Nutrition et DMLA: coup d’œil sur les études

Nutrition et DMLA: coup d’œil sur les études
Par Barbara Pelletier*, O.D.

Depuis plusieurs années, nous sommes bombardés d’information sur la santé en général et sur la nutrition. Et le domaine de la santé oculaire ne fait pas exception. Les études sur le sujet se sont multipliées et nous en avons appris beaucoup. Vous trouverez ici un compte rendu condensé de ces études majeures.

AREDS (Age-Related Eye Disease Study)

En 1994, la Dre Johanna Seddon publie une étude importante mettant en valeur le fait qu’une augmentation de  la consommation d’aliments riches en certains caroténoïdes, spécifiquement les pigments maculaires de lutéine et de zéaxanthine, peut réduire le risque de développer une DMLA exsudative1.

Malgré cette certitude, la lutéine et la zéaxanthine n’ont pas été incluses dans la formulation originale d’AREDS 1 en raison du manque de disponibilité d’une forme commerciale de ces pigments.

En 2001, les résultats de l’étude AREDS, commanditée par le National Eye Institute (NEI), sont sortis. Cette étude a démontré les effets protecteurs de certains antioxydants et du zinc sur la progression de la dégénérescence maculaire. En effet, 500 mg de vitamine C, 400 unités internationales de vitamine E, 15 mg de bêta-carotène (équivalent à 25 000 unités internationales de vitamine A), 80 mg de zinc et 2 mg de cuivre, sous forme de suppléments oraux, ont démontré une réduction du risque de progression au stade avancé de la dégénérescence maculaire de 25 % chez les patients déjà atteints. Du même coup, cette combinaison de vitamines et minéraux a démontré une réduction du risque de perte de vision de 19 %. Aucun effet n’a été remarqué sur la progression des cataractes.

Depuis la parution originale de AREDS, des rapports supplémentaires ont été publiés. Parmi ceux-ci, le rapport numéro 22 nous a appris que les caroténoïdes alimentaires, lutéine et zéaxanthine, sont indépendamment associés à un risque réduit de la dégénérescence maculaire néovasculaire, à l’atrophie géographique, et aux drusen grands ou moyens extensifs chez les gens atteints de dégénérescence maculaire. Les autres éléments nutritifs suivants n’étaient pas indépendamment reliés à la dégénérescence maculaire: vitamine A, alpha-tocophérol (vitamine E), vitamine C2. Quant au rapport AREDS numéro 23, il nous a suggéré que la consommation d’acides gras alimentaires oméga-3 à longue chaîne (EPA et DHA) est associée à un risque réduit de progression au stade d’atrophie géographique centrale pour les patients atteints de drusen binoculaires3.

En 2006, le NEI a lancé l’étude AREDS 2 pour évaluer si une combinaison modifiée de vitamines, de minéraux et d’huile de poisson peut ralentir davantage la progression de la perte de vision due à la DMLA. Cette étude vise à raffiner les résultats de la première en ajoutant la lutéine (10 mg), la zéaxanthine (2 mg) ainsi que les acides gras oméga-3 EPA (650 mg) et DHA (350 mg). De plus, AREDS 2 étudie des formulations AREDS modifiées, sans beta-carotène et avec une dose réduite de zinc (25 mg). Les résultats, attendus en 2013, ont pour objectif principal de déterminer si ces éléments nutritifs vont diminuer le risque de progression de la DMLA avancée, qui souvent mène à une perte de vision.

CAREDS (Carotenoids in Age-Related Eye Disease Study)

Il s’agit d’une étude auxiliaire à la vaste Women’s Health Initiative américaine. Les chercheurs de CAREDS ont démontré que la densité optique de pigments maculaires est directement reliée à la consommation alimentaire de lutéine et de zéaxanthine. Ils ont également démontré que la densité optique de pigments maculaires est encore plus fortement reliée aux concentrations dans le sérum sanguin. Donc, tout porte à croire que d’autres facteurs, dont l’absorption, le transport et l’utilisation de la lutéine et de la zéaxanthine, influencent la densité optique des pigments maculaires. En outre, les graisses abdominales et le diabète sont reliés à une plus basse densité optique des pigments maculaires4.

LAST (Lutein Antioxidant Supplementation Trial)

Cette étude, publiée en 2004, avait pour but de déterminer si la supplémentation nutritionnelle de lutéine seule ou de lutéine avec antioxydants, vitamines et minéraux améliorait la fonction visuelle et les symptômes chez les patients atteints de dégénérescence maculaire atrophique. Aux termes d’une année d’étude, les deux groupes de sujets ayant reçu les suppléments ont démontré une amélioration de leur densité optique de pigments maculaires, de leur acuité visuelle, de leur sensibilité aux contrastes et de leur appréciation de la grille d’Amsler en comparaison avec les sujets du groupe ayant reçu un placebo. Les auteurs ont noté qu’une étude prolongée avec davantage de patients des deux sexes était nécessaire pour évaluer les effets à long terme d’un vaste spectre d’antioxydants, de vitamines et minéraux dans le traitement de la DMLA atrophique5.

Conclusion

Les études sur la nutrition et la santé oculaire continuent de démontrer comment notre alimentation, notre consommation de suppléments et notre mode de vie peuvent influencer notre risque de DMLA et d’autres maladies oculaires. Les professionnels de la vue doivent se tenir au courant des différentes études pour bien renseigner leurs patients qui posent souvent beaucoup de questions sur le sujet.

*Barbara Pelletier pratique chez IRIS à Welland, Ontario où elle est partenaire. Elle possède une grande expérience en soins péri-opératoires de chirurgie réfractive. Passionnée par la nutrition, Barbara répond au public soucieux de savoir ce qu’il faut manger pour avoir des yeux plus sains en publiant avec sa collègue Laurie Capogna un ouvrage de sensibilisation : Aliments pour les yeux : un programme alimentaire pour des yeux en santé

1. (Dietary carotenoids, vitamins A, C and E and advanced age-related macular degeneration.  (JAMA 1994;272(18):1413-20).

2. The relationship of dietary carotenoid and vitamin A, E, and C intake with age-related macular degeneration in a case-control study: AREDS Report No. 22. Arch Ophthalmol. 2007;125(9):1225-1232.

3. The relationship of dietary omega-3 long-chain polyunsaturated fatty acid intake with incident age-related macular degeneration: AREDS report no. 23. Arch Ophthalmol. 2008 Sep;126(9):1274-9.

4. Predictors of optical density of lutein and zeaxanthin in retinas of older women in the Carotenoids in Age-Related Eye Disease Study, an ancillary study of the Women’s Health Initiative. Am J Clin Nutrj. 2006 Nov;84(5):1107-22

Salon, Le 42e Mido, testé et revu

Salon, Le 42e Mido, testé et revu
Par Isabelle Boin-Serveau

À l’intérieur de six pavillons distincts, quelque mille exposants ont répondu présents à l’invitation du Mido. Quarante pays issus des cinq continents ont pu bénéficier de la première vitrine européenne dans le domaine. Car le salon milanais est un moment incontournable pour tous les acteurs de l’optique; que la conjoncture économique soit peu reluisante ou non, le Mido détient l’art de ravir ses visiteurs.

Néanmoins, depuis un certain nombre d’éditions, les dirigeants du prestigieux salon international italien tentent de trouver une recette satisfaisante pour attirer davantage de visiteurs. Après être passé de 4 à 3 jours, du mois de mai à la mi-mars, et alors que le salon vient à peine de fermer ses portes, son président, Cirillo Marcolin annonçait que le prochain salon (version 2013) se tiendrait plutôt au début du mois de mars et que les journées de samedi, dimanche et lundi seraient privilégiées à la place des journées de dimanche, lundi et mardi, inaugurées durant la dernière édition 2012.

De fait, l’objectif du Mido 2012 était de permettre aux opticiens de ne pas déserter leur bureau le samedi, journée traditionnelle de magasinage. Malgré un achalandage satisfaisant cette année, environ 42 000 personnes (achalandage identique à celui de 2011), les visiteurs italiens ont été moins nombreux que d’habitude et la journée du mardi ne s’est pas soldée par le nombre escompté d’entrées. Pourtant, ils étaient tous là! Tous les grands acteurs du domaine de l’optique!

Sur un air de tendances

La tenue du salon en début d’année donne toujours une bonne idée des tendances de la mode qui se concrétiseront à l’automne… au Silmo. Cette année, le vintage persiste, mais il s’assume avec des variantes qui font appel à la diversité des matières.

Par exemple, en termes de matières, les fabricants ont mis leurs départements R&D sous pression. Silhouette donne du volume à ses branches, y imprime des motifs inspirés et y ajoute un manchon de titane qui flamboie comme de l’or! Chez le célèbre manufacturier d’acétate Mazzucchelli, on joue avec le bioplastique et dans l’empreinte écologiquement responsable.

Et puisque la nouvelle tendance surfera sur la fantaisie et l’ornementation débridées… on verra ainsi poindre des rivets et du denim sur les montures Diesel, témoins ostensibles de son ADN jeans. Les chanceux visiteurs du Mido ont aussi pu constater l’esprit particulièrement inventif de certains créateurs : les vieux stocks d’acétate que Dieter Funk utilise pour sa marque Sashee Schuster, le cuir des montures signées par Lucas de Staël, les lunettes en bois de Rolf ou encore le rouge pimpant et les ajouts woodstockiens de Vynil Factory, les rondeurs ultra design que Ron Arad a osées sur les montures PQ Eyewear, etc.

Enfin, si l’on en croit ce qui s’est exposé au Mido, le tortoise ne se déclinera plus en caramel et brun, mais plutôt en vert, bleu ou rouge… et le tigré félin éclipsera petit à petit les pigmentations tortuesques.

Des artistes sous les regards

À Milan, l’art se vit au quotidien. C’est pourquoi le Mido a innové cette année en organisant avec le groupe Dialoga Arte un événement artistique intitulé Visionaria.

Pendant les trois jours du salon, les artistes lombards tels que Gian Piero Gasparini, Andy, Willow, Leonardo Giacomo Borgese, ont pu réaliser entièrement leur œuvre d’art en direct. Disséminés dans les différents espaces de l’exposition, les créateurs ont livré une performance unique placée sous le thème de la vue et de la vision.

Et pour ajouter un peu de piment à cette saveur artistique, les visiteurs étaient invités à influencer le cours de la création en suggérant des modifications à l’œuvre « en action ». On peut apprécier les résultats des prestations artistiques à l’adresse Internet www.dialogaarte.com/eng/events13.html.

Marketing numérique

Marketing numérique
Par Isabelle Boin-Serveau

« J’ai dû sortir de ma zone de confort », nous a avoué l’opticienne Johanne Ross en évoquant sa présence sur le Web. Et vous? Trouvez-vous parfois que le monde change très vite et que les clients sont de plus en plus exigeants? Ce n’est pourtant qu’un début! Les technos rigides qui se sont mis sur la Toile « parce qu’il faut y être » n’ont pas fini de se désoler. Désormais, les détaillants ne doivent pas seulement bien y paraître, il faut aussi et surtout savoir y être efficaces.

Finis les sites aussi tristounets qu’une vitrine vide! Finies les informations statiques! L’heure du marketing digital a rejoint celui du contrat social avec des réseaux sociaux qui sont à la veille de faire la pluie et le beau temps. Car le consommateur s’est métamorphosé en « consomm’acteur », cet adepte imprévisible et susceptible d’inonder votre page Facebook de J’aime ou de ruiner votre réputation à une vitesse virale de propagation. Mais, évidemment, si vous n’existez pas encore sur la Toile, il est quand même probable que vous puissiez survivre dans le monde tangible…

Même Walmart change ses façons de faire des affaires. Il réoriente ses offres, réduit la taille de ses magasins et investit dans une présence en ligne pour tirer profit de cette manne numérique. Si ce géant du commerce de détail avait accusé un certain retard dans son activité sur le Web, il s’est bien rattrapé puisque, depuis l’automne dernier1, il a lancé quelque 3 500 pages Facebook pour les magasins de nos voisins du sud. Sur cette plateforme de partage de coups de cœur, les internautes américains n’ont qu’à indiquer leur code postal pour trouver la succursale près de chez eux, découvrir par la même occasion les promotions du moment et transmettre l’information à leur centaine d’amis!

Dans le domaine de l’optique, un joueur d’importance tel qu’Atol en France innove en utilisant autrement le numérique. En effet, la grande coopérative française d’opticiens qui fabrique également des montures, a mis sur pied « des projets de personnalisation partielle des montures de lunettes pilotée par l’internaute. Cette innovation se fait certes en ligne, mais c’est également un moyen de faire revenir les internautes dans les boutiques de la coopérative2 ».

Créateurs, manufacturiers et distributeurs communiquent en Web 2.0

En France encore, le créateur des montures J.F.Rey s’est solidement installé sur la Toile en visant aussi bien le grand public que les opticiens afin « de s’insérer dans une relation de proximité de longue durée ». Outre l’utilisation de la plateforme Facebook, l’entreprise marseillaise destine aux opticiens une foule d’outils et de renseignements accessibles en un clic : aides à la vente, argumentaires techniques, catalogues, médiathèques, information en temps réel, service après-vente, etc. Bref, une panoplie de modules qui lui ont valu les Trophées de la communication 2011 dans la catégorie Meilleur site Internet français de PME-PMI.

Plus près de nous, Isabelle Tremblay-Dawson de chez Transitions Optical indique que sa compagnie est bien présente sur le Web depuis 1997 « à titre de ressource pour les consommateurs et pour les professionnels de la vue ». Elle ajoute que « les consommateurs se tournent de plus en plus vers le Web comme principale source d’information en ce qui a trait à la santé des yeux et aux options de lunettes. C’est pourquoi Transitions Optical a “élargi sa famille de sites” ».

En 2005, jenencroispasmesyeux.ca est lancé en marge d’un programme d’éducation grand public. Résultats : jeux interactifs pour les enfants et sources d’information sont disponibles pour les enseignants et peuvent aussi être utilisés par les professionnels à destination de la clientèle. En 2006, sainevisionpourlavie.org est créé pour offrir de l’information pertinente sur l’importance de se protéger les yeux. En 2007, le site guidedelunettes.ca permet aux consommateurs de s’informer avant de se rendre dans les bureaux d’optique. De plus, le site offre l’opportunité aux professionnels d’ajouter un lien vers leur propre site.

« Nous investissons également dans la création de ressources en ligne pour les professionnels », mentionne Isabelle Tremblay-Dawson, avec le portail transitions.com/CanadaProfessionnel, opérationnel depuis 2002, et un deuxième, en 2011, destiné à héberger des cours de formation continue.

Bien sûr, Transitions Optical affirme sa présence dans les réseaux sociaux avec les mises en ligne d’une page Facebook pour le grand public en 2008 et, en 2011, d’une autre page à l’intention des professionnels : Les verres Transitions : Page sur la santé visuelle à l’intention des professionnels (Canada). Un compte Twitter est également disponible pour gazouiller aux États-Unis et au Canada. « Les sites des médias sociaux changent constamment; de nouvelles fonctionnalités sont régulièrement ajoutées et la terminologie évolue au jour le jour. C’est pourquoi nous prévoyons créer cette année un nouveau guide portant sur certaines des ressources numériques et mobiles récentes, y compris les applications qui s’utilisent sur place comme Foursquare, les sites offrant des aubaines de la semaine comme Groupon et des outils de marketing mobile comme les codes QR », conclut la directrice du marketing Canada.

Avec l’agence de publicité Precision, qui prend en charge le compte de WestGroupe, le site Evatik.com a décroché l’année de sa création le prix de site Internet remarquable du concours 2010 de l’IAC (Internet Advertising Competition) organisé par la Web Marketing Association. Depuis le début de l’année, la quinquagénaire (mais très à jour!) compagnie montréalaise a investi le Web de façon audacieuse en étant présente sur divers fronts : page Facebook, possibilité de suivre l’entreprise sur LinkedIn, compte Twitter et diffusion de vidéos sur YouTube. Les publications donnent de l’information sur les salons, sur les marques fétiches du groupe (Fysh UK et Kliik) et incitent les internautes à laisser des commentaires en leur proposant des cadeaux.

Georges et Phina portent des lunettes figure aussi parmi les distributeurs qui ont accru ou raffiné leur présence sur le Web. Le site a été revampé et s’est enrichi d’un compte Twitter pour communiquer avec les professionnels de la vue. Jennifer Laoun-Rubenstein, en charge des communications en ligne de l’entreprise familiale, est passionnée d’Internet et du potentiel marketing qu’il constitue. Pour les deux bureaux d’optique montréalais Georges Laoun Opticien, la jeune fille concocte depuis septembre 2010 une page Facebook très active où se sont inscrit les 329 adeptes qui valident sa communication par le fameux pouce levé J’aime: « La culture est très importante chez nous. Nous organisons deux événements par mois dans l’un ou l’autre de nos bureaux. Les gens qui viennent chez nous aiment notre façon d’être et de faire. Nous les accueillons sur notre page comme dans les boutiques. Ceux qui suivent notre compte Twitter ne sont d’ailleurs pas les mêmes que ceux qui commentent sur notre page Facebook », explique Jennifer Laoun-Rubenstein qui ne compte pas son temps consacré à alimenter le site. Pour l’entreprise montréalaise Georges Laoun Opticien, cette présence sur le Web illustre parfaitement ses valeurs basées sur l’engagement et la fidélité.

Des formules gagnantes

À Québec, Johanne Ross d’Opti Boutiq mesure aujourd’hui tout l’investissement que revêt le marketing numérique. « Je n’étais pas convaincue de l’utilité d’avoir un site, mais je me suis laissée convaincre par une jeune étudiante en marketing qui m’a fait découvrir tout le potentiel des réseaux sociaux », indique l’opticienne qui a attendu 2010 pour mettre en ligne le site de son bureau. Elle utilise davantage sa page Facebook, Une vision unique, que son compte Twitter en raison des possibilités visuelles que la plateforme autorise : « C’est un formidable outil pour communiquer avec le public et une belle vitrine pour transmettre les valeurs de notre entreprise. J’ai toujours créé des événements dans mon bureau, mais aujourd’hui, ces événements prennent une nouvelle dimension. » Le 8 mars dernier, Journée de la Femme, Opti Boutiq n’a reçu que des femmes pour les examens de la vue et les services de lunetterie. Chaque cliente a été comblée de cadeaux. Toutes ont été l’objet de clichés photographiques que l’on peut retrouver sur la page Facebook : « Elles étaient ravies de partager leur expérience vraiment unique! »

À Rimouski, la Clinique d’optométrie En Vue possède un site Web depuis 8 ans et a conquis les réseaux sociaux en novembre 2011. Brian Maguire, le directeur des opérations de la Clinique, avoue que le déclic s’est produit à l’occasion d’une formation marketing qu’il a suivie avec l’optométriste Hélène Côté. Cette dernière, fanatique de Facebook, assure les mises en ligne hebdomadaires de la Clinique et en profite pour partager de l’information pertinente sur la vue sous forme ludique. « Pour la première fois au mois d’avril, nous avons lancé un concours en collaboration avec le site du journal local L’Avantage. Cette initiative nous a permis de rejoindre des centaines de personnes! », rapporte Brian Maguire qui entend bien réitérer ce partenariat. Mais la page Facebook sert également à promouvoir auprès des internautes des événements très spéciaux tels que la prochaine tenue d’un trunk show Oakley dans les locaux de la Clinique. Brian Maguire en est convaincu, cette nouvelle façon de communiquer ouvre la voie pour aller chercher et fidéliser la clientèle.

Du rêve au cauchemar?

Aussi formidables que semblent paraître les histoires d’entreprises présentes sur Internet, les professionnels qui voudraient s’y risquer devraient le faire avec un accompagnement adéquat. Comme on l’a constaté, Johanne Ross est enthousiaste, mais très réaliste. Car l’implantation d’une présence sur le Web a un coût. Mais l’opticienne le déclare: « Je mets moins d’annonces publicitaires dans les journaux ou dans les Pages Jaunes! » Le budget marketing peut donc être juste déplacé vers ces nouveaux supports.

Cependant, la présence sur les réseaux sociaux exige qu’une personne soit dédiée à la mise en ligne (une à deux fois par semaine) des informations sur les événements, les concours ou les promotions. Il apparaît délicat de chiffrer réellement le coût d’une personne ressource dédiée à cette tâche. Chez Georges Laoun Opticien, à la Clinique En Vue de Rimouski ou chez Opti Boutiq, ce sont des passionnés dévoués qui ont pris en charge cette tâche exigeante. Johanne Ross et sa fille Stéphanie se partagent l’alimentation régulière de la page Facebook : « Pour nous, cela n’a pas été un problème parce que nous sommes toujours à l’affût des dernières tendances… et nous aimons ça! En plus, je peux maintenant partager ma passion de la photographie en ligne. »

Pour que cette communication numérique fonctionne bien, tous les membres de l’équipe œuvrant dans les bureaux d’optique doivent être solidement impliqués et doivent accepter de jouer le jeu. Un jeu qu’il faut jouer avec transparence et discrétion puisque l’identité publique des employés est exposée dans leurs profils et que ces derniers sont reliés à la page Facebook de l’entreprise. En effet, le marketing numérique peut prendre des allures inquiétantes.

« C’est une lame à deux tranchants », croit la propriétaire d’Opti Boutiq. Effectivement, il peut arriver que l’on perde le contrôle et que la gestion de la réputation demande des talents que les professionnels de la vue ne possèdent pas toujours. On se souviendra qu’à la suite d’un article de presse, Lassonde, le fabriquant des jus Oasis, a reçu les foudres des internautes pour avoir « persécuté » une petite entreprise dont le seul tort aura été d’appeler son savon Olivia’s Oasis. Aussitôt, plus de 400 commentaires désagréables ont entaché la page Facebook de Lassonde (qui détient quelque 30 000 adeptes!) et une gestion de crise a dû être mise sur pied pour tenter de rétablir la réputation du producteur de jus Oasis. Car même si la petite entreprise de Deborah Kudzman avait gagné sa cause devant les tribunaux pour continuer à utiliser le nom de sa marque, elle n’avait pas réussi à se faire rembourser les quelque 125 000 $ de frais d’avocats. À la suite des nombreuses protestations virtuelles, Lassonde a conclu une entente financière confidentielle avec la propriétaire d’Olivia’s Oasis qui s’en estime « satisfaite ».

Beaucoup d’entrepreneurs de petites ou moyennes entreprises ont peur de se lancer dans cette aventure du numérique. Mais au-delà de la peur (qui peut être contrôlée), il est bien avisé de retenir les services d’un consultant ou d’une agence de communication, autrement dit, de spécialistes rompus aux arcanes du Web social.

Puiser dans le pouvoir du bouche à oreille

Pour Micheline Bourque3, consultante en marketing et réseaux sociaux, formatrice et coach pour des petites entreprises, le Web entraîne une nouvelle façon de faire des affaires. Il ne s’agit pas que de technologie, car « les consommateurs ont changé leur façon de magasiner. » Les entreprises sont aujourd’hui en mesure de tisser des liens avec leurs consommateurs, mais « c’est un processus qui prend beaucoup de temps et qui demande un engagement à long terme afin que les adeptes deviennent des ambassadeurs ».

La dynamique actuelle est sociale « dans la mesure où les outils existent pour faciliter l’échange et le partage avec le Web 2.0. Mais il n’est pas obligatoire d’établir sa présence avec un site. Beaucoup de petites entreprises n’en ont pas et se servent des plateformes des réseaux sociaux». Idéalement cependant, la consultante conseille de concevoir la présence Web à très long terme : «La présence sur le Web n’est pas prête de disparaître. Aujourd’hui il faut être présent. Nous ne sommes plus dans le paraître avec des sites visuellement attractifs, maintenant, il faut être

Un changement de paradigme qui implique un engagement de la part des entreprises qui bâtissent leur présence en ligne : « Pour construire ces outils, c’est comme ériger une maison. On n’est pas obligé de tout faire tout de suite! On peut finir le sous-sol plus tard. » Micheline Bourque préconise un plan de développement étalé sur trois années avec un échéancier de réalisation pour l’adaptation aux différents outils.

Mais, le plus important demeure l’art de bien discerner les besoins de son entreprise : « C’est d’ailleurs la seule façon de mesurer la réussite ou non de l’utilisation de ces outils… Le nombre d’adeptes n’est qu’une façon de la mesurer, mais c’est plutôt le degré d’interaction (soit le nombre de commentaires) qui permet de la valider. Parce que fondamentalement, l’idée de Facebook est de susciter un engagement, une conversation, etc., et de développer une communauté. »

« Twitter est aussi un outil fantastique pour partager de l’information, mais il exige beaucoup plus de temps. C’est une question de choix », ajoute Micheline Bourque. Chaque réseau a ses qualités et doit être sélectionné en fonction de l’affinité de l’entrepreneur : « On peut également évaluer la meilleure plateforme selon les objectifs fixés et les ressources mises à disposition. » Il s’avère difficile d’être partout à la fois lorsqu’une équipe n’est pas entièrement dédiée au processus de marketing numérique.

En somme, utiliser le numérique consiste à savoir intégrer ces outils en fonction de l’identité même de l’entreprise : « Il est vrai que tout cela nécessite une planification car on ne se met pas sur les réseaux sociaux sur un coup de tête ! Le phénomène est encore relativement récent et nous ne sommes qu’au début de toutes les applications à venir. Et je crois qu’en général, tous les commerçants ont certainement intérêt à investir là-dedans. » De plus, l’adoption massive des appareils intelligents s’annonce de taille et assure un bel avenir au marketing digital. La révolution numérique est bien en marche…

1. Micheline Bourque. Web : http://www.michelinebourque.com/ LinkedIn : http://ca.linkedin.com/in/michelinebourque Skype : michelinebourque Facebook https://www.facebook.com/MichelineBourque.MarketingSurMesure Twitter http://twitter.com/MlleBourque Google+ : http://gplus.to/MichelineBourque

Comment les consommateurs perçoivent-ils leurs professionnels de la vue?

Comment les consommateurs perçoivent-ils leurs professionnels de la vue?

Les perceptions erronées sur les professionnels de la vue sont étonnamment communes, révèle un nouveau sondage effectué auprès des consommateurs par Transitions Optical, lequel suggère aux intervenants de la vue et de la santé une approche plus collaborative aux soins et à l’éducation des patients. Le sondage, effectué auprès de 1 016 Canadiens, a exploré les perceptions partagées par les consommateurs sur leurs professionnels de la vue, ce qu’ils pensent de l’importance des soins collaboratifs ainsi que les implications liées à la confiance des patients et de leurs habitudes d’achat.

Si une légère majorité des consommateurs (53 pour cent) estiment que les professionnels de la vue ont leurs intérêts à cœur, ils sont tout de même principalement perçus comme des gens d’affaires (44 pour cent) plutôt que comme des professionnels de la santé (40 pour cent). Une importante minorité (19 pour cent) croit même qu’ils diraient à un patient que sa vue a changé, simplement pour lui vendre des lunettes ou des verres de contact. Un autre 15 pour cent des Canadiens affirment ne pas croire que les professionnels de la vue ont leurs intérêts à cœur.

« Les résultats sont pour le moins surprenants et même difficiles à avaler dans certains cas, étant donné le dévouement de la plupart des professionnels de la vue concernant les soins prodigués aux patients », affirme Tim Schmidt, chef du Service des relations avec l’industrie et de l’éducation, de Transitions Optical au Canada. « Cependant, ils nous démontrent l’importance de l’éducation et nous incitent à nous assurer que les patients comprennent bien le rôle des professionnels de la vue et saisissent en quoi les services fournis leur sont bénéfiques. »

Selon le sondage, l’opinion des consommateurs sur leurs professionnels de la vue peut avoir un impact important sur leur loyauté.

La plupart des consommateurs (80 pour cent) ont correctement décrit le rôle de l’opticien dont la fonction principale est de vendre des produits d’optique. Cependant, certains ne savent pas faire la différence entre les tâches qu’exercent les opticiens et celles des autres professionnels de la vue. En effet, 45 pour cent pensent que les opticiens peuvent évaluer la vision et diagnostiquer les problèmes et les troubles de la vue. De tous les professionnels de l’optique, les opticiens sont les plus souvent considérés comme étant des gens d’affaires (68 pour cent). Ils sont aussi ceux qui sont le moins bien perçus, 27 pour cent des patients canadiens croyant même que les opticiens n’ont pas leurs intérêts à cœur.

La plupart des consommateurs (84 pour cent) ont correctement décrit le rôle de l’optométriste comme étant la personne qui évalue la vue et délivre les prescriptions de verres ophtalmiques ou de lentilles cornéennes. Par contre, seulement 64 pour cent comprennent que les optométristes peuvent déceler des maladies oculaires et seulement 62 pour cent ont précisé qu’ils pouvaient examiner les yeux pour identifier des maladies comme le diabète ou l’hypertension.

Le rôle des ophtalmologistes est assez bien connu, avec 85 pour cent des consommateurs décrivant correctement ces professionnels comme étant ceux qui font des chirurgies et 77 pour cent indiquant qu’ils peuvent prescrire et administrer des médicaments.

Presque tous (91 pour cent) les Canadiens sondés accordent une grande importance au partage d’information entre les professionnels de la vue et plus de la moitié (54 pour cent) considèrent extrêmement important que les professionnels de la vue communiquent avec eux et fassent part de leurs recommandations (diagnostic et traitement) à d’autres professionnels de la vue qu’ils ont consultés ou pourraient consulter.

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(Transitions – Tableau ci-après. MARCO, SI C’EST TROP LAID, DIS-LE MOI ET JE RENTRERAI LES DONNÉES POUR QUE TU FASSES MIEUX. MERCI)

                                                                                                                               

Perceptions des professionnels de la vue

 

Guidée Professionnel de la vue Ophtalmologiste Optométriste Opticien
A l’intérêt de ses patients à cœur 53% 66% 60% 30%
Se soucie personnellement de ses patients 45% 55% 53% 26%
Est une personne d’affaires 44% 26% 37% 68%
Professionnel de la santé qualifié 40% 79% 66% 20%
Me dirait que ma vue a changé pour me vendre des lunettes ou des verres de contact 19% 9% 21% 39%
N’a pas l’intérêt de ses patients à cœur 15% 10% 11% 27%
Aucune de ces réponses 14% 9% 9% 9%

Renoma : du véritable cousu main

Renoma : du véritable cousu main

En hommage à l’esprit mode et couture de la marque éponyme, la nouvelle ligne Renoma propose un système exclusif de fixation par fil.

Composant un véritable patchwork de métal, cette audacieuse technique d’assemblage de grande précision est une première en lunetterie et constitue un véritable défi.

Sans collage ni soudure, les pièces d’inox sont ajustées et fermement soudées par un tissage de fil nylon. Cette qualité de finition exceptionnelle propulse la ligne au rang de collection très haute couture, propice aux superpositions de métal, aux jeux de couleurs et aux effets mat/brillant.

Nikon lance un nouveau matériau 1.74 ultra-mince et ultra-résistant

Nikon lance un nouveau matériau 1.74 ultra-mince et ultra-résistant

Optique Nikon Canada a été le premier laboratoire optique à lancer les lentilles d’indice 1.74 en 2000. Son nouveau matériau 1.74 est encore plus résistant, avance l’entreprise. Les résultats de tests effectués par un laboratoire indépendant ainsi qu’à l’interne ont démontré qu’il est trois fois plus résistant aux fissures, trois fois plus flexible, et 50 % plus robuste que le 1.74 de première génération.

Pour ceux qui recherchent un verre optique particulièrement esthétique, Nikon offre les lentilles plastiques à ultra haut indice 1.74. Ce matériau ultra mince et léger procure une image d’aspect naturel et une lentille dont la courbure et l’épaisseur sont flatteuses.

Parce qu’il est 50 % plus fin que les lentilles standards de plastique, le matériau 1.74 permet aux clients les plus exigeants de porter n’importe quel type de lentilles, incluant maintenant la NL5AS Transitions®.

Les verres NL5AS Transitions sont proposés en gris et en brun, dans une sphère totale de +8.00D à -16.00D, avec cylindre de -4.00D. Les revêtements SeeCoat Plus, HCC ICE et HCC sont également proposés pour les lentilles surfacées. Le verre NL5AS Transitions bénéficie d’une protection UV400 intégrée et d’un confort visuel exceptionnel.

Impression FreeSign maintenant disponible au Canada

Impression FreeSign maintenant disponible au Canada

Rodenstock Canada lançait dernièrement au pays le verre Impression FreeSign. Il permet au professionnel de déterminer lui-même les trois principales zones de la lentille – proche, intermédiaire et éloignée – selon les besoins spécifiques du client.

FreeSign s’adapte également au format et à la grandeur de la monture et tient compte pour chaque client du vertex, de l’inclinaison et de la courbure. Cette prescription est établie à l’aide du programme Impression Consulting, un logiciel convivial qui fournit des résultats précis et complets en un court délai.

Les professionnels de la vue peuvent désormais adapter les prescriptions selon des usages spécifiques : un large champ périphérique pour les camionneurs, un plus grand champ visuel rapproché pour les comptables, une zone intermédiaire plus importante pour les conférenciers ou les professeurs qui se servent d’un lutrin.

Les verres Impression FreeSign s’adaptent parfaitement selon les besoins de chacun.

Une campagne de marketing réussie

Une campagne de marketing réussie

En juin 2011, COS a lancé un plan d’affaires conjoint avec Silhouette, le Joint Business Plan (JBP), qui visait à renforcer la position de COS et des professionnels de la vue dans l’environnement concurrentiel de l’industrie de l’optique. Cette campagne marketing stratégique de huit semaines avait pour but d’amener les consommateurs à se rendre chez les professionnels de la vue participants. COS a communiqué la promotion via une variété de médias, dont la radio et le Web. Les messages radio, les bannières Web, les courriels promotionnels et le référencement Web convergeaient vers un seul et même endroit : le microsite créé pour la campagne Soyeztransparent.ca.

Ce site offrait aux consommateurs la possibilité de se renseigner sur les produits Silhouette et sur les détails de la promotion, de télécharger un coupon rabais et de chercher les détaillants participants dans un localisateur de magasin en ligne. Durant la campagne, le microsite a enregistré près de 40 000 visites, générant le téléchargement de plus de 1 250 coupons. La compagnie a pu observer une augmentation des ventes de montures percées Silhouette de 17 % chez les comptes participants pour la période de mai-juin 2011, par rapport à celle de 2010. En plus de la campagne média, ces résultats s’expliquent par une motivation plus élevée chez les détaillants participants que chez les non-participants. « Les résultats ont été surprenants; dans le Web, le taux de conversion normal pour les coupons téléchargés est de 1 % pour tout produit et service confondu.  Pendant les huit semaines du JBP, nous avons enregistré un taux de conversion de 3,1 %, un succès pour cette campagne convergente. En effet, ceci démontre la capacité de COS à identifier et rejoindre le consommateur cible Silhouette en ligne et sur le reste des médias », explique le directeur du marketing chez COS, Manuel Magini.

Silhouette et COS félicitent tous les bureaux optiques qui ont participé au JBP à travers le Canada. Le prix du bureau d’optique le plus performant de la campagne revient à Ivan Optical, Ontario. Il gagne un voyage d’une semaine en Autriche pour visiter Salzbourg, Vienne et la manufacture Silhouette, dans la ville de Linz. La valeur de ce prix est de 4 000 $.

Ogi Eyewear distribuera directement ses montures au Canada

Ogi Eyewear distribuera directement ses montures au Canada

Ogi Eyewear vient d’adopter une nouvelle structure de distribution directe. La compagnie précédente Ogi Canada ne distribuera plus les montures au pays. Les commandes et envois seront dorénavant assurés par Ogi Eyewear North America.

« Au cours des trois dernières années, Ogi Eyewear a perfectionné sa distribution de produits. L’implantation d’un logiciel SAP nous a permis d’atteindre un taux d’excellence du service à la clientèle, évalué à 99 pour cent à l’échelle mondiale », précise Joe Tallier, vice-président des ventes mondiales chez Ogi Eyewear. « Aux États-Unis, notre service à la clientèle est vraiment hors pair et nous souhaitons importer au Canada cette excellence. Nous avons réussi à monter une belle équipe des ventes et sommes heureux de saisir l’occasion pour annoncer la nomination de Guy Boucher au poste de directeur des ventes pour le Canada. Sa grande expérience et sa réputation sans failles lui seront utiles dans la composition et la formation de notre nouvelle équipe des ventes. »

Ogi Eyewear North America distribuera auCanadales montures Ogi Eyewear, Ogi Kids, Seraphin et ScojoNew York.

Monika Schnarre dévoile sa collection solaire

Monika Schnarre dévoile sa collection solaire

Riche d’une expertise dans la haute couture en tant que mannequin, Monika Schnarre lance sa ligne de montures solaires. La nouvelle ligne éponyme comporte 11 solaires, dont la gamme varie du modèle hollywoodien « discrètement » voyant à la monture aviateur classique. Toutes les lunettes de la collection arborent la signature MS dans les tons de rose et de chocolat brun – ses couleurs fétiches –  et peuvent être dotées d’une prescription.

La monture MS 4700 donne le ton à cette ligne solaire. Voyant, mais pas trop, souligné par un motif finement découpé au laser sur les branches, le modèle convient parfaitement à la femme élégante, peu importe l’occasion.