Essilor crée un nouveau standard de protection des yeux contre les UV

Essilor crée un nouveau standard de protection des yeux contre les UV

Essilor annonce le lancement de Crizal UV, le verre correcteur qui protège le plus efficacement les yeux des rayons UV. Cette innovation est disponible au Canada sur les verres Crizal Sapphire UV, Crizal Forte UV et Crizal Sun UV, et sera étendue à toute la gamme des verres Crizal à l’été 2012. Essilor présente également le Eye-Sun Protection Factor (E-SPF), un nouvel indice destiné à sensibiliser les consommateurs à la nécessité de protéger leurs yeux contre les rayons ultraviolets.

La plupart des verres empêchent la transmission des rayons UV au travers de la face avant du verre. Mais, jusqu’à aujourd’hui, même les meilleurs verres ne protégeaient pas contre le danger des UV provenant de l’arrière et des côtés du verre, qui peuvent pourtant représenter jusqu’à 50 pour cent des UV nocifs. Essilor innove aujourd’hui avec Crizal UV, un verre doté d’un nouvel antireflet en face arrière, qui élimine la quasi totalité des UV reflétés vers l’oeil, tout en maintenant une parfaite transparence. Cette innovation pourra bénéficier à l’ensemble des porteurs de lunettes, quelle que soit leur correction, au quotidien, tout au long de l’année. Cette solution renforcée contre les UV est disponible autant sur les verres clairs que sur les verres solaires, avec Crizal Sun UV.

Par ailleurs, pour mieux sensibiliser les consommateurs à la nécessité de se protéger contre les UV, Essilor a développé un indice international de protection des yeux, l’E-SPF, semblable au système utilisé pour mesurer l’efficacité anti-UV des produits de soin de la peau et de protection solaire. Selon une étude IPSOS Omnibus récemment réalisée en Europe, plus de deux tiers des consommateurs ne savent pas que les verres correcteurs clairs peuvent protéger des rayons UV et plus de 90 pour cent d’entre eux reconnaissent l’utilité d’un indice de protection UV spécifique aux verres de lunettes. Ce système de mesure a pour vocation d’aider les consommateurs à comprendre le niveau de protection UV offert par leurs verres. Les valeurs de l’E-SPFvarient de 2 à un maximum de 25 pour les verres correcteurs clairs et peuvent atteindre 50+ pour les verres solaires. Avec un indice E-SPFde 25, les verres Crizal UV sont les seuls à offrir le niveau de protection le plus élevé dans la catégorie des verres clairs de tous les matériaux, à l’exception d’Orma (matériau organique avec indice de réfraction de 1,5). Ils devancent ainsi largement les autres verres du marché.

Le protocole Eye-Sun Protection Factor, développé et approuvé par des scientifiques indépendants, garantit une mesure objective du niveau de protection global apporté par un verre.

Une réussite toute en équilibre

Serge Paquet
Une réussite toute en équilibre
ParIsabelle Boin-Serveau

Parfois, Serge Paquet s’interroge sur ce qu’aurait pu être son existence s’il n’avait pas été accepté en optométrie. Il n’a malheureusement pas de réponse, mais cela ne l’empêche pas de se considérer comme très chanceux d’exercer une profession qu’il aime et « d’être à mon compte depuis pratiquement le tout début de ma carrière ». C’est vrai qu’en tant qu’entrepreneur, il faut souvent travailler davantage. Mais, il est aussi vrai que l’on se sent plus libre. « Et cette liberté-là, cela vaut de l’or! », s’exclame-t-il.

Serge Paquet, qui a grandi à Neufchâtel (ville de Québec), n’a pas suivi les traces de son père fonctionnaire, mais a bien compris l’importance de la valeur que représente le travail. Nul besoin de ressentir l’appel divin, pour construire les voies de son destin… Le jeune homme a plutôt été influencé par l’optométriste Léonard Noël, gendre d’un couple d’amis de la famille. « J’étais attiré par le côté mystérieux de la salle d’examen. Je suis allé le voir et il m’a tout montré. J’ai immédiatement aimé ça! » explique celui qui a été également séduit par les avantages de la profession libérale.

« Réussir ma vie »

À propos de ses rêves d’enfant, Serge Paquet confesse qu’il a tout simplement désiré réussir sa vie, autant sur le plan professionnel que familial, la famille gravitant au sommet de ses priorités. Au cégep, l’étudiant en sciences de la santé fait sa demande d’admission en optométrie. Refusé une première fois par l’École d’optométrie de Montréal, il ne baisse pas les bras et s’inscrit durant une année de transition en activités physiques avant de retenter sa chance : « Ce n’était pas une année perdue puisqu’on avait l’occasion de suivre des cours d’anatomie qui étaient d’ailleurs crédités, peu importe ce que l’on faisait après. » C’est durant la session d’hiver de son année de «transition» que Serge Paquet fait la connaissance des pentes enneigées de Whistler en Colombie-Britannique. L’année suivante, en 1992, l’École d’optométrie lui ouvre enfin ses portes mettant fin à ses incertitudes : « J’ai vécu là-bas quatre formidables années au milieu d’étudiants dont certains sont encore des amis que je fréquente régulièrement… Je suis quelqu’un qui entretient ses amitiés », ajoute celui qui rencontre avec une infaillible constance ses amis du secondaire.

Tout est clair dans l’esprit de Serge Paquet : à la fin de ses études en optométrie, il va s’établir à Québec, sa ville natale. En 1996, il travaille d’abord dans le bureau indépendant de Nathalie Picard à Charlesbourg : « J’étais à temps partiel, car il faut se rappeler que ces années-là n’étaient pas très fastes dans notre domaine. Je suis donc allé compléter mon horaire chez Sears à Lévis avec le Dr René Marchand. »

Les premières armes en affaires

C’est un représentant qui informera le jeune optométriste de l’intention de Walmart d’ouvrir des centres d’optique dans ses magasins. « J’ai tout d’abord pensé que c’était de la folie et qu’aucun professionnel ne voudrait travailler là. », convient-t-il. Néanmoins, la graine entrepreneuriale qui avait déjà germé dans son esprit balaiera ses ultimes réticences.

C’est ainsi qu’en 1997, à 26 ans, Serge Paquet fait l’achat de la concession Walmart des Galeries de la Capitale. Pour le conforter dans son choix, la rumeur (décidemment récurrente!) de l’époque répand l’idée que « le marché de l’optique est fini pour les indépendants et que les chaînes vont envahir le domaine à la grandeur du continent ».

La même année, le jeune optométriste rempli d’espoir et débordant d’énergie cumule les bonheurs en unissant sa destinée à celle d’une jeune ergothérapeute : «1997 a été une année fantastique! Je crois que pour devenir un entrepreneur, le meilleur moment pour se lancer est celui où l’on n’a pas encore d’enfants, pas de maison… autrement dit, celui où l’on a rien à perdre. Pour moi, tout a très bien fonctionné. J’ai pu rembourser l’argent prêté par mon père six mois plus tard!»

Des paris gagnés

Serge Paquet n’a jamais senti de regard réprobateur de la part de ses confrères par rapport à son exercice au sein d’une grande surface, et sans doute a-t-il coupé court à la controverse en répétant qu’il faisait « chez Walmart ce que le Dr René Marchand fait chez Sears! » De fait, son bureau, Optique de la Capitale, fonctionne très bien. En 2002, Walmart décide de quitter les Galeries de la Capitale pour s’établir dans le quartier en pleine expansion du boulevard Lebourgneuf. Serge Paquet réalise alors que son destin est « trop » dépendant de ce géant du commerce de détail. Pourtant, il signe à nouveau un bail de cinq ans, mais ouvre en parallèle la Clinique visuelle de l’Hêtrière à Cap-Rouge, à l’ouest de la ville de Québec. Son objectif? Conquérir une absolue liberté décisionnelle.

En 2007, Serge Paquet ne renouvelle pas son bail avec Walmart et établit son bureau un peu plus loin sur le boulevard Lebourgneuf : « Je ne pouvais pas m’agrandir dans cette structure… il fallait donc que je prenne le risque de m’installer ailleurs. » Un mouvement qui s’inscrit logiquement dans sa nécessité de demeurer maître de son destin. Encore une fois, son intuition va donner raison au jeune entrepreneur qui défiera les plus sombres pronostics comptables en augmentant son chiffre d’affaires la même année du déménagement. Cette année, le bureau de l’Hêtrière a été transféré sur la route Gauvin, dans un tout nouveau centre commercial à l’architecture design. Résultat : un autre pari gagné!

Serge Paquet évoque les besoins des baby-boomers pour expliquer la très bonne tenue des affaires dans ses deux bureaux, mais il croit surtout que c’est la qualité de son personnel et des professionnels, fidèles au poste depuis plus d’une décade, qui donne confiance à la clientèle : « Les gens sont plus constants qu’on ne pense. J’en ai eu la preuve avec la clientèle de Walmart qui m’a largement suivi. » En outre, les six jours d’examen, les trois soirs d’ouverture par semaine, le laboratoire et la disponibilité pour les urgences sont loin d’être étrangers au succès d’Optique de la Capitale.

Se détacher pour mieux revenir

Comme beaucoup d’entrepreneurs passionnés par leurs « bébés d’affaires », Serge Paquet a cru que la roue ne pouvait pas tourner sans lui. Cependant, en 2011, il a pris un nouveau risque en emmenant son épouse et ses deux filles, âgées de 12 et 9 ans, vivre l’aventure dans l’Ouest canadien. « Le but initial était de mettre nos enfants en immersion en langue anglaise durant une année », mentionne-t-il. Cependant, quelques mois avant de partir, il comprend qu’il ne pourra pas supporter une aussi longue séparation avec ses affaires. La famille optera pour un compromis de quatre mois qui aura le mérite de leur donner assez de temps pour expérimenter pleinement le mode de vie en Colombie-Britannique.

De retour de cette aventure, outre les bienfaits pour ses enfants, Serge Paquet retient le bénéfice d’avoir pu ralentir son rythme de vie. Il concède toutefois avoir travaillé trois jours par semaine et avoir gardé, à distance, un œil sur ses bureaux. « J’ai adoré tout ce temps libre que nous avions et toutes les activités de loisir que nous pouvions faire ensemble : vélo de montagne, golf, tennis, ski… Mais j’ai aussi réalisé que je ne suis pas fait pour ce style de vie à long terme. » Néanmoins, il a appris que son absence (pour une courte durée!) ne saurait mettre en péril ses affaires : « Tout cela est dû à mon équipe qui fait un travail extraordinaire. »

Une équipe qui va s’agrandir avec l’ouverture, prévue en mai, d’un troisième bureau. Parce que Serge Paquet est l’incarnation parfaite de la race des entrepreneurs, de celle qui veut croire que bâtir pour l’avenir, avoir une vision à long terme, c’est créer une richesse dans notre société. Et cette race n’a pas de raison de s’éteindre!

Les 5 essentiels en recrutement pour 2012

Les 5 essentiels en recrutement pour 2012
Rémi Lachance*, MBA, CRHA

Afin d’attirer et de retenir les meilleurs candidats, les entreprises ont intérêt à innover à travers leurs façons de recruter. Il est important qu’elles se différencient et que leur processus de dotation agisse tel un avantage concurrentiel.

  1. L’engagement

L’engagement doit être évalué à l’étape des entrevues et devrait par la suite faire l’objet d’un suivi tout au long de la progression de l’employé. En effet, lorsque l’engagement est faible ou inexistant chez un employé, il est ardu de le réanimer ou de le faire émerger en cours de carrière. Maintenir un effectif qui est composé d’individus ayant un bon niveau d’engagement envers l’organisation amènera un haut degré d’implication et de motivation. Cela rendra plus aisé l’amélioration de la rentabilité de l’entreprise, mais aussi le maintien d’un climat de travail sain.

  1. Hétérogénéité versus homogénéité des candidats

Une homogénéité de votre processus de dotation amène rigueur et professionnalisme, tout en soutenant la présence d’une éthique envers tous les candidats. Par contre, soyez vigilant à ce que votre processus de recrutement ne conduise pas constamment à recruter les mêmes profils et qu’il génère au final une homogénéité au sein de vos équipes. Les nouvelles tendances des ressources humaines sont à l’heure de la diversité des profils, permettant à l’entreprise d’acquérir et de faire valoir un capital de compétences variées.

  1. Qualité du poste

Intrinsèquement lié au rendement et à la rétention, le contenu des postes offert par une entreprise doit être de qualité, afin d’attirer les compétences souhaitées et le profil désiré. Les composantes de la qualité d’un poste sont diverses et vont plus loin que la rémunération et les conditions générales de l’emploi. L’entreprise doit examiner si ce qu’elle propose comme emploi comporte des tâches intéressantes, évolutives et qui accordent un sens clair quant au rôle et à la progression du poste dans l’organisation.

  1. Le Web et les réseaux sociaux

L’utilisation quotidienne d’Internet est à la hausse selon Statistique Canada, de même que la présence sur les réseaux sociaux. D’ailleurs, force est de constater que de plus en plus de candidats potentiels se retrouvent sur les divers réseaux sociaux : LinkedIn, Facebook et Twitter. L’apprentissage et l’utilisation de ces outils devient donc un incontournable, d’autant plus que plusieurs organisations recrutent avec succès, plus rapidement et à moindre coût.

Plus de 14 millions d’individus sur la planète affirment avoir déniché un emploi par les réseaux sociaux en 2011. L’effet viral, conjugué à la force du réseau, constitue une stratégie d’attraction puisque l’organisation gagne en visibilité auprès des chercheurs, à la fois actifs et surtout passifs.

  1. Recherche de candidature en continue

La recherche de candidature en continue se caractérise par la recherche active et la rencontre de candidats sans même que vous ayez un poste à combler. Il ne s’agit pas de simplement conserver les candidatures spontanées dans une filière et les sortir au besoin, mais davantage de rencontrer ces gens afin de valider les possibilités futures, leur réel intérêt pour votre entreprise et de créer un lien avec l’individu. L’avantage de cette stratégie est de pourvoir un poste rapidement en cas de besoin ou parfois même de recruter de manière proactive un individu qui démontre des compétences qui sauront contribuer à propulser votre équipe ou votre organisation.

Les gestionnaires ont parfois intérêt à « devancer » l’ouverture d’un poste, lorsqu’ils évaluent un candidat créatif ou innovateur, qui pourrait apporter une réelle valeur ajoutée pour l’organisation.

Différents outils pour vous faciliter la vie :

  • Faites une analyse et une réflexion sur votre processus actuel et vos méthodes et outils en place.
  • Sondez votre personnel, voire les candidatures qui sont impliquées dans votre processus, afin d’améliorer celui-ci et de mieux vous positionner.
  • Divers outils sont à considérer pour mieux recruter : plan de communication, plan d’attraction, microsite Web Carrière ou améliorer votre Marque Employeur en déployant des pratiques distinctives de gestion de vos ressources humaines.

Enfin, le recrutement actuel nécessite des efforts accrus puisque la rareté se fait sentir dans plusieurs domaines et régions. Le taux de réussite de vos processus augmentera si l’organisation effectue de la recherche active et accentue sa présence sur le Web et les réseaux sociaux. La réalité du marché de l’emploi ne permet plus aux organisations de demeurer passive et de simplement attendre la réception de candidatures intéressantes.

*Rémi Lachance, MBA, CRHA, est cofondateur de Proxima Centauri, une société-conseil en stratégies des ressources humaines, considérée comme avant-gardiste et distinctive. Elle a d’ailleurs été la première firme au Québec à offrir des services en matière de conciliation travail-famille jumelés à la méthodologie ROI. www.gestionproximacentauri.com  1 877-907-9624.

Restor, une lentille qui restaure la vision des presbytes

Restor, une lentille qui restaure la vision des presbytes
Dre Dominique Meyer1

« Une bonne idée franchit trois étapes. D’abord elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence. »

Arthur Schopenhauer

La génération des baby-boomers ne supporte souvent pas très bien l’insigne trahison de leur œil vieillissant représentée par l’apparition d’une presbytie qui n’épargne personne…

Certes, en matière de presbytie, les lunettes demeurent la solution la plus pratique, la plus simple, que les designers de mode ont d’ailleurs su récupérer dans un marché florissant. Plusieurs s’en accommodent, mais d’autres vivent une frustration quotidienne liée à ce nouvel handicap. De plus en plus de personnes recherchent une solution pour contourner cet obstacle devenu une source d’irritation et d’exaspération.

Les verres de contact dans leur version multifocale offrent une solution satisfaisante pour une minorité de la clientèle, les traitements au laser excimer de type presby-Lasik ne sont pas encore au point et ne le seront pas avant plusieurs années encore. Pour nos patients qui ne trouveront pas une solution acceptable dans la panoplie de possibilités actuellement disponibles, la chirurgie intraoculaire offre une alternative intéressante avec un taux de satisfaction dépassant les 95 %.

Une chirurgie qui a fait ses preuves

Depuis maintenant huit ans, la compagnie Alcon manufacture une lentille intraoculaire multifocale diffractive, la lentille Restor. Cet implant offre une acuité visuelle parfaite au loin et permet une acuité visuelle de près parfaite à 40 cm en raison de son point de focalité. La vision intermédiaire demeure très acceptable avec une acuité visuelle de 20/40 entre 60 et 80 cm.

Pour corriger chirurgicalement la presbytie, on procède à une intervention de cristallin clair, c’est-à-dire que nous pratiquons l’extraction du cristallin, lequel ne présente habituellement pas de cataracte, que nous remplaçons par une lentille permanente qui offrira au patient l’autonomie tant recherchée. Cette lentille intraoculaire demeurera dans l’œil du patient jusqu’à la fin de ses jours et on obtient généralement une grande stabilité visuelle. En effet, les changements réfractifs au-delà de 45-50 ans sont habituellement liés aux changements cristalliniens. En enlevant le cristallin on évite ce problème pour la plus grande satisfaction du patient.

Les précautions préopératoires

Le choix du candidat idéal doit toutefois faire l’objet d’une analyse judicieuse. Un patient ayant déjà subi une chirurgie par Lasik au préalable n’est pas le candidat idéal. En raison des aberrations cornéennes souvent présentes, combinées à une lentille diffractive, le patient pourrait être incommodé par des halos permanents.

Il faut également évaluer les besoins réels du patient, ses motivations, s’assurer que l’œil ne présente aucune pathologie et que les topographies cornéennes soient normales.

On doit aviser le patient des limites de la technologie : il ne s’agit pas de reconstituer un œil de 20 ans! On propose plutôt ici une qualité de vie qui répondra à plus de 90 % des besoins du client.

On doit prévenir le patient qu’il aura 50 % des chances de percevoir quelques éblouissements et halos le premier mois après la chirurgie, qui s’estomperont graduellement grâce au phénomène de neuro-adaptation. En fait, environ 1% des patients présenteront des halos dérangeants 3-4 mois après la chirurgie.

La lentille Restor permet une très bonne vision de près en condition mésopique; par contre ses performances baissent et peuvent limiter la lecture lors d’un manque de luminosité pour certains patients.

Autre chose à mentionner, la vision intermédiaire étant de 80 %, il sera suggéré pour certaines activités (par exemple, lire une partition de musique pour un pianiste) le port d’une légère addition de +1,00. Si le client potentiel accepte les quelques limitations de la lentille et que les paramètres physiologiques oculaires permettent son implantation, on peut alors procéder à la chirurgie en toute quiétude.

De façon habituelle, nous opérons l’œil non dominant en premier et procédons à la chirurgie du deuxième œil la semaine suivante. Il est inutile d’attendre davantage; le patient n’en serait qu’inconfortable en raison de l’anisométropie et de la multifocalité présente dans un seul œil. Le lendemain de la chirurgie du second œil, le patient est déjà très fonctionnel pour reprendre la plupart de ses activités régulières.

Le calcul de la puissance de la lentille intraoculaire étant fait à partir des données topographiques et biométriques du patient, il peut arriver dans 5 à 10 % des cas qu’une retouche au laser excimer soit requise quelques mois en postopératoire afin d’atteindre une réfraction autour de Plano. Le patient devra également utiliser pendant quelques semaines des gouttes antibiotiques et anti-inflammatoires pour compléter la guérison.

La lentille Restor a maintenant fait ses preuves. Les résultats sont plus que probants et la correction chirurgicale de la presbytie est en voie de devenir une procédure simple et standard qui peut convenir à une clientèle en quête de qualité de vie et de perfection.

On n’arrête pas le progrès… on ne peut qu’y participer.

1. Chercheure clinique, conférencière nationale et internationale, l’ophtalmologiste Dominique Meyer s’est désengagée de la RAMQ il y a 12 ans pour fonder à Québec l’Institut privé de chirurgie, au sein duquel elle consacre son expertise à la chirurgie réfractive par lentille intraoculaire ainsi qu’à la chirurgie esthétique des paupières. www.institutprivedechirurgie.com.

Découvrez les diffusions en direct

Découvrez les diffusions en direct
Par Camille Dg

L’avancée de la technologie a radicalement changé la manière d’organiser des événements. Alors qu’auparavant l’événement avait une vie éphémère, fixée dans le temps à un moment précis, on peut maintenant conserver des traces, donner une deuxième vie aux événements, grâce aux technologies numériques et aux médias sociaux. Tous y vont à coup de statuts Facebook, Twitter, Google Plus, photo, vidéos… mais un moyen permet de vivre un événement en direct dans le confort de sa demeure.

Internet ouvre les portes de l’événementiel Web

Un des moyens les plus en vogue pour agrandir de façon radicale la portée d’un événement est la diffusion en direct sur le Web. Cette pratique permet de faire vivre l’événement à ceux qui ne peuvent se déplacer, où qui habitent à une trop grande distance du lieu où il se tient.

Il peut donc paraître très attirant de se lancer dans l’aventure lors de l’organisation du prochain événement, mais il est très important de bien se préparer pour ne pas investir sans obtenir de résultats, car bien que la diffusion en direct engendre beaucoup moins de coûts qu’un tournage télévisuel, elle implique tout de même certains frais.

Une équipe chevronnée

Tout d’abord, il est important d’être bien équipé pour la diffusion. Si vous offrez une image de basse qualité, ou que le fil vidéo subit des interruptions et des problèmes, personne n’acceptera de rester installé devant son ordinateur pour assister à votre événement. Il faut donc faire appel à des experts en la matière, qui possèdent les connaissances et de l’équipement pour offrir une diffusion de haute qualité, à l’abri des problèmes techniques. C’est un aspect primordial qui est à la base d’une diffusion réussie. Ce n’est toutefois pas le seul qui détermine si les gens seront au rendez-vous.

Offrir un contenu de qualité

Outre l’aspect technique, il faut se questionner sur le contenu qui sera diffusé. L’événement est-il assez intéressant pour que les gens à la maison s’assoient devant leur ordinateur et le regardent? C’est LA question qu’il faut se poser avant même de penser à l’aspect technique. Pour valoir la peine d’être diffusée, votre diffusion doit présenter quelque chose d’intéressant, d’exclusif, d’inaccessible. Votre diffusion doit générer une discussion sur les médias sociaux entre les spectateurs.

Savoir réutiliser le contenu créé

Un autre avantage majeur de diffuser un événement en direct est le fait qu’en filmant l’événement, on crée du contenu de haute qualité qui pourra être réutilisé par la suite sur les médias sociaux. Un événement qui dure quelques heures pourra être découpé en capsules de 2 ou 3 minutes et utilisé comme contenu vidéo pendant les semaines ou les mois suivants. C’est pour cette raison qu’il est primordial d’assurer un contenu de qualité. La plupart des événements ne présenteront aucun intérêt pour les internautes s’ils sont présentés tels quels, avec une caméra fixe. Il faut leur offrir quelque chose de plus.

C’est à ce moment qu’entre en jeu la question de l’animation. Si on diffuse un événement en direct sur le Web, il est souvent une bonne idée d’employer les services d’un animateur ou d’une animatrice qui mettra de la vie dans la diffusion. Cela permet de réaliser des entrevues avec les organisateurs, les personnalités importantes et les invités de marque. Ce sont ces segments qui permettront de créer des capsules qui seront ensuite utilisées comme contenu sur les médias sociaux.

L’importance des relations publiques

Il est bien de créer une diffusion en direct, mais si personne n’en entend parler, à quoi bon? Les relations publiques doivent véhiculer le message, que ce soit par le biais de communiqué, d’envoi massif de courriels, d’invitations sur Facebook et Twitter. Les spectateurs doivent savoir à quel URL se rendre, à quelle heure aura lieu la diffusion et pourquoi ce sera intéressant à regarder.

Savoir bien positionner sa diffusion

Plusieurs sites Web permettent de diffuser gratuitement ou à petit prix comme Livestream et Ustream. Cependant, pensez-y : voulez-vous envoyer les internautes vers ces sites ou plutôt sur vos plateformes? Lors de la création d’une diffusion en direct, il est judicieux de choisir le lieu où sera le fil vidéo, ce qui décidera de l’URL où seront dirigés les internautes. Vous pouvez tout simplement déposer le fil vidéo en direct autant sur votre site Internet que sur votre page Facebook, pensez-y!

*Camille Dg est stratège médias sociaux pour diverses entreprises canadiennes et québécoises. Parallèlement, elle occupe des postes d’animatrice et de chroniqueuse à la télévision pour M.Net à MusiquePlus et LeLab à Vox. Elle est aussi journaliste pigiste pour plusieurs publications telles que SweetSpotQc, MagazineUrbain, Canoë.ca.

Ces multifocales qui séduisent les presbytes

Ces multifocales qui séduisent les presbytes
Par Isabelle Boin-Serveau

Avec un diamètre qui équivaut à la moitié d’un pouce (une dizaine de millimètres environ), ce petit disque de plastique attire sur sa minuscule surface les technologies les plus innovantes du secteur de l’optique et pèse plusieurs milliards de dollars sur le marché mondial d’une industrie relativement jeune et pleine de promesses. Pas étonnant que les plus grandes compagnies se livrent une bataille héroïque pour attirer des porteurs qui semblent de plus en plus nombreux à vouloir se libérer des lunettes.

Depuis que l’on a prêté à Léonard de Vinci (et même à Descartes!) l’invention de la lentille de contact par une immersion de la cornée dans l’eau, il a fallu attendre trois siècles de tâtonnements avant que l’ophtalmologiste allemand Adolph Eugene Fick ne mette au point des verres de contact en 1887. On est encore loin de la souplesse des lentilles d’aujourd’hui, car leur matière de fabrication, en verre soufflé, recouvre la totalité de l’œil et empêche un port prolongé. On attendra donc encore un demi-siècle, soit au seuil des années 1960, pour que les lentilles de contact souples sortent du génial cerveau tchèque d’Otto Wichterle. Ses libératrices lentilles en hydrogel ont commencé à envahir le marché à grande échelle et à séduire les consommateurs dès le début des années 1970.

État du marché

Au cours des quarante dernières années, les chercheurs des grandes manufactures ont peaufiné et raffiné les matériaux de fabrication. Hydrogels de silicone et polymères se sont déclinés en plusieurs générations afin de proposer aux porteurs, qui ont dépassé les 125 millions1 à travers le monde, des lentilles de contact les plus confortables possibles! Cependant, au-delà de la correction réfractive ou thérapeutique, les applications avant-gardistes laissent présager que les lentilles cornéennes ne seront peut-être plus aussi banales qu’il y paraît aujourd’hui, tant l’imagination des chercheurs nous plonge au cœur d’un futur digne des créations extravagantes des auteurs de science-fiction (voir encadré).

En 2010, dans le contexte d’une économie mondiale toujours vacillante, Robert W. Baird & Co., une firme américaine spécialisée en recherches financières2, a établi que l’industrie des lentilles de contact continue de progresser et qu’elle pourra même afficher une augmentation de 5 % sur le plan international. De fait, la masse planétaire de ce marché est estimée à quelque 6 milliards de dollars. Les projections de Global Industry Analysts, Inc. calculent que le marché atteindra 11,7 milliards de dollars en 2015.

Une poignée de compagnies se partage la généreuse tarte dont le leader, Johnson & Johnson qui obtient 44 %, suivi de Ciba Vision avec 22 % (à noter que ce dernier fait partie depuis 2011 du portefeuille d’Alcon), de CooperVision avec 16 % et de Bausch + Lomb avec 14 %. Enfin, selon le sondage effectué en 2010 par la firme Robert W. Baird & Co. auprès des professionnels de la santé, Ciba Vision semblait jouir de circonstances favorables du point de vue de l’innovation, alors que Johnson & Johnson confirmait sa position de leader.

Dans l’autre tarte, celle des porteurs, il apparaît que les lentilles à port quotidien recueillent la préférence à l’échelle mondiale (33 %) par rapport au port prolongé qui représente toutefois 21 % des ventes, suivies de près par les lentilles en hydrogel de silicone, telle que le révèle une étude réalisée en 2007 3. En 2012, le déplacement de la tendance vers les multifocales semble se concrétiser et convenir à de plus en plus de presbytes.

Multifocales = un marché gagnant

Marie-Pierre Lagrange, opticienne dans un bureau très achalandé de la rive sud, s’est prise de passion pour les lentilles cornéennes depuis quelques années et remarque que l’engouement ne s’essouffle pas pour ce mode de correction : « Il y aura toujours les personnes qui ne veulent rien savoir des lunettes. » Et il y a ceux qui jonglent avec les lentilles et les lunettes pour s’emparer du meilleur des deux mondes.

Même si la cohorte des 15-35 ans, parmi laquelle les sportifs amateurs ou non, constituent une clientèle « presque » captive, elle tend aujourd’hui à être remplacée par celle des baby boomers dont certains sont encore effrayés par une chirurgie et dont beaucoup tentent d’éviter le port de montures, signes ostensibles de leur âge… Mais cela ne veut pas dire que cette portion de la clientèle sera la plus facile à convaincre ou à combler! Marie-Pierre Lagrange estime que les jeunes presbytes qui se dirigent la première fois vers le port de lentilles de contact sont les plus délicats à contenter : « Ceux qui ont été habitués à voir clairement toute leur vie ont beaucoup de réticences à accepter certains compromis de netteté. » Car, évidemment, il faut toujours décider entre deux distances sur les trois qui prévalent en mode de vision parfaite. Peu importe, la forte population représentée par les plus de 45 ans dans les années à venir ne devrait pas laisser indifférent. Et pourtant…

… le marché des presbytes est souvent mésestimé par les professionnels de la vue. Une étude internationale a révélé que seulement 8 % des presbytes sur 500 personnes4 interrogées se sont vu proposer l’option des lentilles de contact pour corriger des problèmes de vision de près. Les deux optométristes auteurs de l’article publié dans Contact Lens Spectrum5 ajoutent que sur le site www.contactlenses.org, un nombre impressionnant de questions sur les lentilles multifocales sont posées par des internautes auxquels « on » a signifié que les multifocales n’étaient pas une option valable pour eux.

Le Centre for Contact Lens Research, affilié à l’école d’optométrie de l’Université de Waterloo au Canada, a publié un véritable ouvrage de référence à l’intention des professionnels de la vue, intitulé La correction de la presbytie en lentilles de contact perméables à oxygène6. Les auteurs mettent de l’avant que les presbytes représentent 50 % de la population des pays développés : « En supposant que les lentilles de contact soient adaptées de manière égale auprès de tous les groupes d’âge, 50 % des adaptations de lentilles de contact devraient être destinées à des patients presbytes. En tenant compte du fait que les lentilles multifocales ne conviennent pas à tous les patients, la majorité devrait quand même pouvoir être adaptée correctement. Donc, nous devrions nous attendre à ce que la moitié des presbytes porte des lentilles de contact multifocales, ce qui fait 25 % de toutes les adaptations. Au lieu de cela, une récente enquête internationale montre que 13 % des adaptations de lentilles de contact sont des lentilles perméables à l’oxygène, 77 % de celles-ci sont sphériques, et seulement 6 % sont multifocales. » Des chiffres particulièrement éloquents…

Descriptif de quelques multifocales

Grâce au progrès effectué sur le design des lentilles cornéennes, les multifocales offrent aujourd’hui un confort visuel inégalé pour les situations de tous les jours.

Les lentilles souples Acuvue® OasysTM for Presbyopia de la division Soins de la Vision Johnson & Johnson sont proposées en port d’un jour ou en port prolongé de deux semaines. Sa face externe présente des anneaux asphériques dont la forme  réduit les halos et les images en échos. Leur positionnement et  largeur varient en fonction de l’addition. Sa face interne est asphérique pour optimiser le centrage de la lentille. Les lentilles proposent trois additions : Low (0,75 à 1,25), Medium (1,25 à 1,75), High (>2,00). Pour chaque puissance d’addition, le profil et les zones de distribution ont été optimisées afin de tenir compte des variations pupillaires liées à l’âge et à l’éclairage.

Ciba Vision7 a sorti la gamme Air Optix® Aqua multifocal, aussi proposée en port d’un jour ou port prolongé d’un mois. Sa face postérieure est asphérique pour assurer un meilleur centrage. Sa face externe présente plusieurs courbes. Trois profils d’addition sont disponibles : Low (≤+1,00 D), Medium (+1,25 à +2,00 D), High (>+2,00 D).

PureVision Multi-Focal de Bausch + Lomb décline ses lentilles en deux additions à remplacement quotidien ou mensuel. Sa face interne est sphérique et la face externe asphérique avec une vision de près située au centre. Deux profils d’addition sont offerts : Low (jusqu’à +1,50 D), High (à partir de +1,75 D). Pour le profil Low, on remarque une zone centrale asphérique en vision de près et intermédiaire et une zone périphérique en vision de loin stabilisée. Pour le profil High, il existe une zone centrale stabilisée en vision de près, une zone asphérique en vision intermédiaire, et une zone périphérique stabilisée en vision de loin.

Enfin, CooperVision a sorti, il y a quelques mois, Biofinity® Multifocal qui offre une adaptation de quatre niveaux d’addition (+1,00/+1,50/+2,00/+2,50 D). Son principe est celui de la Balanced ProgressiveTM Technology (BPT) qui conjugue la monovision et des géométries concentriques et asphériques avec des géométries inversées. Le concept des géométries est le suivant : « D » pour distal avec sur la face externe une zone sphérique au centre de 2,3 mm pour la vision de loin, une zone asphérique pour la vision intermédiaire et une zone sphérique périphérique pour la vision de près ; et « N » pour near avec une zone sphérique de vision de près de 1,7 mm entourée d’une zone asphérique intermédiaire et une zone sphérique de loin.

Marie-Pierre Lagrange ne cache pas que les différents concepts proposés à l’heure actuelle sont en mesure de répondre aux demandes de tous les presbytes, des plus récents aux plus âgés.

Encadré

Contacts pour le futur

La réalité est en passe de devenir « augmentée » au cours des prochaines années (et même des mois à venir!). Cette réalité augmentée est d’ailleurs un nouveau syntagme dont la définition suit : « Elle désigne les systèmes informatiques qui rendent possible la superposition d’un modèle virtuel 3D ou 2D à la perception que nous avons naturellement de la réalité et ceci en temps réel8. » Pour mieux saisir cette explication un peu verbeuse, il suffira de se souvenir des scènes où Robocop amassait à l’œil de précieuses informations… Simpliste, mais peut-être efficace.

iOptikTM : lentilles et lunettes s’unissent en image

Au début du mois de janvier 2012, la compagnie américaine Innovega a présenté sa toute nouvelle technologie de réalité augmentée aux visiteurs du Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas. Il s’agit de lentilles de contact iOptik qui projettent des images en 3D sur l’iris, lesquelles sont ensuite visualisées sur la surface des verres de lunettes. L’affichage reproduit celui d’un écran 3D de 240 pouces situé à 3 mètres de l’individu. Les lentilles peuvent être connectées aux téléphones intelligents, aux tablettes et autres consoles. Innovega vise une clientèle jeune (15-35 ans) qui est déjà habituée à porter des lentilles de contact et qui est surtout déjà friande de cette réalité augmentée. Les applications apparaissent illimitées et d’après les fondateurs d’Innovega, Randall Sprague et Stephen Willey, leur technologie permet d’apprécier les images reflétées sur les lunettes tout en conservant un champ de vision normal. Ouf!

Des lentilles réceptives

Contrairement à l’exemple précédent, le chercheur Babak Parviz9, qui rassemble des passionnés au sein de son laboratoire situé à l’Université de Washington, tente de transformer les lentilles de contact elles-mêmes en écran lisible par le porteur! Il est parvenu à embarquer dans cette fabuleuse aventure une équipe de chercheurs de l’Université d’Aalto en Finlande. Il y a quelques mois à peine, Babak Parviz publiait dans le Journal of Micromechanics and Microengineering10 les résultats de la première phase.

Testé sur des lapins, le premier prototype de lentilles ne disposait que d’un seul pixel en attendant la centaine que prévoient atteindre les chercheurs. Car il en faudra beaucoup pour lire des courriels, jouer à des jeux vidéos, visionner Google Map, vérifier la programmation d’un cinéma, ou tout simplement naviguer sur Internet…

C’est par fréquence radio et via une antenne minuscule que s’établit la connectivité du système. L’énergie est transmise par une pile transparente qui contient une LED bleue (des diodes utilisées notamment dans la fabrication des écrans plats). D’autre part, les chercheurs envisagent la possibilité de relier les lentilles à plusieurs capteurs implantés dans certaines parties du corps. Des capteurs qui sauront transmettre en temps réel nos précieuses indications médicales à qui de droit.

Des lentilles qui surveillent notre santé

Depuis la date de publication de son article, en novembre 2011, Babak Parviz et toute son équipe ont franchi un pas de géant dans le développement de leur invention. En effet, ils sont associés à Microsoft Research pour créer une application commerciale qui va bientôt changer la façon de vivre de toute personne atteinte de diabète.

On pense à la révolution que ces lentilles vont occasionner dans la vie de tous les jours des diabétiques. Adieu les tests sanguins quotidiens indispensables pour contrôler la glycémie et mesurer le taux de sucre sanguin! Les lentilles intelligentes seront à même de mesurer le taux de sucre en puisant, grâce à ses capteurs, l’information directement dans leur environnement : les larmes. L’information sera ensuite transmise par l’antenne radio vers n’importe quel récepteur électronique, du téléphone intelligent à l’ordinateur en passant par la tablette. Éventuellement, l’information pourra même être transmise directement au médecin. À tout moment, le patient diabétique sera ainsi en mesure de vérifier sa glycémie.

Même si toutes ces réalités augmentées ne sont pas immédiatement adaptées (et adoptées par le plus grand nombre), il apparaît évident que le futur frappe rapidement à nos portes et que les possibilités offertes par ces petites pastilles rondes s’avèrent d’une taille insoupçonnée jusqu’ici. À suivre…

1. CONTACT LENS SPECTRUM. Rapport annuel 2004. [En ligne], [www.clspectrum.com/articleviewer.aspx?articleid=12733].

2. CONTACT LENS SPECTRUM. Rapport annuel 2012. [En ligne],

[www.clspectrum.com/articleviewer.aspx?articleid=105083].

3. CONTACT LENS SPECTRUM. Rapport annuel 2012. [En ligne],

[www.clspectrum.com/articleviewer.aspx?articleid=101240].

4. MORGAN et al, 2011. BENNETT, Edward S., HENRY, Vinita Allee. « Contemporary Multifocal Contact Lens Primer », [En ligne], [www.clspectrum.com/articleviewer.aspx?articleid=106646] (02 février 2012).

5. BENNETT, Edward S., HENRY, Vinita Allee. « Contemporary Multifocal Contact Lens Primer », [En ligne], [www.clspectrum.com/articleviewer.aspx?articleid=106646] (02 février 2012).

6. FONN D., WOODS C., SORBARA L. « Correction of Presbyopia with GP Contact Lenses » (2007), [En ligne], [http://cclr.uwaterloo.ca/].

7. MONROY, Joël. Les cahiers d’ophtalmologie. No 155.  [En ligne],

[www.contacto.fr]. Décembre 2011.

8. http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9alit%C3%A9_augment%C3%A9e

9. ACUITE, entrevue de Babak Parviz. [En ligne], [http://www.acuite.fr/articles.asp?REF=5812], 2009.

10. http://iopscience.iop.org/0960-1317/21/12/125014.

L’orthoptique canadienne commentée

L’orthoptique canadienne commentée
Par Jean Milot, M.D.

Traduction des citations par Edward Collister

N.D.L.R. : Professeur émérite de l’Université de Montréal et retraité actif, le DrJean Milot s’est immergé le temps d’une recherche dans les archives des revues médicales canadiennes pour nous livrer le climat d’une époque confrontée à l’apparition d’une nouvelle discipline paramédicale au Canada au milieu du siècle dernier : l’orthoptique. 

Avant-propos de l’auteur

Cette présentation forcément sommaire pourra sembler lacunaire à certains puisque je fais volontairement abstraction de la description des différentes méthodes orthoptiques, telles que l’euthyscope, le diploscope, le stéréoscope, le cheiroscope, l’amblyoscope, le synoptophore, l’orthofuseur, le visuscope, le pléoptophore, etc.

1ère partie : des origines à 1948

La naissance d’une discipline

L’histoire de l’orthoptique moderne commence à la fin du XIXe siècle. L’Europe, et tout particulièrement la France et l’Angleterre, joue à ce moment-là un rôle décisif dans la thérapeutique moderne du strabisme. Une des premières publications françaises, le Paris  médical fait mention de cette nouvelle profession spécialisée en précisant son rôle dans le traitement du strabisme :

« Souvent ce traitement [optique] ne suffit pas et il faut lui ajouter le traitement orthoptique ou gymnastique des muscles oculaires, pour aider au rétablissement de la vision binoculaire. »1 Édition du 2 octobre 1912.

Louis Émile Javal (1839-1907), célèbre ophtalmologiste français, est considéré avec raison comme le créateur de l’orthoptique moderne. En effet, il a été le premier à utiliser le stéréoscope pour neutraliser la suppression. Il faut ajouter qu’il a soutenu en 1868 sa thèse de doctorat qui portait sur la nature de la correspondance rétinienne anormale. En Angleterre, l’honneur revient à ClaudE Worth (1869-1936), qui a démontré la théorie de la fusion du strabisme de la façon la plus compréhensible. Pionnier dans le traitement orthoptique du strabisme, il a fondé la première clinique d’orthoptique du Royaume-Uni au Moorfields Eye Hospital.

Dans les publications canadiennes

1838 : au Windsor Western Hospital

À la suite de recherches dans les revues médicales canadiennes de l’époque, c’est au Dr John Peter Boley, ophtalmologiste du Windsor Western Hospital, que l’on doit la première publication2 dans laquelle il est question d’orthoptique.

Il est d’ailleurs scandalisé de constater que, trop souvent, certains médecins ne font que rassurer les parents en leur garantissant que leur enfant grandira sans strabisme. Alors que malheureusement, ce qu’ils considèreront comme une guérison ne sera à la puberté qu’un simple résultat esthétique :

« De tels hommes ne sont pas dignes de leur confiance et démontrent un manque flagrant de connaissances. » (trad.)

Le Dr Boley est l’un des premiers ophtalmologistes à se montrer positif aux traitements orthoptiques, sans pour autant exclure la chirurgie :

« Si l’enfant de trois ans ou plus a toujours besoin d’un traitement, alors une forme de traitement orthoptique peut être entreprise. Cependant, certaines conditions doivent prévaloir si un gain significatif est espéré. […] Si aucune amélioration n’est constatée après six mois de traitement orthoptique, alors la chirurgie est recommandée. » (trad.)

1940 : l’orthoptie a son journal3

Le sujet de l’orthoptique se développe rapidement. Il n’est donc pas étonnant de voir apparaître un nouveau journal dédié à cette nouvelle branche de l’ophtalmologie :

« Ce périodique a été publié pour la première fois en 1939. C’est la revue officielle de la British Orthoptic Society, récemment créée. » (trad.)

1940 : au Royal Victoria Hospital de Montréal

Aussi étonnant que cela puisse paraître, le prochain article4 de référence a été rédigé, non pas par un ophtalmologiste célèbre, mais bien par un brillant pathologiste qui disserte sur l’orthoptique comme si c’était de son ressort quotidien. Il s’agit du Dr Albert G. Nicholls, assistant pathologiste au Royal Victoria Hospital et au Montreal General Hospital. Il ira même jusqu’à préciser le rôle de l’orthoptique, rôle dont certains ophtalmologistes semblent en méconnaître la valeur :

« La valeur ajoutée de l’orthoptique, une forme de traitement par des exercices conçus pour éliminer le réflexe de loucher et pour rétablir la bonne vision stéréoscopique. » (trad.)

Les médecins trop occupés par les consultations médicales devront, selon lui, déléguer ces traitements à « un technicien spécifiquement formé, […] il ou elle, de préférence, une femme » (trad.).

Persuadé de l’utilité de cette nouvelle thérapeutique, il y va de cette suggestion, sans la moindre retenue :

« Un service d’orthoptique doit être créé dans chaque hôpital spécialisé dans le traitement des yeux ainsi que dans chaque grand hôpital doté d’un service d’ophtalmologie. » (trad.)

1941: Hôpital Saint-Sacrement de Québec

Aucunement convaincu de la valeur thérapeutique de ce traitement innovateur, le Dr Henri Pichette, ophtalmologiste de Québec ne se gêne pas pour affirmer que « les différents traitements médicaux et orthoptiques donnent vraiment bien peu de résultats. Seul le traitement chirurgical peut corriger à peu près tous les strabismes5 ».

1941: Hôpital Notre-Dame de Montréal

Il n’est pas étonnant que dans les années 40, on ait commencé à se poser des questions, toujours sur le même sujet. Dans l’Union médicale du Canada, le Dr Émile Blain médite sur la question et préconise que « l’orthoptique se cherche encore une définition universellement admise, mais on peut quand même penser, sans crainte d’erreur, que c’est une science physico-médicale ayant pour objet de corriger, au moyen d’exercices musculaires, les déviations latentes ou manifestes des axes visuels6 ».

Et le Dr Émile Blain n’hésite pas à ajouter cet étonnant  commentaire:

« La technique exige de la délicatesse et de la persévérance. On a déjà dit que l’orthoptiste idéal doit posséder, à la fois, le tact d’une femme, la minutie d’un astre, et la patience d’un ange. »

1941: Hospital for Sick Children de Toronto

L’orthoptique prend racine progressivement. Cependant, les ophtalmologistes l’acceptent avec une certaine réserve, comme en font foi les commentaires du Dr A. Lloyd Morgan de Toronto7 :

« La formation en orthoptique peut jouer un rôle important dans le développement de la vision binoculaire jumelée à la chirurgie, mais ce n’est pas une panacée. » (trad.)

1942: Winnipeg Children’s Hospital

Le Dr James McGillivray, ophtalmologiste du Children’s Hospital de Winnipeg est un véritable adepte de cette science nouvelle et il livre plusieurs suggestions :

« Si la vision binoculaire doit être restaurée, il est essentiel que l’enfant ait une vision normale dans chaque œil. À cette fin, nous utilisons une forme d’occlusion sur l’œil sain. Un bandage ne doit pas couvrir l’œil pour plus d’un mois sans un suivi. Lorsque la situation est rétablie, le patient est prêt pour un traitement orthoptique. Assis devant le synoptophore, il porte sa correction.8» (trad.)

Ou encore :

« L’orthoptiste doit faire une tentative pour la fusion. Mais si la fusion n’est pas réussie, le résultat cosmétique vaut la peine. Dans les faits, la vision binoculaire ne veut rien dire pour l’enfant ou le parent. » (trad.)

1942: Winnipeg Children’s Hospital

Le Dr F. A. Macneil, également ophtalmologiste au Children’s Hospital de Winnipeg qui a participé à la table ronde avec son confrère McGillivray cité précédemment, met en garde contre certains praticiens déviants qui « souvent produisaient des affirmations de résultats exagérées ou non fondées. Cette pratique mettait en cause la pratique de l’orthoptique9 » (trad.).

1943 : Hôpital Sainte-Justine de Montréal

Déjà en 1943, le Dr Jean Mignault, ophtalmologiste à l’Hôpital Sainte-Justine, confirme l’usage des traitements orthoptiques dans cet établissement10 :

« Ici entrent en jeu tous les modes de traitements orthoptiques pour renforcer le muscle déficient avant qu’il ne soit trop tard et que l’on ne doive recourir à une intervention chirurgicale. »

« Ici le rotoscope entre en jeu. L’exercice va durer environ 10 minutes et sera limité par l’endurance de l’enfant, quitte à augmenter la durée lorsque l’enfant sera plus habitué au traitement. On répètera ces exercices deux ou trois fois par semaines. On peut ainsi faire revenir ces enfants pendant 6 à 8 semaines. Puis on les laissera se reposer quatre semaines, quitte à reprendre le traitement durant une autre période de 6 à 8 semaines. »

1945 : Hospital for Sick Children de Toronto

Depuis 1941, le Dr A. Lloyd Morgan, ophtalmologiste au SickKids de Toronto ne semble pas avoir encore changé d’opinion sur l’orthoptique et demeure méfiant envers ceux qui y ont recours :

« L’utilisation d’instruments tels que le synoptophore, l’orthofuseur et l’amblyoscope ne pourront guérir le strabisme. En fait, leur utilisation sans discernement peut même aggraver la situation. Plusieurs croient que la formation orthoptique peut corriger un mauvais résultat de chirurgie. C’est une attente trop élevée.11 » (trad.)

Et il met en garde contre le charlatanisme relié à certaines pratiques :

« Malheureusement, ‘l’entraînement musculaire’ est une pratique largement répandue chez les groupes non-médicaux et il s’agit d’un moyen pour extraire d’importantes sommes d’argent au public. […] L’image de l’orthoptique a, par conséquent, souffert. » (trad.)

« Nous avons tous vu les échecs du soi-disant entraînement musculaire et plusieurs d’entre nous sont très sceptiques sur la valeur de l’orthoptique […] Lorsqu’il sera parfaitement compris par la profession que l’orthoptique n’est qu’une étape dans le traitement des yeux qui louchent, elle sera acceptée par un plus large groupe de praticiens. » (trad.)

Son opinion demeure malgré tout formelle :

« La formation orthoptique occupe une place importante dans le traitement du strabisme. Le bon diagnostic est essentiel et lorsqu’il n’est pas fait, les résultats peuvent être décevants […] Lorsque la profession aura bien compris que l’orthoptique n’est qu’une étape dans le traitement des yeux qui louchent, son acceptation sera plus entière. » (trad.)

1946 : Vancouver General Hospital

Le Dr Charles E. Davies, ophtalmologiste au Vancouver General Hospital a participé, en 1939, à la fondation de la première école d’orthoptique au Canada avec la collaboration d’une orthoptiste déjà formée au Royal Westminster Ophthalmic Hospital de Londres :

« L’orthoptique n’est peut-être pas la réponse définitive, mais elle offre une approche fondée sur une méthode scientifique.12 » (trad.)

1948 : Hospital for Sick Children de Toronto

L’ophtalmologiste A. Lloyd Morgan et Elisabeth Pearce, orthoptiste au Hospital for Sick Children, reviennent encore sur ce problème d’imposteurs à Toronto et nous préviennent contre cette escroquerie :

 «On a constaté certains patients qui avaient reçu un traitement orthoptique dans d’autres cliniques, deux à trois fois par semaine, sans noter d’amélioration. Ce type d’intervention porte le public à croire que l’orthoptique n’est qu’une illusion.13 » (trad.)

1. MONTHUS. A. Le strabisme et son traitement. Paris médical. no 41, septembre 1912 : 333-337.

2. BOLEY, J. P. Squint. The Canadian Medical Association Journal. Vol. 39, (6). Dec. 1938 : 560-4.

3. Unknown author. The British Orthoptic Journal. The Canadian Medical Association Journal. Vol. 43, (2). Dec. 1940 :167.

4. NICHOLLS, Albert G. Orthoptics and Orthoptists. The Canadian Medical Association Journal. Vol. 43, (5). Nov. 1940 : 475-6.

5. PICHETTE, Henri. Traitement chirurgical du Strabisme. The Canadian Medical Association Journal. Vol. 44, (1) Jan. 1941 : 84.

6. BLAIN, Émile. Orthoptique et strabisme. L’Union médicale du Canada. Vol. 70. Avril 1941 : 362-9.

7. LLOYD MORGAN, A. Surgical Treatment of Strabismus. The Canadian Medical Association Journal. Vol. 45, (6). Dec. 1941: 500-4.

8. MCGILLIVRAY, James. Orthoptic Treatment of Strabismus. The Canadian Medical Journal. Vol. 46, (3) Mars Mar. 1942 : 265-7.

9. MACNEIL, F. A. Some Observations on the History of Orthoptics. The Canadian Medical Association Journal. Vol. 46, (3). Mars Mar. 1942 : 268-9.

10. MIGNAULT, Jean. Strabisme et Rotoscope. Les Annales médico-chirurgicales de l’Hôpital Sainte-Justine. Vol. 4, (2). Mars 1943 : 133-43.

11. LLOYD MORGAN, A. Value of Orthoptics in Treatment of Strabismus. The Canadian Médical Association Journal. Vol. 52, (5). May 1945: 498-500.

12. DAVIES, C. E. Orthoptic Treatment in Convergence Insufficiency. The Canadian Medical Association Journal. Vol. 55, (1). July 1946 : 47-9.

13. LLOYD MORGAN, A. M.D. and PEARCE Elisabeth. D.B.O. Orthoptics : Some Notes on the Orthoptic Clinic with Evaluation of Results. Transactions of the Canadian Ophthalmological Society. Vol. 1. Jun. 1948 : 113-5.

Un site irREYsistible

Un site irREYsistible

Si la marque marseillaise J.F. Rey est fréquemment récompensée dans les plus prestigieux salons internationaux pour son design créatif, c’est bel et bien pour son activité marketing qu’elle se fait aujourd’hui remarquer.

En effet, la nouvelle formule de son site Web www.jfrey.fr s’est vue récompensée par les «Trophées de la Communication 2011» dans la catégorie Meilleur site internet français de PME-PMI, pour la qualité des services proposés, son ergonomie et son design.

Cette récompense vient saluer la qualité du travail de l’équipe Marketing & Communication du designer, qui propose ainsi un outil multicible de grande qualité à ces nombreux fans.

Outre un espace grand public et un second réservé aux partenaires de la presse, Il intègre également (et c’est là où réside l’originalité) un espace pro exclusivement réservé aux points de vente du monde entier, qui leur permet de profiter d’une grande panoplie d’outils de travail et d’aide à la vente destinés à les accompagner dans leur quotidien.

Otto Kern se lance dans la fibre de carbone

Otto Kern se lance dans la fibre de carbone

La célèbre marque allemande Otto Kern, connue mondialement pour ses parfums, lignes de vêtements et accessoires de mode, vient de lancer sa nouvelle ligne de montures percées en fibre de carbone et titane.

La fibre de carbone est un matériau léger et résistant utilisé en aéronautique, notamment dans la construction de l’Airbus A380 ou la fabrication des ailes de navettes spatiales. Les qualités de cette fibre sont maintenant utilisées dans la confection de montures de lunettes afin de leur donner encore plus de légèreté et de robustesse

La collection Otto Kern propose des branches en carbone épurées et un design avant-gardiste en deux couleurs : noir et gris clair. Le tissage de la fibre de carbone donne l’illusion d’une image holographique en trois dimensions. Les tenons et le pont en titane sont proposés dans différents styles et couleurs. De plus, pour obtenir une meilleure tenue et plus de souplesse, les branches sont renforcées par une tige de titane.

Un large choix de formes de verres de présentation permettra aux professionnels de la vue de rejoindre une vaste clientèle. Le montage sans vis ne comporte aucune difficulté particulière pour les laboratoires et assure une très bonne stabilité aux verres.

Les montures Otto Kern sont assorties d’un étui et d’une garantie de deux ans. Optique Vision 2000 en assure la distribution au Canada.

Une soirée qui rapporte 110 000 $

La Fondation des maladies de l’œil a récolté 110 000 $ à l’issue de la 15e édition de son souper-spectacle au profit de la recherche sur les maladies oculaires. L’événement, qui comptait aussi un encan-bénéfice, s’est déroulé le 22 novembre dernier au Théâtre du Capitole de Québec sous la présidence d’honneur de José Adam, président de Stéréo Plus Bouvier.

Cette activité de financement permettra de soutenir plusieurs projets de recherche sur les maladies oculaires ainsi que des activités de prévention et de sensibilisation comme le programme « Participe pour voir ». Pour de plus amples renseignements visitez le site www.mesyeuxjyvois.com.