forme de triglycéride ré-estérifiée) est encore à recommander selon plusieurs experts, notamment le Dr Finemann, spécialiste de la rétine à l’hôpital Wills Eye de Philadelphie.

À la suite de l’analyse des résultats de l’étude, le National Eye Institute a recommandé d’ajouter 10 mg de lutéine, 2 mg de zéaxanthine et d’éliminer le bêta-carotène de la formule originale AREDS. L’étude AREDS 2 avait pour but d’analyser les effets protecteurs sur les gens déjà parvenus au stade intermédiaire de la DMLA. Il ne faut pas perdre de vue que le nombre de cas de DMLA devrait doubler d’ici l’année 2031. La prévention devrait donc être une priorité pour tous, et celle-ci passe par l’éducation de chaque patient, tout particulièrement de ceux qui sont à risque de développer la maladie.

1. Les résultats initiaux de l’étude ont été publiés dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) and JAMA Ophthalmology (http://jama.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=1684847). Autre source: Nutrition Action Healthletter, October 2013. Publisher: Centre for Science in the Public Interest.

Instagram : nouvel outil social pour les marques

par Camille Dg

ReseauxSociaux

Qu’est-ce qu’Instagram?

Instagram est un réseau social basé sur le partage de photos, dont la popularité a explosé au cours des dernières années. Sur Instagram, les utilisateurs publient des photos de leur vie : que ce soit leur look, une réalisation culinaire, leur animal de compagnie, l’activité à laquelle ils s’adonnent, tout y passe. Instagram offre une variété de filtres permettant d’améliorer la photo, en lui donnant un fini ancien, noir et blanc ou encore en accentuant les contrastes. À la manière de Twitter, les utilisateurs ont un identifiant précédé d’un @. Instagram ayant été acheté par Facebook, il est désormais plus facile de partager les photos de ce réseau vers Facebook en un seul clic.

Les hashtags ou mots-clics

Comme Twitter, Instagram permet l’utilisation de mots-clics en ajoutant un # (dièse) devant un mot qui le rend réactif.  Ainsi, plusieurs mots-clics populaires ont vu le jour, permettant de faire rapidement une recherche par thème. Par exemple, #ootd signifie « outfit of the day » et permet aux amateurs de mode de partager avec la terre entière la photo de leur look du jour. #dogsofinstagram est le mot-clic qui permet aux amoureux des chiens de partager des photos de leur animal. En faisant une recherche sur ce réseau avec le mot-clic #glasses, plus de 7,5 millions de photos apparaissent. L’équivalent français, #lunettes, génère quant à lui près de 100 000 résultats. Finalement, le mot-clic #sunglasses est encore plus populaire avec plus de 8,6 millions de photos. Ces chiffres prouvent que ceux et celles qui portent des lunettes aiment les afficher et qu’Instagram est le lieu tout désigné pour ce faire.

Instagram pour les marques

Instagram serait le grand gagnant 2013 des réseaux sociaux. Avec un nombre d’utilisateurs continuellement grandissant, il représente un outil de choix pour rejoindre les consommateurs attirés par les marques offrant un produit visuellement intéressant.

Quelques points sont à considérer avant de se lancer sur Instagram à titre de marque. Tout d’abord, il faut s’appuyer sur une image de marque définie, afin que les photos publiées sur le réseau respectent les normes de la marque. Il s’agit en quelque sorte de bâtir le ton visuel de la marque. Il faut également s’engager à créer du contenu visuel intéressant plusieurs fois par semaine, puisqu’un compte Instagram inactif ne sera en rien bénéfique pour la marque. La marque a tout avantage à ce que le compte soit animé régulièrement. Il faut également être prêt à faire beaucoup de recherche sur ce réseau, à mettre le temps nécessaire pour se relier à des utilisateurs qui sont source d’inspiration pour la marque, à aimer et commenter leurs photos et, ainsi, à engager une véritable conversation avec les abonnés. Évidemment, il ne faut pas hésiter à ajouter aux commentaires l’URL du site Web de la marque, afin que les internautes puissent y accéder facilement. Il est également recommandé de créer un mot-clic propre à la marque qui accompagnera toutes les publications afin de le rendre présent dans l’esprit de la communauté. Ce mot-clic peut servir à organiser un concours à même le réseau, en invitant les gens à publier une photo liée à un thème précis.

Comme pour tous les réseaux sociaux, une marque qui souhaite se lancer sur Instagram doit d’abord prendre le temps d’observer ce qui se fait déjà sur ce réseau afin de déterminer la personnalité qu’elle y affichera. Une communauté bien gérée peut être réellement bénéfique pour l’image de marque et permet d’accroître sa présence dans l’esprit des consommateurs.