Hoya lance Alliance

Hoya lance Alliance

Hoya Vision Care Canada vient de lancer Alliance, une toute nouvelle lentille numérique progressive dont le design et la prescription se trouvent sur la face arrière – une première dans sa ligne de produits. S’ajoute à cette lentille l’utilisation d’un matériau de pointe et la technologie des antireflets.

Hoya s’est notamment fait connaître par son design de lentille breveté iD, intégrant une technologie de double surface, et par sa technologie TrueForm, toute récente dans sa gamme de lentilles iQ. Ce procédé marie les éléments progressifs sur le devant du verre à un surfaçage free-form à l’arrière. Le nouveau verre Alliance complète ainsi parfaitement la gamme des lentilles numériques de Hoya en comblant le vide qui existait entre les TrueForm et les free-form.

En tenant compte des mesures propres à chaque patient, la lentille Alliance est réellement personnalisée. Le design repose sur trois prises de mesure différentes : l’angle pantoscopique, la distance verre-œil et l’angle panoramique. Bien que ces mesures avancées ne soient pas requises (des valeurs par défaut seront utilisées si non fournies), elle peuvent être ajoutées à la commande afin d’optimiser la prescription lors de l’ajustement d’une monture spécifique.

« L’un des nombreux avantages du design de ces lentilles est la très large gamme de matériaux à laquelle il peut convenir, contrairement à nos autres lentilles free-form. De plus, nous pouvons offrir l’option de la polarisation pour chaque indice », précise Maria Petruccelli, directrice du marketing chez Hoya Vision Care Canada. Les consommateurs pourront également bénéficier des revêtements Super Hi Vision AR et d’un service de laboratoire de qualité supérieure. La lentille est offerte avec deux hauteurs d’ajustement au choix : 18 mm pour l’Alliance et 15 mm pour l’Alliance Mini.

SeeCoat Plus pour un plus grand nombre de lentilles

SeeCoat Plus pour un plus grand nombre de lentilles

Le revêtement SeeCoat Plus remplace officiellement le SeeCoat sur toutes les lentilles stock et surfacées d’indices 1.50 à 1.74.

Les propriétés antistatiques de SeeCoat Plus préviennent la formation d’électricité statique et, du même fait, l’accumulation de poussière et autres particules sèches sur les surfaces de la lentille.

Grâce à son revêtement nano-flex ultra robuste et à la technologie IFC (Contrôle des franges d’interférence), le SeeCoat Plus est plus résistant aux égratignures et procure en moyenne moins de variations de couleurs dans le reflet résiduel.

Il offre les avantages de la meilleure technologie de revêtement de lentilles et assure le plus haut niveau de protection de lentilles sur le marché.

Promotion solaire d’hiver

Promotion solaire d’hiver

Les professionnels de la vue savent mieux que quiconque que la protection visuelle contre le soleil ne se limite pas à l’été. Afin d’encourager leurs patients à être  vigileants tout au long de l’année, Vision-Ease Lens vient de lancer une promotion solaire d’hiver en partenariat avec Riverside Opticalab à Ottawa, Superlab à Montréal et AN Optical à Waterloo.

Cette promotion, qui prendra fin le 31 mars 2012, offre aux professionnels de la vue une chance de gagner des prix chaque mois et, en vendant les lentilles polarisées Coppertone®, au grand prix final.

Les professionnels sont automatiquement éligibles aux prix mensuels en s’inscrivant à la promotion et en visionnant un bref vidéo éducatif sur les dangers des rayons solaires et sur les avantages des lentilles polarisées Coppertone. Chaque paire de lentilles Coppertone vendue donne droit au grand tirage final.

Le matériel éducatif promotionnel est disponible en français et en anglais. Les professionnels qui souhaitent en savoir plus sont invités à se rendre sur les sites www.riversideopticalab.com/ et www.superlabmtl.com/ puis à examiner le matériel éducatif et retracer leur commande Coppertone.

Lancées en octobre 2007, les lentilles polarisées Coppertone bloquent à 100 % les rayons UVA et UVB et offrent plus de protection que les lentilles ordinaires contre les rayons à haute énergie visible. Elles sont proposées dans les teintes de gris ou de brun.

Un carnet de santé visuelle à la fois beau et pratique

Un carnet de santé visuelle à la fois beau et pratique

La compagnie DrPatch a conçu un carnet original qui permettra à vos clients de garder l’œil sur leur santé visuelle. On y trouve de magnifiques dessins de l’anatomie de l’œil, des données sur les prescriptions, des pages pour prendre des notes diverses (montures, lentilles cornéennes, rendez-vous, points à suivre pour une bonne santé visuelle) ainsi qu’un lexique de termes scientifiques et une pochette pratique pour insérer les prescriptions.

Ces éléments sont soulignés par un graphisme original qui encouragera les utilisateurs à apporter leur carnet avec eux lors d’une consultation. Et si vous y apposez votre logo et vos coordonnées, vous le transformerez en un excellent outil promotionnel. La mise en page soignée et le graphisme attrayant en font un atout qui fidélisera votre clientèle.

DrPatch a créé deux livrets différents de 24 pages : Coup d’œil, pour les enfants, et Visionnaire, pour les adultes.

Pour plus de détails, consultez le site http://www.cache-oeil.com.

REER vs RRI : comment muscler votre fond de retraite?

REER vs RRI : comment muscler votre fond de retraite?
Par Manon Robert*

Ce début d’année représente un moment opportun pour réfléchir à votre stratégie fiscale personnelle. À cette fin, le REER (Régime enregistré d’épargne-retraite) demeure encore l’une des stratégies les plus efficaces pour réduire votre taux d’imposition. Toutefois, si vous faites partie de ces contribuables à revenu élevé, vos cotisations au REER demeurent limitées et, ce faisant, votre revenu de retraite risque également de ne pas vous procurer un revenu adéquat pour maintenir votre niveau de vie actuel une fois la retraite venue. Heureusement, il existe une autre façon d’optimiser votre revenu de retraite grâce au RRI.

Qu’est-ce qu’un RRI?

En fait, il s’agit du Régime de retraite individuel. Ce régime à prestation déterminée offre des avantages fiscaux intéressants et permet à terme, de planifier votre revenu de retraite. Il est habituellement établi pour un seul participant et généralement mis sur pied pour des professionnels ou des propriétaires d’entreprises constituées en sociétés.

Un des principaux avantages pour le participant est de permettre des cotisations supérieures à celles du REER. Comme ces contributions sont versées par l’entreprise, elles sont considérées comme des dépenses admissibles aux fins de l’impôt, de même que les coûts associés.

Le RRI vous convient-il?

Le RRI représente donc une solution intéressante pour les actionnaires d’entreprises. Ce régime convient particulièrement aux personnes âgées de 40 à 70 ans dont le salaire annuel est supérieur à 75 000 $.

Si votre objectif est de maximiser votre épargne en vue de la retraite et que vous rencontrez les critères d’admissibilité au RRI, vous et votre société avez la possibilité de bénéficier d’avantages fiscaux intéressants.

Dans les faits, toutes les cotisations pour services courants et futurs à votre régime sont déboursées par votre entreprise et visent à financer vos prestations de retraite prédéterminées. Les contributions versées au RRI permettent de bénéficier de déductions fiscales plus importantes par l’entremise de votre société que celles que vous offriraient vos cotisations personnelles dans un REER. Autres avantages, ces cotisations ne sont pas assujetties aux charges sociales.

Tout comme le REER, les cotisations s’accumulent et profitent de l’intérêt composé, et ce, à l’abri de l’impôt. Fait important, comme ce régime constitue un patrimoine autonome et distinct, il est par conséquent insaisissable.

Pour illustrer ce qui précède, voici l’exemple d’un propriétaire d’entreprise constituée en société depuis 1991, âgé de 50 ans, ayant mis en place un RRI en 2011 et déclarant un salaire sur feuillet T4 de 100 000 $ :

Dans le cas d’un REER, ce dernier serait éligible à une cotisation de 18 000 $, soit le maximum permis par l’Agence de revenu du Canada qui représente 18 % de son salaire déclaré de l’année précédente (à noter que la cotisation maximale à un REER pour 2011 est fixée à 22 450 $). En ce qui a trait au RRI, sa cotisation admissible est de 24 495 $, soit un surplus à sa caisse de retraite de 4 495 $ pour l’année en cours.

Contrairement au REER, le RRI fait appel à une formule pour calculer le montant précis de la rente qui sera versée à la retraite. De concert avec un conseiller financier, un actuaire analysera votre situation en tenant compte de votre âge, de l’historique de vos revenus et de vos années de service passées dans votre entreprise.

Contributions supplémentaires pour services passés

Dans certains cas, il est possible d’effectuer des contributions supplémentaires pour les années de service passées, c’est-à-dire le nombre d’années depuis que le participant est au service de l’entreprise. On peut habituellement provisionner le service passé depuis 1991, cependant des règles plus restrictives s’appliquent au provisionnement des services passés avant 1991.

Suite à l’évaluation actuarielle des services passés, le participant dans notre exemple a été en mesure de racheter 360 000 $, lequel a été comblé par le transfert d’une portion de son REER existant ainsi q’une contribution de son entreprise. Cette stratégie lui a permis de planifier une  rente de retraite annuelle prédéterminée de 140 000 $.

Les avantages supplémentaires du RRI

L’employeur peut assurer un rendement minimal de 7,5 % par an à la caisse de retraite. Le régime doit faire l’objet d’une évaluation actuarielle tous les trois ans afin d’identifier la valeur des prestations et les écarts entre la cible de 7,5 % et le rendement réel. Si le rendement de 7,5 % n’est pas atteint, il est possible de combler le déficit du régime par une cotisation spéciale et déductible de l’entreprise. Par contre, si le régime produit des excédents (rendement supérieur à 7,5 %), les cotisations devront être temporairement suspendues jusqu’à ce que celui-ci soit totalement utilisé.

Le 22 mars 2011, certaines modifications à la structure des RRI ont été proposées. Les cotisations au titre de services passés devront venir d’abord du REER plutôt que d’une cotisation déductible de l’entreprise, réduisant ainsi certains avantages fiscaux du régime.

Points importants

Les frais de mise en place d’un régime varient de 3 500$ à 4 000 $ selon le cas. Par la suite, tous les 3 ans, ces coûts varient de 1 250 $ à 1 800 $.

Outre ce qui précède, voici d’autres avantages du RRI :

        Une dépense exceptionnelle déductible qui réduit les profits de la société, donc moins

        d’impôt à payer;

        La rente de retraite peut être versée sans réduction, dès l’âge de 60 ans;

        Possibilité d’injecter des sommes supplémentaires pour des prestations de retraite

        anticipée (avant l’âge de 65 ans).

Comme la prestation de retraite est prédéterminée, voilà une belle façon de gagner en tranquillité d’esprit, peu importe les aléas des marchés…

Afin de bien cerner vos besoins, je vous invite, en ce début d’année, à me proposer des sujets ou à me faire part de vos commentaires ou questionnements.

* Présidente-fondatrice du cabinet de services financiers, CATENA Solutions Financières Inc.www.catena.ca. Catena signifie en latin «chaîne, maillon». Cette définition illustre parfaitement notre vocation et notre responsabilité de partenaire dont l’objectif principal vise à réunir les conditions nécessaires afin que notre clientèle bénéficie d’un futur financier solide, prospère et serein.

Conciliation travail-famille : avantages et méthodes d’implantation

Conciliation travail-famille : avantages et méthodes d’implantation
Par Rémi Lachance*, MBA, CRHA

La conciliation travail et vie personnelle (ou travail-famille) est devenue un sujet d’actualité depuis quelques années. Malgré cette exposition médiatique, les entreprises sont en droit de se demander si les moyens déployés pour favoriser la conciliation travail-famille peuvent être considérés comme des investissements pour l’organisation.

De plus en plus d’entreprises affichent leur politique de conciliation pour développer leur image et se distinguer des concurrents ou pour attirer des candidats lors de processus de recrutement. Cette stratégie cible habituellement les jeunes travailleurs pour qui la conciliation travail et vie personnelle est un élément important dans les conditions de travail recherchées.

L’intérêt grandissant pour ces nouvelles conditions de travail demande aux gestionnaires et décideurs de percevoir le travail différemment et d’adapter leurs pratiques de gestion en favorisant cette conciliation. Ce changement des pratiques ne demande pas nécessairement de concilier les besoins de l’employeur et les attentes des employés, mais plutôt d’offrir une certaine souplesse pour que les salariés puissent harmoniser différentes sphères de leurs vies avec les impératifs du travail.

8 avantages de l’implantation de mesures de conciliation travail-famille pour les organisations :

  • Projette une meilleure image auprès des clients et chercheurs d’emploi
  • Permet d’attirer et de retenir les meilleurs candidats/employés
  • L’implantation de mesures de conciliation est un projet mobilisateur
  • L’employeur démontre un engagement durable pour le personnel
  • Diminution des coûts liés à l’absentéisme
  • Diminution du temps consacré aux tâches personnelles durant les heures de travail
  • Amélioration du rendement et de la productivité
  • Amélioration du climat de travail

Des outils d’implantation

Le Ministère de la Famille et des Aînés (MFA) offre aux organisations un soutien financier dans leurs démarches d’instauration de mesures de conciliation travail-famille1. Ce soutien permet notamment aux organisations d’établir un diagnostic organisationnel en validant les pratiques actuelles, les attentes du personnel et en déterminant des pistes de développement pour l’instauration de politiques de conciliation.

Ce soutien offre également aux organisations un accompagnement pour la phase d’implantation d’une politique de conciliation travail-famille. Il permet également d’instaurer des indicateurs pour vérifier l’impact et les retombées de ces nouvelles mesures.

Pour renforcer la mise en place de mesures de conciliation travail-famille, le Bureau de normalisation du Québec (BNQ), a également instauré une nouvelle norme depuis avril 2011. Cette norme a été élaborée en suivant les règles d’élaboration des normes ISO, ce qui en fait une norme de calibre international. Cette norme du BNQ offre quatre niveaux de certification. Plus l’organisation répond aux exigences de la norme, meilleur sera son classement.

(Norme disponible : http://www.bnq.qc.ca/fr/es/service.html#travail-famille)

Les étapes du processus de certification par le BNQ sont complémentaires à la démarche soutenue par le MFA :

Étapes de certification :

  1. Demande de certification auprès du BNQ
  2. Examen par le BNQ des documents remis par l’entreprise ou l’organisation
  3. Audit de certification (visite sur les lieux) par le BNQ
  4. Revue des données d’audit et décision du BNQ
  5. Audit de maintien (tous les deux ans) ou de re-certification (tous les quatre ans)

Évaluer les impacts

Il est possible pour les organisations d’évaluer les retombées de l’implantation d’un programme de conciliation travail-famille en utilisant la Méthodologie ROI. Le retour sur investissement peut être démontré et mesuré en identifiant les bénéfices réels, par exemple l’augmentation de l’attractivité et la diminution du taux de roulement, par exemple.

Il est important de se rappeler que pour que l’implantation de ces mesures de conciliation soit un succès et perdure dans le temps, il est primordial de pouvoir démontrer aux décideurs de manière tangible, par des mesures quantitatives et qualitatives, les retombées et impacts de ces nouveautés. Les gestionnaires basent leurs décisions sur des données et veulent pouvoir mesurer l’amélioration, l’avancement et la valeur ajoutée d’une intervention et c’est précisément ce que la Méthodologie ROI, jumelée à un projet d’instauration de mesures, permet de réaliser.

Pour faciliter les démarches tout au long du processus, les organisations peuvent s’adjoindre des spécialistes qui pourront les accompagner dans la réalisation des différentes étapes d’implantation.

Conclusion

Or, pour faire face à l’enjeu actuel que de nombreuses organisations expérimentent, soit d’attirer et de retenir le personnel qualifié, une stratégie d’implantation de mesures de conciliation travail-famille permettra à une organisation de se positionner avantageusement dans la lutte des talents qui sévit actuellement. Rappelez-vous que concilier vie et travail ne signifie pas uniquement « ajouter des congés », mais que la créativité et l’innovation dans vos pratiques de gestion de vos ressources humaines pourra réellement faire en sorte de propulser votre organisation et servir de levier, tout autant que cela permettra au personnel de s’épanouir dans un environnement qui tient compte des nouvelles réalités de notre société. 

*Rémi Lachance, MBA, CRHA, est cofondateur de Proxima Centauri, une société-conseil en stratégies des ressources humaines, considérée comme avant-gardiste et distinctive. Courriel : rlachance@gestionproximacentauri.com Tél. : 418-907-9624

Proxima Centauri a été la première firme au Québec à offrir des services en matière de conciliation travail-famille jumelés à la méthodologie ROI.

1. http://www.mfa.gouv.qc.ca

VOSH Santa-Cruz, L’invitation au voyage

VOSH Santa-Cruz, L’invitation au voyage
ParIsabelle Boin-Serveau

À l’heure où il est de bon ton de s’indigner, VOSH Santa-Cruz[i] (Volunteer Optometric Services to Humanity) réunit depuis une dizaine d’années des « indignés » actifs qui s’engagent bénévolement dans des missions humanitaires. À la tête de ce qui fut les Voluntarios de Santa-Cruz figurent Pierre Labine, membre de la Congrégation de Sainte-Croix[ii], qui sait faire toute une différence auprès de populations les plus défavorisées de la planète.

Le père Pierre Labine me reçoit à son domicile de l’arrondissement de Saint Laurent en compagnie de Claude Chagnon, optométriste, missionnaire actif de la première heure et président du conseil d’administration.

Un homme et sa mission

Franco-ontarien de Sault-Sainte-Marie, Pierre Labine voit le jour dans une famille de commerçants : « Mon père était boucher, j’ai travaillé avec lui tout en suivant mes cours à la high school. » À 19 ans, il occupe la fonction de gérant de magasin et, parallèlement à ses études, trouve le temps et l’énergie de construire sa maison.

Ce n’est que trois ans plus tard, en 1977, à l’âge de 22 ans, que Pierre Labine entame les démarches pour rejoindre une communauté religieuse. « Je suis entré chez les Pères de Sainte-Croix parce que le curé de ma paroisse en faisait partie. Il rentrait de mission en Inde après en avoir été expulsé par le gouvernement », explique celui dont la vocation aura été éveillée autant par les récits de missionnaires que par son éducation essentiellement chrétienne.

« Lorsque j’ai voulu me joindre aux Jésuites, on m’a refusé parce que je venais de l’Ontario. On jugeait que je ne pourrais pas faire mes études supérieures en français. Mon curé m’a alors référé à sa communauté de Sainte-Croix », explique Pierre Labine. C’est ainsi qu’il s’installera à l’Oratoire Saint Joseph de Montréal avec les représentants de la Congrégation et suivra ses études en théologie à l’Université de Montréal. Après quelques années de stage dans plusieurs paroisses, il est ordonné prêtre en 1985. Il se destine vers l’enseignement et sera l’aumônier d’une école secondaire ontarienne durant 12 années avant de retourner à l’Oratoire pour une nouvelle expérience de prêtrise.

« Je n’aimais pas vraiment ce type de pastorale et c’est par hasard qu’un groupe de mes anciens élèves ontariens, devenus optométristes, m’ont parlé d’un projet de mission humanitaire à Puerto Escondido, au Mexique », souligne-t-il. En 1999, ce premier voyage des volontaires de Sainte-Croix aura permis d’aider quelque 1 800 villageois à bénéficier d’un examen de la vue et de paires de lunettes. Et désormais, pour Pierre Labine, il était devenu évident qu’il allait consacrer toute son énergie à poursuivre ce type d’aventure humanitaire qui se déroulera non seulement au Mexique mais aussi au Pérou, en Équateur, en Roumanie, au Maroc, au Liban, en Tunisie, au Cameroun et au Sénégal. En 11 ans, plus de 110 000 patients ont pu rencontrer des professionnels de la vue et acquérir des lunettes grâce aux efforts de Pierre Labine et de tous les bénévoles issus d’horizons divers.

L’une des caractéristiques de l’organisation Santa-Cruz réside dans le grand nombre de bénévoles, entre 30 et 40, qui se déplacent au cours d’une même mission : parmi eux, des optométristes, des étudiants en optométrie et des opticiens, mais aussi des personnes en charge des mille et une tâches de soutien logistique. La durée moyenne du séjour est de deux semaines, dont sept journées intensives de clinique, suivies de quelques  journées de repos. Sur place, et notamment au Mexique, la mission est préparée par le Lion’s Club et les DIF mexicains (Développement Intégral de la Famille : équipes multidisciplinaires à orientation sociale). À l’heure actuelle, l’organisation met sur pied entre trois et quatre missions par année dont la majorité à destination de l’Amérique latine.

Des centaines de bénévoles

« Les principales problématiques auxquelles nous sommes confrontés résident dans les négociations avec les douanes, l’envoi de matériel (les montures et les verres) et surtout leur réception! », indique Pierre Labine. De fait, une mission d’une semaine va demander un travail intense d’une centaine de personnes! « C’est difficile à dire combien de milliers d’heures nous consacrons à trier les lunettes, à remplir des valises, à analyser et à assembler les lunettes. », poursuit le père de Sainte-Croix qui reçoit les bénévoles chez lui et aussi dans un entrepôt du centre-ville de Montréal. Outre des bénévoles occasionnels, le noyau « dur » autour de Pierre Labine regroupe quelque 25 personnes qui consacrent de nombreuses heures de bénévolat à la mise en œuvre des missions. C’est donc un travail de longue haleine, patiemment orchestré tout au long de l’année, qui permet à l’organisation de réussir ses projets.

Les étudiants du Québec constituent un réservoir inestimable de bénévoles tout comme ceux de Waterloo en Ontario où Pierre Labine a ses fidèles contributeurs. Chaque coopérant apporte sa valise de montures en plus de celles qui seront acheminées sur place. Au centre de recyclage du Lion’s Club de Calgary, dans un univers carcéral, des prisonniers ont déjà livré plus de trois millions de paires de lunettes (lavées et triées) à différents organismes. « Au Québec, il y a beaucoup de bureaux d’optométristes et d’opticiens qui ramassent des lunettes pour notre organisme et qui nous aident beaucoup », tient à souligner Claude Chagnon.

Des façons de faire efficaces

« Dans le centre de recyclage de Calgary, nous avons eu la chance de pouvoir implanter un système informatique pour analyser les paires de lunettes et produire instantanément une étiquette autocollante descriptive à apposer sur chacun des items », indique Pierre Labine qui a consacré trois ans à l’élaboration informatique de ce logiciel : « Grâce à ce système, je suis capable d’analyser 300 paires de lunettes à l’heure! » Outre le gain de temps, ce système permet d’assurer la qualité de l’analyse et la lisibilité des étiquettes. Autant dire que la persévérance et l’ingéniosité de Pierre Labine ne sont pas étrangères à son succès!

Mais Pierre Labine est également à l’origine d’une façon de faire particulière. En effet, les montures sont toujours identifiées en fonction de la prescription de l’œil droit, lesquelles ne correspondent que très rarement à celle de l’œil gauche du patient. Or, passer à travers un nombre incalculable de montures avant de trouver la paire idéale constitue un véritable casse-tête très chronophage. Il a donc mis sur pied un système qui permet de prélever le verre d’une monture en relation avec la prescription de l’œil gauche et de l’adapter à la monture choisie pour l’œil droit. Il suffisait d’y penser!

Une division de VOSH

En 2006, Pierre Labine a été approché par les responsables de VOSH International[iii], un organisme américain non gouvernemental établi depuis 1971 et dédié à pourvoir les populations déshéritées de services reliés à la vision. L’organisation non religieuse accueille en son sein 32 divisions régionales et 29 divisions d’étudiants aux États-Unis, au Canada, au Honduras, en Inde, etc. VOSH s’est associé à VISION 2020, une initiative mondiale de l’OMS visant à éliminer la cécité évitable d’ici l’an 2020. L’objectif de VOSH est également d’implanter des écoles d’optométrie dans de multiples régions démunies.

« La reconnaissance de VOSH auprès de l’OMS et des Nations unies nous a ouvert des portes, procuré de la crédibilité, des informations privilégiées et nous a donné accès à un bassin encore plus important de professionnels de la vue », explique Pierre Labine. Parce que le nerf de la guerre n’est pas que l’argent et les dons, mais plutôt le dévouement et l’engagement des optométristes bénévoles.

Donner, c’est recevoir

« Quand une dame de 100 ans vient nous voir à la clinique en pleurs parce qu’elle ne voyait pas depuis 85 ans… c’est quelque chose d’émouvant. Donner, c’est tellement recevoir! » s’exclame Pierre Labine en ajoutant le bonheur de pouvoir détecter, grâce aux examens de la vue, des cas médicaux graves.

« Chaque coopérant a son histoire à raconter », ajoute Claude Chagnon qui en est à sa neuvième expérience et qui avoue très franchement sa dépendance aux missions : « Il y a aussi l’amitié qui se tisse entre les différents intervenants, des souvenirs qui nous lient et le partage d’histoires. Ma philosophie de base est qu’il faut redonner à la vie ce qu’elle nous a donné… car dès que l’on voyage, on comprend la chance que l’on a ! »

Numéro de charité vsantacruz.org: 850587064 RM001


 

Médecin, humaniste et homme d’affaires

Médecin, humaniste et homme d’affaires
Dr Sameh Fanous
Par Isabelle Boin-Serveau

De sa lointaine Égypte Sam Fanous a conservé le sens de l’hospitalité et l’attention chaleureuse d’un regard qui met en confiance. Malgré un agenda très rempli à la suite de l’ouverture en octobre dernier de l’Institut de l’œil de Montréal, le docteur Fanous a pris le temps de me rencontrer dans ce nouveau temple avant-gardiste dédié à tous les soins de l’œil.

Située au 2300 boul. Marcel-Laurin à Montréal, la bâtisse de 24 000 pi2 s’élance sur deux étages vitrés. Inondé de lumière, le très vaste hall d’entrée dégage une impression de luxe que l’on s’attend à retrouver dans les centres de santé privés. À l’accueil, le sourire avenant des réceptionnistes trahit l’absence totale de stress alors que des patients attendent sur de très confortables fauteuils. Quelques-uns profitent de la présence d’un réseau sans fil pour naviguer sur leur ordinateur ou sur leur tablette. Tout a été prévu pour limiter les attentes grâce à l’implantation d’un circuit conceptualisé par des experts américains du domaine afin de fluidifier la circulation des patients à l’intérieur de l’Institut. Ici, la gestion se fait sans papier grâce à la numérisation des dossiers et à l’utilisation des meilleurs outils technologiques. Tout un contexte qui donne la sensation de pénétrer dans un univers médical futuriste…

Un héritage de science

Sam Fanous voit le jour au Caire dans une famille dédiée depuis plusieurs générations à la médecine. Vers l’âge de 10 ans cependant, Sam rêve de devenir pilote d’avion, mais il est surtout fasciné par tout ce qui touche à la vue. « À l’époque, je trouvais qu’il était facile de comprendre comment on marche, comment on mange, mais je ne pouvais pas concevoir clairement comment on voit. Ma perception de la vision ressemblait à un miracle et il fallait que je perce ce mystère… Et le problème, c’est qu’aujourd’hui encore je n’ai pas toutes les réponses à mes questions! », avoue l’ophtalmologiste qui a toujours participé à l’avancée de sa discipline.

C’est sous l’influence de son frère aîné, qui poursuit des études de médecine à Montréal pour devenir chirurgien plastique, que toute la famille Fanous débarque dans la métropole au début des années 1970. Sam, qui a 22 ans, entreprend aussitôt sa médecine à l’Université de Montréal et obtient son diplôme en ophtalmologie dès 1982. Il s’exile brièvement aux États-Unis pour parfaire ses connaissances sur le glaucome. À son retour, commence pour lui le parcours d’une carrière parsemée d’honneurs professionnels, de réussites commerciales mais aussi d’altruisme. Car Sam l’humaniste organise toujours deux fois par année ses propres missions au Moyen-Orient afin d’y opérer les plus démunis.

L’obsession de mieux faire

Il passe quelques années à l’Hôtel-Dieu afin de mettre en œuvre ce qu’il appelle volontiers « une architecture innovante du trafic des patients » dont l’objectif est de trouver le moyen de faire gagner du temps à tout le monde et d’éviter les va-et-vient aussi bien pour les patients que pour le personnel soignant et administratif. Il mettra son expertise à la création d’un département d’ophtalmologie situé dans le Centre hospitalier de Valleyfield. Parallèlement à ces activités, Sam Fanous est chargé de cours et est nommé chef de la section glaucome de l’Université de Montréal. Il fonde également la première Clinique de l’Oeil de Montréal où il pratiquera des milliers d’interventions chirurgicales. Il sera d’ailleurs le premier ophtalmologiste canadien à implanter une lentille intraoculaire pliable pour la chirurgie de la cataracte à la fin des années 1980. En 1992, il sera, là encore, le premier chirurgien à opérer la cataracte sans anesthésie et sans suture, introduisant au Canada une technique qui permet au patient de voir immédiatement après la chirurgie. Une année plus tard, il offrira en primeur au Canada l’implantation d’une lentille multifonctionnelle dont il poursuivra l’étude jusqu’en 1996.

Au cours des mêmes années, entre recherches, opérations, enseignement et affaires, Sam Fanous est convoité par le Centre hospitalier de Lachine qui veut implanter un département d’ophtalmologie. « Il s’agissait vraiment pour moi d’avoir tous les moyens nécessaires pour mettre en œuvre un projet efficace, mais on m’a fait comprendre que le budget ne pourrait pas être illimité et j’ai décliné la proposition », explique celui qui ne vise que l’excellence. C’est alors que Noël Spinelli (homme d’affaires philanthrope), président de la Fondation du Centre hospitalier de Lachine à l’époque, entre en jeu et s’enquiert du budget nécessaire pour que Sam Fanous réalise le projet : « Il m’a accordé le double du budget initial. Un montant qui s’avérait essentiel pour pratiquer l’ophtalmologie dans des conditions optimales aussi bien pour le personnel soignant et administratif que pour les patients en général. » Quelque 20 ans plus tard, le département d’ophtalmologie de Lachine est toujours reconnu comme un centre d’excellence pour la chirurgie de la cataracte.

Une réalité à changer

Au fil du temps, Sam Fanous se rend compte que sa liste de patients en attente d’une opération (entre deux et trois ans) à l’hôpital ne cessait de croître au même rythme que les journées opératoires étaient réduites afin de traiter des cas jugés plus importants que ceux de l’ophtalmologie : « Mais à mes yeux, il est anormal que les gens, qui ont payé des taxes durant toute leur existence, ne puissent obtenir de soins essentiels… et il n’était désormais plus rare que je contacte des patients décédés depuis des mois avant d’avoir pu bénéficier d’une opération de la cataracte! » Frustré de cette situation, Sam Fanous commence à lorgner vers les États-Unis pour exercer sa profession.

Mais le médecin doit compter avec sa réalité familiale. Ses trois enfants n’apprécient pas la perspective d’aller vivre aux États-Unis. C’est aussi au même moment que l’ophtalmologiste décide de se désengager de la RAMQ. Il remarque que de plus en plus de patients sont prêts à payer pour se faire opérer : « J’ai même offert une journée gratuite d’opérations au Centre hospitalier de Lachine pour ceux qui n’avaient pas les moyens de se faire opérer dans le privé. Une offre qui n’a malheureusement pas duré plus de deux mois lorsqu’un médecin a saisi le conseil d’administration de l’hôpital pour m’empêcher d’opérer, puisque la loi interdit à des médecins désengagés et à des médecins participants au régime public de pratiquer sous un même toit », ajoute celui qui croit malgré tout au service public.

Comblé par les reconnaissances de ses pairs et toujours aussi « allumé » par les nouvelles technologies dans son domaine, Sam Fanous savoure les prémisses de son vaste projet d’avenir: « Je voudrais que l’Institut de l’Oeil de Montréal devienne le centre de référence pour les patients et un centre international de l’excellence en pratique et en recherche. »

Goûts de soleil, saveur 2012

Par Isabelle Boin-Serveau

« Avoir toujours une paire de lunettes de soleil dans son sac… », telles sont les paroles d’une star qui ne veut pas décevoir ses admirateurs. C’est Angelina Jolie qui a confié ce secret au magazine OK! Depuis que les paparazzi mitraillent les stars aussi vite que leur ombre, ces dernières tentent, même en plein cœur de la nuit, de cacher leurs « imperfections » derrière les lunettes noires. Et signe de la grégarité actuelle, les gens « ordinaires » reprennent l’artifice mais pour se faire voir et valoir. Mais au-delà de la simple anecdote « pipolesque », les lunettes de soleil s’avèrent bien plus utiles qu’un simple accessoire destiné à faire reluire l’ego des m’as-tu-vu.

Et si les lunettes n’étaient pas des accessoires?

On pense à tort que tout le monde est convaincu de l’utilité d’une protection pour les yeux. Or, une étude réalisée en mai 2011 a révélé que les Canadiens demeurent encore inconscients des effets dommageables engendrés par les rayons ultraviolets sur la vue et qu’ils ne s’en protègent pas efficacement. L’étude met en évidence que « la plupart des Canadiens ne comprennent pas que plisser les yeux est souvent un signe que les yeux sont mal protégés des rayons UV et de l’éblouissement… et, ils s’inquiètent davantage des rides et de l’inconfort que des dommages éventuels à leurs yeux », préciseIsabelle Tremblay-Dawson, directrice du marketing de Transitions Optical Canada.

Paradoxalement, neuf interviewés sur dix sont très conscients que l’exposition prolongée aux rayons du soleil peut causer le cancer de la peau alors que seulement 3 % ont mentionné qu’ils pouvaient être également dommageables pour les yeux. C’est ainsi que 84 % des répondants utilisent un écran solaire pour la peau et seulement 12 % affirment chausser une paire de lunettes de soleil. Plus de la moitié ne savent pas que cette exposition sans protection peut entraîner la dégénérescence maculaire et la cataracte.

À la suite de cette étude, Transitions Optical s’est lancée dans une vaste campagne publicitaire qui a dirigé les consommateurs vers le site UneVieSansGrimacer.ca présentant de l’information éducative et la possibilité de s’inscrire à un concours.

Chez nos voisins du Sud, The Vision Council a engagé cet été une campagne de sensibilisation du public sur le site UVBeenMissingSomething.com dans lequel une carte interactive des index UV indique l’importance de protéger sa vue selon leur situation géographique. Outre un blog informatif, The Vision Council a aussi développé une application Apple pour les voyageurs.

Malgré toutes ces initiatives de communication, les consommateurs ignorent encore trop souvent la réalité délétère des rayons du soleil. Certains vont même jusqu’à remiser leurs lunettes de soleil durant l’hiver. Alors, pour les intéresser à son port, rien de tel que de passer en revue des montures susceptibles de les faire craquer. Des montures de qualité qui allient style et efficacité.

Oakley, le champion de l’action

Parmi les sportifs qui pratiquent une activité de glisse ou de vitesse, il n’est pas rare de compter un adepte d’Oakley. Une marque qui apparaît toujours sur le radar des must have et qui a longtemps eu l’heur de plaire davantage aux hommes. Mais depuis quelques années, Oakley a su gagner les cœurs féminins… et pas uniquement les sportives !

Oakley vient de lancer sur le marché une nouvelle ligne constituée de huit modèles. Un vaste choix qui va correspondre à une large gamme de style. Avec Confront, on est en présence d’une ode au rétro qui devrait séduire les trendies féminines. Blender s’adresse à ceux qui visent la performance avec une monture extrêmement légère et dessinée pour le confort. Obligation va charmer les urbaines qui apprécient l’élégance et les formes classiques. Avec son carré arrondi, la Drizzle attirera les actifs de la vie de tous les jours. Les logos en métal interchangeables de la Dispatch II permettront aux soucieux de la variété de changer d’allure selon leur humeur. Ideal vient toucher les sportifs qui se soucient aussi de leur style grâce à la forme enveloppante des verres. Jupiter squared explore un nouveau design avec ses branches directement inspirées des manches de couteaux à cran d’arrêt. Quant à Pampered, il revisite le design œil-de-chat qui saura plaire aux plus fantaisistes.

J.F. Rey toujours au top avec Boz et Renoma

En 2011, J.F. Rey a surfé avec bonheur sur la vague de sa gamme solaire Jetset, Shuss et Star pour femmes présentée au Silmo 2010. Des montures en acétate rondes et papillonnantes qui ne laissent aucun doute sur l’attitude chic qui caractérise le design J.F. Rey. Dans l’autre collection de solaires en métal et manchons en acétate, Jean-François Rey a visé une clientèle masculine avec Salvador et Sanpe et féminine avec Safran. Le créateur a opté pour une découpe minimaliste et innovante qui confirme son penchant pour la technologie et le souci des détails.

Mais J.F. Rey a aussi du flair et sa compagnie a sous contrat deux noms qui se démarquent dans le domaine de l’imagination au service du style. C’est ainsi que  le style Art Déco qui caractérise BOZ prend pleinement son expression avec ses modèles Odessa et Oxford. L’acétate et l’inox se livrent à un mariage parfait pour exprimer une folle extravagance romantique.

Avec Ryan de Renoma, Jean-François Rey a laissé son imagination le guider dans l’esprit du couturier parisien, Maurice Renoma, reconnu pour sa Punk Attitude aussi bien en couture qu’en photographie. Présentée au Silmo 2011, la monture Ryan et son esprit couture ne sont pas passés inaperçus. Quelques semaines plus tard, dans le cadre du salon Hong Kong Optical Fair, Ryan a raflé le V. Awards pour son concept solaire « cousu main ». En effet, l’assemblage de toutes les pièces de la monture est assuré par la présence d’un simple fil de nylon, sans collage ni soudure… une innovation en lunetterie. Cet hommage à la couture est orné d’un surpiqué de couleur qui confère à la monture son aspect indéniablement « prêt-à-porter ».

Carrera : vision augmentée

Fort de sa réputation sans tache dans le domaine des montures solaires de sport, la marque Carrera a pris de plus en plus la tendance mode depuis 2008 en lançant notamment ses fameuses nostalgiques Champion et Safari. Cela tombait bien, la mode était et est encore celle de la nostalgie. En 2011, le Groupe Sàfilo se lance à la conquête des « consommateurs avides de technologies supérieures » et utilise les iconiques solaires Carrera pour y insérer des verres solaires qui ne se limitent plus seulement à « éliminer l’éblouissement », mais qui tendent aussi à procurer « plus de lumière… plus de vie »! Les montures et les lentilles X-cede sont destinées au programme Rx seulement. Au Canada, elles sont offertes exclusivement chez Carl Zeiss Vision à Toronto.

Vanni, Derapage et Glossi, éclairées par le soleil

Georges et Phina portent des lunettes distribue la collection de solaires 2011 de Vanni qui a été complètement redessinée et revisitée pour séduire sa clientèle féminine. La combinaison de fini mat et luisant apporte un contraste et une profondeur saisissants. Le design très inspiré par les années 1950 apporte un souffle de grâce et de féminité sophistiquée. Bref, grâce à l’imagination de la société Nico-design, les adeptes de la classe italienne y trouveront leur bonheur.

Depuis plus de 20 ans, Nico-design a introduit sur le marché de la lunetterie sa collection Derapage qui s’apparente à l’industrie automobile et qui vise fortement une clientèle masculine au caractère bien trempé. Toujours basée sur l’innovation et la technologie, la collection vient de lancer la très légère Tornado HP. Toujours attachée à l’effet « rayure d’acier », la Tornado HP présente de fines lignes horizontales rappelant l’aileron arrière d’une automobile et se décline en cinq formes différentes.

Le portfolio de Georges et Phina vient de s’enrichir des montures Glossi. Des lunettes issues du mariage, célébré en 2006, entre le talent du designer français Yann Lacroix – aussi propriétaire de MyVision International –  et la compagnie Eye-biz Pte Ltd basée à Singapour. Résultat : les Glossi pétillent de tous les feux et de toutes les couleurs avec des effets miroir saisissants. Les montures Glossi Bliss Sunglass ont été présentées pour la première fois au Silmo 2011.

Maui Jim : le soleil des îles

Réputé pour la qualité de ses verres polarisés en teinte dégradée, Maui Jim vient de sortir deux collections solaires dotées des fruits de sa recherche. La première, Mauiflex™, vise à contenter une clientèle qui exige des performances et qui pourra apprécier l’ultra flexibilité de l’alliage entre le titane et le nickel. Ce métal très léger garde en mémoire sa forme originale et se dote d’une résistance à la corrosion et à la ternissure. Les modèles proposent différentes formes, de la version enveloppante à la très prisée version aviateur.

Habituellement, les verres Maui Jim présentent une teinte sombre en haut, claire dans le milieu et sombre en bas. MauiGradient™ se caractérise par des verres dont la teinte la plus sombre se concentre dans le haut du verre pour s’éclaircir graduellement vers le bas. Un grand choix de montures pour femmes et pour hommes est offert dans cette nouvelle création hawaïenne.

Julbo et Vuarnet jubilent pour faire voir net

Lanctôt nous informe que beaucoup de nouveautés chez Julbo ont été lancées pour 2012. Tout d’abord, deux gammes de verres photochromiques et polarisants, Cameleon et Octopus, le premier conçu pour la montagne et le second indispensable sur l’eau, se caractérisent par une photochromie constante, quels que soient les écarts de température. Un atout de taille aussi bien en hiver que sous les tropiques. Ces verres peuvent aussi s’adapter à la vue des porteurs. D’autre part, Julbo lance six nouveaux modèles de montures pour le sport avec Dust, Ultra, Pipeline L, pour les enfants avec Booba et Piccolo et pour les femmes avec Mona. Des montures au design épuré, élégant et à la fonctionnalité éprouvée.

Tout comme pour Julbo, ça bouge beaucoup chez Vuarnet avec la venue de trois nouvelles collections de solaires. La première, Vintage, emprunte la route d’un passé représenté par l’écaille de tortue. La seconde, Dynamique, se conjugue en métal et en acétate et s’adapte autant à l’allure urbaine qu’à la décontraction des balades en forêt. Enfin, la collection Dynamique Extrême va plus loin pour rendre service aux aventureux intrépides grâce à la robustesse des montures et aux nombreuses options. Comme l’annonce Lanctôt, « Vuarnet 2012, ce n’est pas un come-back, mais un couronnement! ».

Tru Trussardi et Puma, pour le luxe et la forme

L’entreprise familiale de Tru Trussardi a fêté son centenaire l’année dernière. Au commencement, la marque s’était spécialisée dans la ganterie en cuir. Aujourd’hui, le nom s’étend au prêt-à-porter et aux accessoires de luxe dont les montures solaires. La nouvelle collection reprend la ligne rétro et la sophistication discrète qui ont fait son succès au fil des ans pour atteindre une clientèle essentiellement urbaine et en recherche de chic.

Perfect Optical distribue aussi la non moins célèbre marque Puma. Associé au sport, son nom se conjugue volontiers avec la jeunesse urbaine, joviale et active qui ne veut rien sacrifier à son confort. Deux collections du célèbre félidé vont s’exhiber dans nos environnements urbains : Urban Prep et Skate Street. La première, (prep pour preppy style à l’instar des filles de la série Gossip Girl) décline ses montures en adoptant les couleurs pastel et des formes conventionnelles. Alors que la deuxième s’inspire des lumières de la ville et de ses graffitis muraux en proposant un design audacieux.

Spectacle Eyeworks : de nouvelles montures spectaculaires

Mehran Baghaie vient de lancer sur le marché nord-américain la nouvelle collection de solaires du brillant designer italien Alex Barusco (alexbarusco.com). Des montures aux branches décalées et à l’aspect tridimensionnel qui confèrent au porteur un côté avant-gardiste résolument branché. Bref, du haut de gamme en termes de style! Et tout récemment, Mehran Baghaie a coréalisé une paire de lunettes solaires avec Jason Dussault, un créateur pluridisciplinaire. Mehran s’est aussi impliqué avec ce dernier dans d’autres créations qui apparaissent sous le nom de Deuce (www.dussaultapparel.com). On reconnaît dans cette monture solaire ce qui a fait le succès des collections de Spectacle Eyeworks.

Evatik Sunwear : la distinction au masculin

Dès février 2012, les lunettes de soleil Evatik Sunwear seront disponibles pour tous les consommateurs canadiens soucieux de l’élégance et de la technologie. Chez Wescan, on a décidé de s’adresser à cette clientèle masculine en « associant des technologies d’avant-garde à un style à la fine pointe des tendances ». Les 18 modèles qui composent cette nouvelle collection se déclinent en inox et en acétate. Les formes sont variées et les détails leur confèrent un indéniable cachet de qualité. Enfin, pour vraiment choyer son homme, les verres sont issus d’une innovation technologique par moulage qui apporte ainsi une plus grande robustesse.

Mizyake ou le soleil du Japon

L’inspiration nippone de Mizyake se retrouve encore dans les 10 nouveaux styles de solaires qui sont distribués par Lunetterie Optika. Les montures en acétate s’adressent aux hommes et aux femmes. Tous les modèles sont ajustables à la vue des porteurs. Les montures féminines adoptent des insertions de métal aux charnières ou sur les branches qui procurent une touche très contemporaine. Les montures masculines rejoignent la mode rétro en acétate noir ou en teinte écailles de tortue. Toutes les solaires sont dotées de verres de haute qualité UV.

Gant Rugger : il était une fois l’Amérique

Depuis son apparition dans les années 1970, la marque Gant Rugger, distribuée par Viva International Group, occupe toujours une place de choix dans la garde-robe de l’homme moderne américain. Avec sa nouvelle collection de solaires, Rugger reprend le succès du vintage en lui ajoutant une touche Nouveau Prep qui se joue sur deux modèles : Nelson et sa forme aviateur en acétate est offert dans une grande variété de couleurs; Wolfie arbore le style wayfarer et met audacieusement en valeur le G du logo embossé dans un triangle de métal.

adidas, à fond le sport

Les inconditionnels de sport et d’adidas font souvent bon ménage. La réputée compagnie propose encore à ses adeptes, professionnels et amateurs, des montures spécialement adaptées à leurs activités. La dernière née, Supernova conviendra aussi bien aux athlètes de course, de cross country, de ski de fond et de vélo. La forme aérodynamique de la lentille élargit le champ de vision, empêche la pénétration des rayons UV et celle du vent sur les côtés. Le verre en polycarbonate dépourvu de contour accentue la légèreté de la monture. Pour les grimpeurs des plus hauts sommets, adidas a créé Terrex Fast. Les filtres des verres procurent une protection totale contre tous les rayons (UVA, UVB et UVC). Sa protection en mousse se retire rapidement sans avoir à bouger les plaquettes. Elle devient alors une monture solaire standard qui peut être utilisée en toutes circonstances.

Enfin, les skieurs pourront protéger leurs yeux avec les nouveaux masques munis d’un système de fixation de deux lentilles. Résultat, en fonction des conditions de luminosité présentes sur les pistes enneigées, l’athlète pourra très aisément retirer ou replacer la deuxième lentille d’une seule main. Rappelons que la marque est distribuée au Canada par COS.

Ana Hickmann, du glamour chic

Mais oui, bien sûr! Une paire de lunettes, c’est aussi une façon de mettre en évidence sa classe et son charme. C’est d’ailleurs l’objectif de la très sensuelle collection signée Ana Hickmann que distribue Optik Innovision Canada. C’est la top modèle brésilienne elle-même qui pose avec ses créations. Outre leur caractère éminemment charmeur, les montures (catégories Duo) ont des branches réversibles qui pivotent sur elles-mêmes afin de changer de couleur et de style! Grâce à leur taille imposante, à leurs formes rondes ou bien aviateurs, les solaires AH ne laisseront personne indifférent…

Mustang, un nom qui roule longtemps

Dixit Evolution Eyewear débute l’année 2012 sur les chapeaux de roues en distribuant au Canada la nouvelle collection de solaires signées Mustang. Tous les américains amoureux de la Ford Mustang se sont déjà laissés envoûter par la ligne enveloppante et aérodynamique de la monture qui prend tout son sens dans une décapotable. Inspirés par la désormais légendaire création automobile des années 1960, les modèles en métal ou plastique arborent ostensiblement l’élégance du petit cheval figé dans un fougueux galop. Avec ses verres polarisés et sa protection UV, les solaires Mustang accompagneront en toute sécurité les amants de la vitesse et des sensations fortes.

Une lentille intraoculaire qui a du cachet…

Par Dre Dominique Meyer

Patience et longueur de temps valent mieux que force ni que rage… enfin la voilà! Elle est arrivée la star tant attendue, la fameuse lentille intraoculaire AcrySof® CACHETTM, manufacturée par Alcon, le leader mondial en ophtalmologie chirurgicale.

Pour certains forts myopes (entre -6 et -17 dioptries), qui doivent souvent combiner verres de contact et lunettes pour arriver à obtenir une vue convenable (mais sans plus), cette lentille s’avère une solution très intéressante. En effet, elle agit un peu comme si on installait de façon permanente un verre de contact à l’intérieur de l’œil du patient. On contourne ainsi les problèmes de minification d’images inhérents à ce type de correction, on évite les intolérances aux verres de contact et on donne au patient concerné une autonomie sans précédent.

Particularités de la lentille CACHET

La lentille CACHET est une lentille phaque qui s’implante dans la chambre antérieure et dont les haptiques se déposent dans l’angle avec un minimum de contact. La lentille est en acrylique souple, en fait un copolymère d’acrylate-méthacrylate avec absorbeur UV, comme la plupart des implants maintenant utilisés en chirurgie de la cataracte. Elle possède une biocompatibilité parfaite et n’aura pas besoin d’être enlevée tant que la condition du patient ne nécessitera pas de chirurgie de la cataracte. Dans ce type d’intervention, le cristallin est préservé ce qui est grandement souhaitable chez ces forts myopes, en raison du risque accru de décollement de la rétine lorsque le cristallin est retiré. En effet, l’extraction du cristallin entraîne un mouvement antéro-postérieur du vitré créant ainsi des tractions de ce dernier sur la rétine qui peuvent alors provoquer des déchirures de la rétine et un décollement subséquent.

La lentille est conçue pour demeurer assez loin du cristallin afin de ne pas l’endommager, et suffisamment distante de la cornée pour ne pas créer une diminution du décompte endothélial significatif avec les années. On prend soin de mesurer ce décompte endothélial en préopératoire avec un microscope spéculaire.

Les candidats

Cette technologie convient parfaitement aux candidats de 20 à 50 ans ne présentant pas d’opacité cristallinienne. Cet implant convient également aux candidats avec une myopie modérée, mais ayant une cornée trop mince pour envisager une correction au laser excimer par lasik. La pupillométrie en condition mésopique ne doit idéalement pas dépasser 7 mm pour une performance optimale de cet implant sans éblouissements.

Il faut également s’abstenir de proposer cet implant aux patients présentant un astigmatisme de plus d’une dioptrie, à moins que celui-ci soit prêt à envisager une retouche au laser dans les mois suivants la mise en place de sa lentille pour corriger un cylindre résiduel.

Modus operandi

La lentille CACHET ne nécessite aucune préparation préopératoire particulière et s’insère en quelques minutes par une incision de 2,7 mm qui ne requiert aucune suture pour sa fermeture. Des gouttes antibiotiques et anti-inflammatoires sont prescrites de routine en postopératoire.

Le patient est très fonctionnel dès le lendemain de la chirurgie et on pratique habituellement la chirurgie du deuxième œil la semaine suivante. Les activités physiques violentes sont restreintes pour une période de 15 jours et on demande également au patient d’éviter de se frotter les yeux afin de ne pas provoquer d’attouchement entre l’implant et l’endothélium cornéen que nous savons très fragile.

Une efficacité probante

Les complications d’une telle intervention sont peu fréquentes, mais on doit en informer adéquatement les éventuels candidats. Quoique moins rencontrée qu’avec des implants phaques de chambre postérieure telles les lentilles ICLTM (Implantable Collamer® Lens) de Staar Surgical, une cataracte est toujours possible. On rapporte aussi des augmentations de pression intraoculaire nécessitant un traitement dans environ 3 % des cas recensés dans la littérature.

Lorsque l’on demande aux patients opérés s’ils reprendraient la même décision pour cette intervention avec la lentille Cachet, ils sont 96 % à manifester leur satisfaction. Cette chirurgie est d’ailleurs tout aussi gratifiante pour le patient que pour le chirurgien tant les résultats sont spectaculaires.

La réussite d’une telle intervention passe également par une sélection judicieuse des patients. On doit choisir des candidats vraiment motivés qui ne peuvent plus envisager le port permanent de lentilles cornéennes ou de lunettes. Évidemment, un profil psychologique sain du candidat est également préférable pour obtenir sa pleine collaboration tout au long du processus. Cependant, peu de médecins auront accès à cette technologie très pointue. C’est pourquoi, je vous encourage à vous renseigner sur cette avancée chirurgicale majeure. Vos patients vous en seront certainement reconnaissants!