Optik Innovision s’implique

Optik Innovision s’implique

Optik Innovision a lancé une campagne en mai 2011 afin d’amasser des fonds pour aider à financer la recherche sur le cancer du sein. Cette campagne a pris fin le 30 avril 2012. Grâce à l’appui de nombreuses cliniques visuelles partout au Québec et au Canada, Optik Innovision a remis 2 000 $ aux Fondations québécoise et canadienne du cancer du sein. Sensible à cette cause, l’entreprise a décidé de reconduire cette initiative dans une nouvelle campagne qui prendra fin le 30 avril 2013. Elle compte sur le support de ses clients pour récolter encore plus d’argent pour la recherche.

Plus de 50 cliniques Opto-Réseau au Québec

Plus de 50 cliniques Opto-Réseau au Québec

Opto-Réseau, l’un des plus importants regroupements de cliniques d’optométrie au Québec, a récemment souligné l’atteinte du nombre de 50 points de vente sous bannière à travers le Québec. Depuis les célébrations, trois membres se sont rajoutés au groupe (voir article en pages 18 et 19).

Cette croissance fulgurante arrive à un point tournant de la stratégie de marketingd’Opto-Réseau , qui a récemment lancé sa campagne « Comme ça? Ou comme ça? » sur les ondes de TVA, à titre de cocommanditaire de l’émission Toute la vérité et pendant Salut, bonjour! La campagne a eu un effet direct, souligné par un nombre accru de nouveaux patients en début d’année, période où l’achalandage est généralement en baisse dans les cliniques d’optométrie.

La campagne média d’Opto-Réseau se poursuit jusqu’à la fin de l’année avec un grand concours en collaboration avec le magazine Coup de pouce. À la suite du lancement du concours affiché dans l’édition imprimée du mois de mai, sur le site Facebook et dans l’infolettre du magazine, près de 1 200 participantes se sont inscrites pour courir la chance de gagner un examen de la vue, une paire de lunettes complète et une séance de photos avec l’équipe de professionnels de Coup de pouce. Les trois « métamorphoses lunettes » seront publiées dans les éditions d’août (en kiosque le 29 juin 2012), de septembre et d’octobre du magazine.

Ogi s’inspire des grands peintres

Ogi s’inspire des grands peintres

Ogi Eyewear place sa collection d’automne sous le thème des maîtres français du XIXe siècle. Si l’on retrouve une certaine parenté de formes avec celles des montures de cette époque, c’est surtout dans les teintes que le lien devient évident. Les coloris jouent sur les cramoisi, vert forêt et bleu nuit, qu’affectionnaient les peintres de cette riche période de l’histoire.

Le modèle 3503 aborde avec un certain modernisme une forme traditionnelle. Une découpe large en métal repose avec subtilité sur le bas plus mince du contour de la monture.

Le modèle 3504, tout en finesse, reprend la forme classique des lentilles ovales. Les volumes, délicatement travaillés, sont rehaussés par le choix de teintes métalliques non lustrées.

La compagnie dispose de cartes de comptoir, de cartes postales, de bannières pour vitrines et de logos pour habiller les boutiques.

Agréée avec mention d’honneur

Agréée avec mention d’honneur

La Clinique d’ophtalmologie IRIS, clinique de chirurgie réfractive située à Laval, a été agréée par l’organisme indépendant Agrément Canada. La clinique n’est pas que le premier centre médical spécialisé (CMS) à s’être conformé au nouveau processus d’accréditation, elle a aussi remporté la plus haute distinction accordée par cet organisme, soit la désignation « Agréée avec Mention d’honneur ».

Les experts mandatés par Agrément Canada en février 2012 ont évalué plus de 270 critères regroupés en huit grandes catégories, dont la pertinence, l’accessibilité, la sécurité, le milieu de travail et l’efficacité. « L’agrément s’avère l’un des moyens les plus efficaces dont disposent les organismes de santé pour examiner et améliorer la qualité de leurs services de façon systématique », a expliqué Monique Marcoux, spécialiste chez Agrément Canada.

« Les critères qui ont mené à notre agrément sont très rigoureux et nous les avons rencontrés haut la main. Pour la Clinique d’ophtalmologie IRIS, cet agrément est un sceau d’excellence apposé sur nos services. Notre engagement est de maintenir cette excellence et de continuer à servir les clients avec le même professionnalisme qui fait notre réputation », a déclaré le Dr Christian Ferremi M.D., directeur médical de la clinique.

« Nous sommes très fiers de cette réussite », a ajouté le Dr Francis Jean, président-directeur général d’IRIS, Le Groupe Visuel. « L’équipe de la Clinique d’ophtalmologie a travaillé extrêmement fort et a tout mis en œuvre pour s’assurer que ses procédures soient à la hauteur des normes d’excellence d’Agrément Canada. »

La Clinique d’ophtalmologie IRIS a également obtenu la mention « Pratique exemplaire » pour son programme d’analyse statistique True Vision. « Une pratique est jugée exemplaire lorsqu’elle démontre un leadership exceptionnel et une prestation des services de grande qualité », a expliqué Benoît Cécyre, directeur général de la Clinique d’ophtalmologie IRIS. Le programme True Vision permet d’extraire des statistiques en temps réel afin de mesurer la qualité et la sécurité des interventions, ainsi que la satisfaction des clients.

Règne « Animal »

Règne « Animal »

Optiq présente sa toute nouvelle collection Animal aux Canadiens, une ligne de montures en métal hypoallergène et en acétate fait main. Elle apporte un vent d’originalité en proposant 14 modèles attrayants et distinctifs, confortables et durables, pour mieux répondre aux amateurs de sports et de vie active.

Le design des montures joue sur les formes géométriques, du devant aux embouts. Les modèles A-D02 pour hommes et A-H06 pour femmes illustrent bien le concept avec un devant traité de manière artisanale et des branches qui mettent en valeur le 3D. La collection est composée de modèles plein contour en acétate et d’autres à fil de nylon, cerclées ou demi-percées. Les branches, munies de charnières flexibles, sont rehaussées du logo Animal.

La ligne se distingue aussi par l’utilisation d’amusantes impressions ou de techniques de coloration. La palette de couleurs est étendue et met en valeur les teintes en deux tons et les acétates translucides inspirées des fameux verres de Murano. Le modèle A-B04 en est un bon exemple. Des imprimés numérisés sur les branches qui rappellent les pelages d’animaux, les étoffes à pois ou les damiers, apportent une touche amusante, comme le démontre le modèle A-B07

Un défi de taille et un plan à long terme (2e partie)

Un défi de taille et un plan à long terme (2e partie)
Par Manon Robert*

Dans la chronique précédente, j’ai démontré la relation entre la hausse des coûts de vos régimes d’assurances collectives et le profil de santé de vos employés, de même que l’importance des programmes d’aide aux employés et de la gestion du mieux-être et de l’invalidité. Maintenant, existe-t-il d’autres stratégies visant à optimiser vos solutions en matière d’avantages sociaux dans votre entreprise? Certainement, en révisant les services de soins paramédicaux (massothérapeute, naturopathe, thérapeute, etc.) couverts par votre régime.

Les temps changent

Il n’y a pas si longtemps, les coûts croissants des médicaments étaient l’une des préoccupations majeures des assureurs. En mai dernier, lors de ma participation à un colloque en assurances et rentes collectives, un des conférenciers nous présentait des statistiques alarmantes relatives à l’utilisation accrue des soins paramédicaux par les bénéficiaires de régime collectif. En effet, parce qu’il est difficile de nos jours de consulter un omnipraticien, les assurés ont tendance à poser eux même leur diagnostic, entre autres, en faisant des recherches sur Internet. Ce faisant, ils consultent la liste des spécialistes offerts par leur régime qui seraient susceptibles de répondre à leur besoin.

Cette récente réalité est accentuée par la venue d’établissements multidisciplinaires regroupant massothérapeute, naturopathe, ostéopathe, et autres thérapeutes. Dans bien des cas, lorsqu’un nouveau client se présente dans leurs officines, la première question fréquemment posée est : « Êtes-vous couvert par une assurance? » Si la réponse est oui, il peut alors être tentant pour l’assuré de solliciter une multitude de services. Et c’est sans compter ceux qui utilisent les services de ces professionnels « parce que ça fait du bien » plutôt que « parce que j’en ai un réel besoin ».

Cette même réalité a pour effet une surutilisation des soins couverts, et de ce fait engendre une augmentation des coûts qui sont parfois inutiles lorsque les soins ne sont pas appropriés à la nature du problème.

Que peut-on faire? Diminuer le montant par spécialiste et le montant par visite? Offrir un montant maximum pour l’ensemble des spécialistes? Une mesure moins populaire, parce qu’elle enlèverait de la liberté aux assurés, serait d’exiger une recommandation médicale pour tous les spécialistes comme prérequis aux remboursements des frais.

Nouvelle tendance : le CDS

Les plus récents développements dans le domaine suggèrent d’opter pour le compte de dépenses de santé (CDS). Autrefois, cet outil était offert aux entreprises de grande taille. Tout récemment, une compagnie d’assurance a élaboré un compte de dépenses de santé destiné spécifiquement à ses produits d’assurance collective, lequel est même accessible aux groupes de deux assurés ou plus. Le CDS a pour principal avantage de pouvoir contrôler les coûts reliés à l’utilisation des services paramédicaux et des soins dentaires. Cette tendance a été confirmée par un récent sondage de Sanofi Aventis en 2011, indiquant que 32 % des régimes à l’échelle nationale offrent un CDS.

Le CDS est avant tout un complément au régime d’assurance collective. Ses principaux avantages résident dans la possibilité pour l’employeur de déterminer le montant maximal qu’il désire accorder à ses employés et d’offrir une plus grande gamme de services que ceux couverts par la plupart des régimes d’assurance collective. Par le fait même, la formule est mieux adaptée aux besoins des bénéficiaires.

Le CDS permet également de moduler les garanties offertes par le régime collectif, en retranchant certains services offerts et en les rendant disponibles via le CDS. Comme le montant maximal des réclamations est déterminé, cette option permet de freiner les hausses parfois incontrôlées des primes d’assurance collective. Il constitue par conséquent un outil efficace de gestion des coûts.

Pour ce faire, le propriétaire d’entreprise établit le montant qu’il accordera aux employés, ce qui constituera pour ces derniers leurs crédits d’allocations pour l’année en cours. Ce faisant, il s’assure que les montants alloués ne seront pas dépassés, en plus de demeurer les mêmes, contrairement aux primes qui sont susceptibles de varier, voire d’augmenter chaque année, selon le nombre de réclamations et les coûts croissants. Par ailleurs, la compagnie d’assurance prend en charge les réclamations.

De plus, l’employeur a le choix de reporter ou non les soldes des crédits d’une année à l’autre.  L’employeur qui, par exemple, alloue 500 $ par année, a le choix de reporter le solde des crédits non utilisés d’un employé l’année suivante, et ainsi lui offrir un avantage supplémentaire.

Selon l’âge et à diverses étapes de la vie, les gens ont des besoins et des priorités de santé qu’ils souhaitent adapter, valorisant ainsi différentes couvertures. Qui plus est, pour la première fois, quatre générations travaillent ensemble au sein des entreprises canadiennes, chacune ayant des valeurs et des attentes distinctes.

Avec le CDS, les employés disposent donc de plus de choix dans la façon d’utiliser leur allocation annuelle, et d’un pouvoir plus grand lorsqu’il s’agit de protéger leur santé et celle des membres de leur famille.

Aujourd’hui, créer un régime qui satisfait tous les participants peut s’avérer un défi de taille. Dans ce contexte, le CDS peut-être un bon moyen de contrer la hausse croissante des coûts.

Dans la prochaine chronique, je vous exposerai le régime volontaire d’épargne-retraite (RVER) qui sera lancé le 1er janvier 2013.

Encadré :

Exemple de cas d’utilisation d’un CDS

Alexandre travaille pour un employeur qui fournit un CDS dont le solde est reportable. Chaque année, son allocation est de 500 $. Jeune et en santé, il utilise rarement ses garanties d’assurance collective.

Comme il n’a présenté aucune demande de règlement dans le cadre de son CDS l’an dernier, le montant de son allocation sera de 1 000 $ cette année. Fort de cet avantage, ce montant lui permettra de devancer la chirurgie ophtalmique qu’il planifie depuis plusieurs années.

*Présidente-fondatrice du cabinet de services financiers, CATENA Solutions Financières Inc. www.catena.ca Catena signifie en latin «chaîne, maillon». Cette définition illustre parfaitement notre vocation et notre responsabilité de partenaire dont l’objectif principal vise à réunir les conditions nécessaires afin que notre clientèle bénéficie d’un futur financier solide, prospère et serein.

Faire des prouesses avec un outil rotatif

Faire des prouesses avec un outil rotatif
Par Jean Martin O.O.D.

Le travail d’opticien nous confronte tous les jours à des problématiques qui nous poussent à utiliser notre imagination et à mettre au défi notre habileté manuelle afin de les résoudre. Les nouveaux matériaux et techniques utilisés dans la fabrication des montures nous forcent d’ailleurs à modifier constamment notre façon de penser et à trouver des solutions efficaces.

Dans cette première chronique, je vous invite à vous doter d’un outil rotatif. Cet outil devrait être un « indispensable » dans tous les bureaux, tant son efficacité est indiscutable. Pour notre pratique courante en lunetterie, les accessoires dédiés au travail du plastique et du métal conviennent parfaitement.

Je vous suggère fortement de vous procurer un ensemble comportant un outil rotatif à vitesse variable, un support pour suspendre votre outil adéquatement et un arbre flexible qui permette une meilleure manipulation.

Le perçage

Le premier usage est celui d’une perceuse. Il s’avère très utile pour percer une vis cassée (image 3) ou pour faire un trou afin de fixer un rivet (image 4) sur les côtés des lunettes de sécurité, par exemple. Vous devriez vous procurer la sélection de mèches suivantes : 1,2 mm, 1,4 mm, 1,5 mm; et 1,6 mm.

Le polissage

Souvent, nous nous sentons dépourvus en constatant les égratignures produites par le frottement des branches, par les tiges de protection ou par les traces laissées au moment de l’insertion des lentilles dans les montures. À d’autres occasions, il faut bien constater que l’usure prématurée des montures en acétate se révèle un facteur gênant. Le disque en tissu à polir permet de venir à bout de ces inconvénients esthétiques. Tout comme dans les usines de l’industrie de la lunetterie, le tour de polissage vous rendra de précieux services.

  1. Sélectionner la vitesse moyenne ;
  2. Enduire l’accessoire avec de la pâte à polir ;
  3. Déplacer l’outil sur la monture en acétate pour créer un fini lustré.

La mèche miracle qui prévient les déformations

Les montures en acétate offrent des avantages intéressants en termes de confort et d’aspect visuel mais laisse très souvent un goût amer à l’opticien en raison de leur réaction à la chaleur et parce qu’elles s’élargissent facilement, tout particulièrement avec les verres pour corriger la myopie.

 Lorsque vous observez de face une monture en acétate, vous remarquerez fréquemment que le biseau arrière du côté temporal est visible. Il est facile d’imaginer ce que produira l’insertion de l’épaisseur de la lentille négative! Une interférence qui entraînera automatiquement la déformation de la lentille ou un élargissement systématique des branches de la monture au niveau des tempes.

Le moyen le plus efficace que je vous propose pour venir à bout de cette problématique récurrente est l’utilisation d’une mèche super performante en forme d’œuf. Je l’ai sélectionnée pour obtenir un travail rapide, précis et sans bavure après avoir testé une cinquantaine de mèches différentes.

  1. Sélectionner une vitesse située entre moyen et rapide;
  2. Déplacer la mèche toujours dans le même sens, tout en créant un mouvement de longueur (éviter de rester au même endroit) afin de réduire au minimum la partie gênante du biseau interne et temporal;
  3. Sabler éventuellement avec un papier no 400 et terminer avec la passe rapide d’un mouchoir imbibé d’acétone;

Grâce à ce procédé, vous enlèverez la tension qui régnait entre la monture et la lentille, tout en vous procurant la latitude voulue pour un ajustement adéquat. Vous serez surpris des résultats! Parfois, les fabricants facilitent leur travail au détriment du nôtre… ce qui nous oblige à relever de nouveaux défis!

L’outillage automatisé utilisé de nos jours par les manufacturiers laisse parfois une découpe assez linéaire et procure des inconforts flagrants que nous sommes en mesure de modifier. Vous pourrez donc utiliser à nouveau cette mèche miracle pour modifier l’arrondi au niveau du nez comme s’il avait été fait à la main par nos maîtres artisans lunetiers! Et comme précédemment, vous pourrez sabler et passer un mouchoir imbibé d’acétone.

Enfin, cet outil n’est pas nécessairement disponible chez nos distributeurs d’accessoires et d’outillage professionnels, mais on les retrouve facilement dans les grandes surfaces et les quincailleries.

*Passionné par la lunetterie, l’opticien Jean Martin livre des trucs simples, fruits de 20 ans d’expérience, qui sauront vraiment faciliter le travail quotidien de tous les lunetiers.

Éléments nutritifs (1ère partie)

Éléments nutritifs (1ère partie)
Par Barbara Pelletier*, O.D.

Les caroténoïdes et les oméga-3

Les caroténoïdes sont des pigments liposolubles, synthétisés uniquement par les plantes et les algues; il en existe plus de 600 dans la nature. Les humains ne peuvent les synthétiser et doivent donc les obtenir à partir de leur alimentation. Les caroténoïdes, répartis en deux classes, les carotènes et les xanthophylles, agissent entre autres en tant qu’antioxydants.

Le bêta-carotène, caroténoïde pro vitamine A de la classe des carotènes, est celui qui est converti de manière la plus efficace en vitamine A. Cette dernière se retrouve dans la conjonctive de l’œil ainsi que dans les bâtonnets et les cônes de la rétine. Dans la conjonctive, elle sert au maintient de la muqueuse et soutient l’équilibre du film lacrymal, ce qui contribue à la prévention de la sécheresse oculaire. Dans la rétine, elle subit une cascade de transformations au cours de laquelle elle devient la photopsine et/ou la rhodopsine. Elle transforme la lumière en signal nerveux, amorçant ainsi le signal visuel envoyé au cerveau.

Les sources alimentaires de bêta-carotène sont les légumes orange tels que les patates douces, les courges et les carottes, les légumes à feuilles vertes comme le chou frisé et les épinards, et quelques fruits dont le cantaloup.

Étant donné que l’innocuité de la bêta-carotène sous forme de suppléments est mise en doute, il est primordial d’en obtenir assez de son alimentation, surtout pour les gens atteints de dégénérescence maculaire. Le bêta-carotène provenant de la nourriture est sécuritaire et très important, mais peut être soumis à la compétition avec la lutéine et la zéaxanthine en ce qui a trait à son transport.  Les recherches scientifiques n’ont pas encore pu déterminer s’il est nécessaire de séparer ces deux groupes de caroténoïdes lors de l’ingestion.

La lutéine et la zéaxanthine sont des caroténoïdes xanthophylles, concentrés dans la macula et le cristallin. La lutéine se retrouve dans les zones périfovéolaires alors que la zéaxanthine se loge dans la fovéa. Ces pigments maculaires absorbent la lumière bleue, de courte longueur d’onde. Ce faisant, ils protègent la macula des effets dommageables de cette lumière et favorisent la performance visuelle en améliorant la sensibilité au contraste et en réduisant l’éblouissement.

Les sources alimentaires de lutéine et de zéaxanthine sont les jaunes d’œuf ainsi que les légumes à feuilles vertes comme le chou frisé, les épinards, la bette à carde et la laitue romaine. Les poivrons orange restent une source exceptionnelle de zéaxanthine.

Acides gras oméga-3

Les acides gras oméga-3 sont des acides gras polyinsaturés. Les trois plus importants pour la santé humaine demeurent l’acide alphalinoléique (ALA), l’acide eicosapentanoïque (EPA) et l’acide déhydroépiandrostérone (DHA). L’ALA est un acide gras essentiel, ce qui signifie que le corps humain ne peut le synthétiser à partir d’autres éléments. L’EPA et le DHA peuvent être synthétisés à partir de l’ALA mais cette conversion n’est pas efficace. L’EPA et le DHA sont cruciaux pour le maintien de la santé oculaire; il est donc primordial d’en consommer assez, et de la bonne source, soit à partir de poissons gras.

L’EPA possède des fonctions anti-inflammatoires et est donc utile à la prévention et au traitement de l’œil sec et de la blépharite. Le DHA se retrouve en quantité exceptionnellement élevée dans les phospholipides des photorécepteurs où il soutient l’efficacité de la cascade visuelle. Lorsqu’un individu a une alimentation pauvre en DHA, ce dernier est remplacé par un oméga-6 (DPA) dans les membranes des photorécepteurs, ce qui réduit l’efficacité de la cascade visuelle. Le DHA est important dans la prévention de la dégénérescence maculaire et dans la prévention de la progression de cette maladie chez les gens atteints.

Les poissons gras tels que les sardines, les maquereaux, le saumon sauvage et la truite arc-en-ciel sont les meilleures sources d’EPA et de DHA. 

La consommation de légumes orange et à feuilles vertes sur une base quotidienne, ainsi que de poissons gras et de poivrons orange tous les deux jours, aident au maintien de la santé oculaire. En plus de bien s’alimenter, les personnes souffrant de DMLA et d’autres maladies oculaires, comme le syndrome de l’œil sec, ont besoin de suppléments pour prévenir la progression de leur condition.

* Barbara Pelletier pratique chez IRIS à Welland, Ontario où elle est partenaire. Elle possède une grande expérience en soins péri-opératoires de chirurgie réfractive. Passionnée par la nutrition, Barbara répond au public soucieux de savoir ce qu’il faut manger pour avoir des yeux plus sains en publiant avec sa collègue Laurie Capogna un ouvrage de sensibilisation : Aliments pour les yeux : un programme alimentaire pour des yeux en santé.

Établir un profil complet

Établir un profil complet
Par Marie-Pier Lagrange*, O.O.D.

Pour plusieurs d’entre nous, ajuster des lentilles cornéennes à nos patients fait partie de notre quotidien. C’est la routine et nous répétons souvent les mêmes actes machinalement. Pourtant, cet ajustement requiert tout un art et une grande réflexion. Nous pouvons nous contenter de regarder la prescription, les kératométries et le type de remplacement que le client préfère, mais nous pouvons aussi faire en sorte de poser les bonnes questions, donner plus de précisions et surtout, cibler LA bonne lentille pour chaque client. Le professionnel qui se démarque en donnant confiance au client tant par son écoute que par son expertise fera toute la différence.

Pour bien commencer

Une bonne ouverture de dossier (ou une mise à jour) se mérite d’être faite. Posez des questions ouvertes, ne suggérez pas les réponses et vous en saurez davantage. Questionnez la personne sur son environnement de travail, car elle y passera souvent la majorité de son temps. Travaille-t-elle de longues périodes de plus de douze heures? Si oui, songez tout de suite aux lentilles de silicone d’hydrogel. Est-ce que l’air est poussiéreux? Dans ce cas, pensez à un système d’entretien plus efficace ou encore aux lentilles journalières. Si elle travaille devant un écran d’ordinateur, proposez-lui un échantillon de gouttes hydratantes dès le départ. Elle les aura sous la main lorsqu’elle en sentira le besoin au lieu d’aller en acheter une sorte au hasard à la pharmacie. Ensuite, informez-vous si le client a des allergies connues. Si oui, inscrivez-les à son dossier. Pour le moment, cela peut vous aider dans votre choix de produit; plus tard, cela peut s’avérer fort utile pour résoudre un problème, comme par exemple un inconfort dû à des papilles. Puis, sachez les médicaments qui sont consommés. Si vous ne connaissez pas ceux-ci, vous pouvez vous informer auprès du client des effets secondaires rencontrés. Le plus courant, en lien avec notre métier, est d’avoir les yeux plus secs; et souvent, la personne en est avisée par son médecin.

Des questions pertinentes

Si le client porte déjà des lentilles, ne recommencez pas l’ajustement à zéro. S’il a cessé le port de lentilles pendant plusieurs années ou a abandonné son dernier essai, il faut savoir pourquoi. Il est plus facile d’avancer sur ce que l’on sait déjà, plutôt que de repartir sur de nouvelles théories. Connaissez aussi les habitudes du client. À quelle fréquence remplace-t-il ses lentilles? Par exemple, s’il garde des lentilles à remplacement aux deux semaines pendant tout un mois, proposez-lui une vraie lentille à remplacement mensuel. Cela ne changera pas sa routine, mais ses yeux s’en porteront mieux. En ce qui concerne le nettoyage, demandez-lui (sans lui suggérer la réponse) s’il frotte ses lentilles dans le creux de sa main en les enlevant. Peut-être n’était-il pas au courant de cette étape du nettoyage. Offrez-lui la possibilité d’avoir un système sans friction qui saura répondre aux standards de désinfection tout en conservant la simplicité.

Les bonnes informations

Faites comprendre au client les limites des lentilles. Donnez-lui des attentes réalistes. S’il souffre d’un fort astigmatisme, il est important qu’il soit au courant qu’une lentille cornéenne n’est pas aussi stable que des lunettes et que la vision peut fluctuer. S’il est nouvellement presbyte, il doit savoir que la vision nocturne sera différente de celle de jour. Toutefois, lorsque ces clients sont avertis au départ de ces contraintes, ils ne retourneront pas vous voir pour vous reprocher de ne pas leur avoir donné toute l’information pour faire un choix éclairé. De même, cela vous aide à cibler les bons clients à ajuster. Il arrive que certaines personnes soient trop exigeantes. Vous leur donneriez une acuité visuelle dite « parfaite », qu’ils ils en redemanderaient plus. Généralement, ceux qui ne s’adaptent pas du premier coup aux changements de prescription ou qui ne tolèrent jamais une trace de doigt dans leurs lunettes sont susceptibles d’être les plus pointilleux. Il y a aussi les gens qui ont subi une intervention telle que la kératotomie radiaire, la greffe de cornée, etc. Pour ceux-ci, il est possible d’ajuster des lentilles de spécialité (telles des semi-rigides) ou simplement leur dire que les lentilles ne s’adressent pas à eux.

Bref, en posant des questions pertinentes à vos clients et en ayant de bonnes notes dans vos dossiers, vous vous donnez des conditions gagnantes dans vos relations avec la clientèle. Vous apprenez à éviter de perdre votre temps avec de moins bons candidats et vous en aurez plus à consacrer à vos vrais clients. De plus, prendre le temps de déterminer le produit adéquat dès le départ limitera le nombre d’essais à faire. En conséquence, vous économiserez du temps et votre client aussi. Cela peut vous paraître plus long à première vue, mais en adoptant cette méthode, vous constaterez assez rapidement que vous allez gagner en efficacité!

*Opticienne dans un bureau très achalandé de Lévis au Québec, Marie-Pier Lagrange s’est très tôt prise de passion pour les lentilles cornéennes. Elle livre en primeur aux lecteurs d’EnVue : voir plus loin les fruits de son expérience dans le domaine.

Levée de fonds réussie pour la Fondation des maladies de l’œil

Levée de fonds réussie pour la Fondation des maladies de l’œil
ParIsabelle Boin-Serveau

Le temps avait beau ne pas être de la partie. La pluie avait beau tomber avec une certaine intensité vers la fin du tournoi. Tout le long du parcours, les 100 golfeurs qui participaient à la 4e édition du tournoi de golf bénéfice de la Fondation des maladies de l’œil n’ont jamais perdu leur bonne humeur. Sans doute parce que la cause, que les invités étaient venus soutenir ce jour-là, effaçait les inconvénients des intempéries éphémères… Et aussi parce que le privilège de pratiquer au très prestigieux club Le Mirage de Terrebonne, appartenant à René Angélil et Céline Dion, interdit toutes velléités à se plaindre du mauvais temps.

La cause : Avoir la vue pour la vie

Placée sous les présidences d’honneur de RichardJarry, directeur des ventes-regroupements d’achats chez Essilor Canada et de Sylvain St-Gelais, président des Laboratoires SDL, la journée du 12 juin 2012 a tenu ses promesses. En effet, quelque 80 000 $ ont pu être récoltés afin de donner à la Fondation des maladies de l’œil les moyens de soutenir des recherches sur les maladies oculaires ainsi que le dépistage visuel pour un grand nombre d’enfants défavorisés, par le biais de Participe pour voir. Un programme qui, depuis sa création en 2006, a pu dépister pas moins de 15 000 enfants. En outre, la Fondation nécessite des fonds pour répondre à sa mission qui consiste à sensibiliser et informer la population en ce sur l’importance d’une saine vision et du don d’organes et de tissus.

Le prestige : personnalités et prix

Il n’y avait d’ailleurs pas que des personnes issues du monde de l’optique qui aient accepté de participer activement à ce tournoi, des personnalités telles que Rodger Brulotte, chroniqueur mondain au Journal de Montréal et Michel Bergeron, dernier coach des Nordiques de Québec, ont pimenté la journée de leur présence.

Malgré les difficultés à compléter le parcours, les trophées ont souligné la performance des gagnants aux concours lancés pour l’occasion. C’est ainsi que Martin St-Gelais a remporté le concours du Coup le plus long, Maurice Cabana, celui du Coup le plus près du trou et Jean-Marie Hanssens, le concours Défiez le pro!

Une journée réussie: du massage à l’encan

À la fin de l’après-midi, deux massothérapeutes commandités parBreton Communicationsont proposé aux participants de bénéficier d’un massage sur chaise avant que ne débute le cocktail durant lequel quelques non golfeurs se sont joints à la soirée. Après un dîner aux saveurs italiennes, l’encan a permis de ramasser des fonds supplémentaires. La mise aux enchères la plus animée aura été celle du chandail de Jonathan Bernier. En effet, le jeune gardien de but appartient à l’équipe de hockey des Kings de Los Angeles qui a remporté cette année sa première coupe Stanley en 45 ans d’existence. Tous les membres des Kings avaient apposé leur signature sur le chandail qui a été adjugé à 2 000 $. Les participants ont pu miser pour des nuitées dans des hôtels luxueux, des forfaits de remise en forme, des lunettes solaires Oakley Tiger Eye spécialement adaptées au jeu de golf, etc.

C’est ainsi que cette journée bien remplie s’est terminée vers 20h30, au son du dernier coup de marteau de l’encan!