Test? Testons. Testez !

Par Rémi Lachance, MBA, CRHA
Coauteur Louis-Pierre Barrette, c.o.

La sélection du personnel et le développement des ressources humaines représentent des défis importants pour les organisations et les industries québécoises. On le sait, l’efficacité des organisations dépend de la capacité des entreprises à trouver les bonnes personnes externes ou internes à l’organisation et les affecter aux bons postes. Heureusement, pour aider l’employeur à effectuer un choix, il existe une multitude d’outils qui peuvent l’aider à prendre une décision éclairée. D’ailleurs, au Québec, savez-vous quelle méthode est la plus utilisée pour évaluer les candidats à un poste? C’est l’entrevue. Cette rencontre peut prendre différentes formes, allant de l’entrevue structurée à la discussion sur un coin de table et même en ligne grâce à des programmes comme Skype. Cette rencontre répond habituellement aux attentes des gestionnaires (surtout si elle est structurée), car on peut questionner le candidat sur ses compétences, et ses expériences et valider certains traits de sa personnalité. Mais il peut arriver que l’on veuille aller au-delà des informations recueillies lors d’une rencontre et l’employeur peut alors être tenté d’ajouter des outils d’évaluation à son processus de sélection. Heureusement, il existe des méthodes très intéressantes pour bonifier les processus : les outils psychométriques.

Les outils psychométriques

On peut définir un outil d’évaluation psychométrique, ou test psychométrique, comme un instrument de mesure objective et standardisée d’un échantillon de comportement d’un individu. Les tests peuvent nous apprendre des informations cruciales sur les capacités d’une personne, sur son système de valeur, sur sa perception de lui-même et des autres, sur ses intérêts, sur ses compétences ainsi que sur les différentes facettes de sa personnalité.

Les outils psychométriques (ou tests) sont utilisés depuis plus de 60 ans pour la sélection et l’évaluation des employés. D’abord utilisés dans un contexte militaire, ces outils ont évolué et représentent maintenant une industrie grandissante qui se spécialise de plus en plus. En gestion des ressources humaines, les tests psychométriques servent principalement à faire la sélection du personnel, mais aussi entre dans le développement de carrière. Le test psychométrique « typique » prend entre 30 et 60 minutes à compléter, il peut se réaliser à l’ordinateur ou sur une feuille réponse et les résultats peuvent s’obtenir presque instantanément.

Les tests psychométriques comme outil de sélection

Dans un court laps de temps, les tests peuvent offrir des informations importantes sur la capacité d’un candidat à réaliser adéquatement des tâches ou des mandats. On peut par exemple évaluer son aptitude générale avec les chiffres pour un poste dans le domaine de la comptabilité. Les tests psychométriques permettent également d’obtenir un second avis sur des compétences « molles », c’est-à-dire des compétences qui s’apparentent davantage à des traits de personnalité comme le leadership ou l’initiative et qui sont plus difficiles à évaluer objectivement.

Les tests psychométriques offrent donc des informations ciblées sur les candidats. Toutefois, pour utiliser efficacement le test, il est primordial de savoir ce que l’on veut évaluer. Voilà pourquoi il est impératif de se demander tout d’abord quelles sont les caractéristiques que le candidat doit posséder pour occuper efficacement le poste à combler. Une bonne façon de trouver ces critères de performance est de se référer à la description du poste et/ou aux objectifs annuels. Une fois que ces « critères de performance » ont été identifiés, il est possible de créer un processus de sélection qui soit adapté à vos besoins et qui inclut des outils psychométriques pertinents. La création de ce processus de sélection nécessite toutefois un certain doigté pour s’assurer que les outils psychométriques évaluent bien les critères retenus. Il est donc recommandé de vous entourer d’un ou de plusieurs spécialistes comme un conseiller en ressources humaines agréés, un conseiller d’orientation ou un psychologue industriel. Ces professionnels pourront vous guider non seulement dans votre processus mais également dans votre choix d’outils psychométriques.

L’importance de la qualité

Il existe des outils pour tous les goûts et pour tous les portefeuilles. Peu importe son prix ou sa réputation, il est important de regarder les qualités psychométriques de l’outil.

Plusieurs critères doivent témoigner de la qualité d’un test, par exemple :

  • Où a été développé le test et d’où provenaient les répondants qui ont contribué à la normalisation de l’outil?
  • Quel est l’âge du test et est-ce que les points de référence sont à jour?
  • Est-ce que le test offre une validité acceptable? (Capacité du test à évaluer ce qu’il doit mesurer).
  • Est-ce que le test est suffisamment fidèle? (Capacité du test à reproduire les mêmes résultats si le candidat devait refaire une passation).
  • Est-ce que le rapport des résultats me permet d’utiliser adéquatement les informations?

Pour apprécier les qualités ou constater les faiblesses d’un outil psychométrique, il est possible de se référer au manuel d’utilisation qui devrait présenter ces informations. Il est également possible de consulter des bases de données présentant des études qui pourraient porter sur l’utilisation de l’outil dans un contexte similaire à votre situation. Puisque les qualités psychométriques sont souvent présentées au moyen d’analyse quantitative, retenir les services d’un expert en psychométrie pourrait vous permettre de faire la lumière sur ces statistiques qui peuvent parfois paraître complexes.

Plusieurs flèches pour atteindre la cible

Il est important de percevoir le test psychométrique comme un outil complémentaire et non une fin en soi. Joindre un test à un processus composé de plusieurs autres méthodes comme une entrevue, la prise de références, des mises en situation ou un panier de gestion (In basket) permettent d’évaluer les candidats sous plusieurs angles complémentaires.

Même si le test psychométrique est un outil intéressant en sélection de personnel, il faut souligner qu’une autre pratique très répandue est d’utiliser cet outil dans une optique de développement professionnel ou de mobilité de la main-d’œuvre. Par exemple, des tests peuvent faciliter l’identification de compétences à développer ou être utilisés pour évaluer le potentiel de gestion d’un cadre qui aimerait notamment changer de fonction dans les prochaines années.

En conclusion, nous pouvons affirmer que les outils psychométriques sont des moyens de sélection et de développement efficaces, à condition de choisir les bons outils pour analyser les éléments préalablement définis comme étant indispensables.

Ressources  suggérées :

 

Bourhis, A. Recrutement et sélection du personnel, Gaëtan Morin Éditeur, 200.

Groupe de discussion linkedIn : HR Users of Psychometrics et Outils psychométriques.

Anastasi, A., Introduction à la psychométrie, Guérin universitaire, 1994.

20 ans de chirurgie réfractive, et quoi encore?

Par Dre Dominique Meyer

Voilà maintenant plus de 20 ans que les premiers lasers excimer pour la correction de myopies et hypermétropies ont fait leur apparition au Québec. Au fil des ans, cette procédure de chirurgie réfractive s’est constamment raffinée pour devenir aujourd’hui une chirurgie bien contrôlée avec un taux de complication minime. Les cliniques de laser ont poussé comme des champignons dans le ciel québécois, soulignant par le fait même le succès indéniable de cette avancée technologique, pour le plus grand bonheur du public. Où en sommes-nous 20 ans plus tard dans cette jungle réfractive? Quels en sont les tenants et aboutissants? Nous tenterons ici de faire brièvement le point sur le sujet.

La révolution du laser

Après une période d’utilisation à large échelle de 7-8 ans avec la technique PRK est survenue la période Lasik. Le laser connut alors un essor considérable, toutes les cliniques offrant le service étant débordées par une demande dépassant parfois la capacité de production. En effet, le Lasik, qui consiste à pratiquer une coupe de la cornée avec un kératome avant de modeler la cornée au laser, offrait au patient une chirurgie nettement plus confortable et une récupération visuelle très rapide comparativement au PRK. Avec le Lasik, fini la douleur, on peut retourner à des activités régulières dès le lendemain et le taux de complication sérieuse est d’environ 1 cas sur 1 000.

Ce type de chirurgie a révolutionné le monde de l’ophtalmologie et le monde de l’optique également. Au début des années 90, plusieurs ophtalmologistes se sont lancés dans l’aventure réfractive sans réaliser toutes les exigences de cette nouvelle pratique. En effet, plusieurs ont rapidement cessé leurs activités lorsqu’ils ont réalisé que cette clientèle « privée » avait des exigences de service et de performance bien au-delà de la clientèle plus standard des hôpitaux. Tranquillement, la chirurgie réfractive est devenue une surspécialité en soi en ophtalmologie. D’ailleurs, plusieurs universités américaines et canadiennes offrent maintenant des programmes de formation supplémentaires (fellowship) en chirurgie réfractive à la fin de la spécialité régulière. La venue du Lasik et le perfectionnement des lasers ont sonné le glas pour les ophtalmologistes qui ne pratiquaient la chirurgie réfractive qu’en dilettante. Les années 2000 ont donc établi la chirurgie réfractive comme une spécialité à part, avec toute sa complexité et ses avancées technologiques qui obligeaient les cliniques spécialisées à sans cesse renouveler leur équipement pour se tenir à la fine pointe de la modernité.

Des techniques personnalisées

Les nouvelles techniques dites « custom » permettent maintenant d’adapter les traitements pour chaque type de cornée et d’offrir une qualité visuelle améliorée par rapport à ce que le patient connaissait auparavant. On ne se contente donc plus seulement de corriger l’erreur de réfraction, on améliore la fonction visuelle du patient en corrigeant certaines aberrations naturelles de la cornée. On peut maintenant aisément corriger des myopies jusqu’à moins 10 dioptries, des hypermétropies jusqu’à plus 3 dioptries et la plupart des astigmatismes réguliers. Les problèmes de halos en vision nocturne sont maintenant choses du passé, le traitement de plus grandes zones permet maintenant de traiter même les patients ayant de grandes pupilles, sans pour autant créer un inconfort pour le patient.

Pour les astigmatismes irréguliers tels que ceux rencontrés dans les kératocônes, on peut mixer des traitements laser avec la mise en place d’implants « Intacs » intracornéens. Il est à noter que ces techniques ne sont pas pratiquées par tous. Quant au kératocône, une nouvelle technique existe maintenant depuis environ 3 ans afin de stabiliser leur progression, il s’agit du « cross-linking ». Le principe est de réaliser une polymérisation biochimique de la cornée, pour la rendre plus rigide, et ainsi en freiner la déformation progressive qui est à l’origine de la baisse d’acuité visuelle par astigmatisme irrégulier. L’administration pendant 30 minutes d’un collyre de colorant photosensibilisant, la riboflavine (vitamine B12), permet de potentialiser les rayons ultraviolets pour créer des liens entre les fibres de collagène du stroma cornéen et augmenter ainsi leur cohésion. Cette nouvelle avancée contribue à améliorer le sort de ces patients en retardant considérablement l’éventualité d’une greffe de cornée.

Beaucoup de recherches sont actuellement en cours pour trouver une solution à la presbytie via le laser excimer. D’ici quelques années, il y aura certainement de nouvelles avenues dans ce domaine, mais actuellement rien de tel n’est offert sur le marché. La meilleure solution pour la correction de la presbytie est l’extraction du cristallin clair et la mise en place d’un implant intraoculaire diffractif de type Restor ou Tecnis ce qui permet d’obtenir une vision de près et de loin. On doit aviser le patient que sa vision intermédiaire (50-80 cm) sera légèrement compromise (autour de 6/12). La lentille Restor existe au Canada depuis maintenant plus de 7 ans et a fait ses preuves. Le taux de satisfaction est très élevé et environ 90 % des patients ne portent jamais de lunettes après une telle procédure. Le taux de complication rejoint celui d’une chirurgie réfractive conventionnelle.

Des profils psychologiques à éviter

Pour toute chirurgie réfractive, il importe tout d’abord de bien choisir son patient. Les attentes doivent être bien cernées ainsi que sa personnalité. Un individu trop perfectionniste ne sera certes pas le candidat idéal pour une chirurgie en lentille multifocale, le moindre halo ou la moindre imperfection seront interprétés comme un échec même si votre patient voit 6/6! Dans ce domaine, l’expérience du chirurgien ne se remplace pas… Il faut toujours éviter d’opérer un patient dépressif, la chirurgie deviendra sans détour le bouc émissaire de tous ses problèmes et le chirurgien en fera invariablement les frais. La chirurgie réfractive ne crée pas la dépression comme le prétendent certaines études, cependant, elle donne à certains patients l’opportunité de cristalliser tout leur mal de vivre!

Payer des impôts, ça vous plaît?

Par Manon Robert

La parution de cette chronique correspondra avec la fin de l’été et des vacances, le retour en classe, l’élaboration de nouveaux projets, l’embauche, et j’en passe. On se consolera à l’idée que nous avons eu l’un des plus beaux étés de la dernière décennie. On ne peut pas en dire autant des perturbations financières qui ont eu pour effet de malmener l’économie et par le fait même, d’avoir un effet à la baisse sur les rendements de vos placements.

Réévaluer les placements 

C’est pourquoi, ce moment de l’année s’avère propice à la révision de votre portefeuille de placement personnel ainsi que celui de votre société. En effet, septembre représente un bon moment pour réévaluer et/ou affiner votre stratégie de placement pour l’année en cours, et ce, afin de tenir compte de l’évolution de votre situation depuis le début de l’année ainsi que des soubresauts de l’économie.

Dans ce contexte, si l’épargne est au rendez-vous et que vos revenus s’y prêtent, il importe avant tout de maximiser vos placements dans les régimes enregistrés tels que le REER (cotisation maximum permise de 22 450 $ pour 2011), le CELI (5 000 $ par année sans égard au revenu gagné, pour un cumul cette année 15 000 $ si vous n’avez pas cotisé en 2009 et 2010) ou le REÉÉ, le tout, afin de bénéficier des avantages fiscaux qu’ils procurent.

Que faire lorsque vous avez atteint le maximum de cotisation dans ces différents régimes et que vous désirez réduire l’impact fiscal sur les rendements de vos placements non enregistrés?

L’objet de ce qui suit est de vous décrire un véhicule de placement non enregistré et fiscalement avantageux, lequel s’adresse autant aux particuliers, aux entreprises, qu’aux sociétés de portefeuille, et qui permet de faire fructifier son capital tout en réduisant l’impact fiscal des gains futurs.

Les fonds communs de placement de catégorie de société1

En fait, il s’agit de fonds de catégories de société et comme son nom l’indique, il s’agit d’une société de fonds communs de placement. Les fonds communs de placement peuvent être structurés de deux façons, soit comme fiducie, soit comme société. Dans le cas d’une fiducie, l’investisseur qui transige ces fonds, en dehors d’un régime enregistré, doit, le cas échéant et lorsque des gains sont réalisés, payer les impôts. Contrairement à un fonds commun de placement traditionnel (fiducie), qui génère des revenus imposables, le fond de catégorie de société a pour principal avantage de pouvoir transférer d’un fonds à un autre sans disposition fiscale.

En effet, il n’y a aucune incidence fiscale si les gains générés par le fonds et les transactions sont réalisés à l’intérieur de la même société. Ce faisant, l’investisseur ne paie pas d’impôt tant qu’il ne liquide pas ses unités du fonds, ce qui signifie que les gains en capital qui découlent des échanges ou rééquilibrages du portefeuille peuvent être reportés tant qu’ils demeurent dans la société. Cette structure permet aux investisseurs de profiter d’une croissance composée, de reporter l’impôt et d’augmenter la valeur potentielle de leur placement. Elle permet également de minimiser ou d’éliminer les dividendes annuels. Si des distributions ont lieu pour ces fonds, elles seront seulement sous forme de dividendes canadiens ou de gains en capital, les deux étant assujettis à un traitement fiscal préférentiel.

Il est à noter que si un fonds commun de placement réalise des pertes en capital au cours d’une année quelconque, ces pertes ne pourront faire l’objet d’une déduction d’impôt attribuable aux investisseurs. Toutefois, le fonds pourra utiliser ces pertes pour contrebalancer des gains en capital. La Catégorie de société permet que ces pertes et gains soient répartis en fonction d’une vaste gamme de plusieurs fonds, au lieu d’être limités à un seul fonds comme dans le cas d’une fiducie.

En résumé, vous pouvez transférer vos actifs d’un fonds à un autre selon votre stratégie sans vous préoccuper des conséquences fiscales possibles. Vous pouvez également ajuster votre portefeuille pour exploiter les tendances changeantes du marché, comme celle que nous vivons actuellement. Il est également possible de déclencher les gains ou pertes en capital au moment où le taux d’imposition sera le moins élevé.

Le moment venu de la retraite

Lorsque vous êtes prêt à toucher un revenu de vos placements, vous pouvez bénéficier d’un report additionnel d’impôt en transférant les fonds de catégorie de société dans les fonds de Catégorie T, lesquels font partie de la même famille ce qui, comme mentionné précédemment, ne donne lieu à aucune disposition fiscale.

La principale caractéristique de la Catégorie T est de permettre à l’investisseur de recevoir, dans un premier temps, un remboursement de son capital, lequel n’est pas assujetti à l’impôt, et ce, jusqu’au remboursement complet du capital investi. Ce n’est que par la suite que les versements subséquents seront considérés comme des revenus de gains en capital imposables accumulés au fil des ans.

En conclusion, comme vous pouvez le constater, il existe de multiples stratégies de placement et chacune doit être adaptée en fonction de vos besoins et objectifs tout en tenant compte des conséquences fiscales futures de vos investissements. Conséquemment, je vous invite fortement à réévaluer périodiquement vos stratégies et ne pas hésiter à consulter des conseillers professionnels reconnus dans leur domaine.


 

Rattaché à Groupe Cloutier Investissements. Les fonds communs de placement sont distribués par l’entremise de Groupe Cloutier Investissements. Un placement dans un fonds commun de placement peut donner lieu à des frais de courtage, des commissions de suivi et autres frais. Veuillez lire le prospectus avant d’investir. Les fonds communs de placement ne sont pas garantis. Leur valeur fluctue souvent et leur rendement passé n’est pas une indication de leur rendement futur.

Bien conduire sa vente (2e partie)

Par Claude Guérin

La mise en place des argumentaires et d’une méthodologie 

Comme dans le cas d’un texte bien rédigé, le processus de vente doit aller en crescendo de manière très ordonnée. D’abord l’introduction représentée par la phase d’accueil, puis le développement séparé en quatre étapes et enfin, une conclusion qui parachèvera la livraison et le service après-vente!

Introduction

La phase d’accueil permet d’établir le lien de confiance : l’opticien démontre toute l’attention qu’il porte aux attentes du client pour aborder la vente, non pas comme une démarche marchande, mais plutôt comme une démarche de conseil.

Une bonne évaluation est donc impérative, sachant que tout le temps qui lui est consacré permettra d’aller plus vite ensuite.

Dès le départ, la saisie d’un certain nombre d’informations capitales garantit la bonne orientation du travail :

  •    Quel est le besoin?
  •    A-t-il une prescription?
  •    Lui avons-nous déjà fourni des lunettes?

• Si oui, reprendre tout de suite la fiche historique qui permet de situer ses attentes

• Sinon, question subsidiaire: en avons-nous fait à quelqu’un de sa famille ou à un ami? (Reprendre alors la fiche concernée permet de situer le référentiel du client).

C’est en effet  à vous qu’il appartient de l’aider à prendre conscience de ses besoins tant en termes professionnels qu’en matière de loisirs… en le mettant si nécessaire face à des situations concrètes types, auxquelles il n’a pas eu l’occasion de réfléchir.

Voici quelques exemples d’informations importantes:

  •    Musique : de quel instrument joue-t-il? (les besoins d’un pianiste ne sont pas comparables à ceux d’un trompettiste ou d’un violoncelliste!)
  •    Peinture : situation assise ou debout face à un chevalet? (la distance de travail n’est pas la même)
  •    Broderie, lecture : (bien contrôler la distance de Harmon!)
  •    Informatique : portable ou fixe ? Et quelle est la taille de l’écran? (les exigences d’un graphiste sont différentes d’un simple travail de bureautique!)
  •    Activités sportives : stables ou de mouvements qui nécessitent une grande stabilité de monture et peuvent imposer des contraintes rigoureuses en termes de vision périphérique.

C’est à cette étape qu’il est aussi nécessaire d’apprécier la qualité de la prescription optique et de prendre le temps de la contrôler ou de la compléter  si nécessaire. S’assurer de la bonne adéquation de la prescription est un préalable impératif en raison des conséquences techniques qu’elle a sur le choix des verres et sur celui de la monture.

Orientation de la vente

La vente des verres est beaucoup moins  « tangible » que la vente des montures, d’autant que, plus ils sont élaborés plus ils deviennent « invisibles ». Or, vendre de l’invisible n’est pas évident, et il faut éviter de risquer de « saouler » le client avec force détails techniques qui ne l’intéressent pas forcément.

C’est pourquoi, il s’avère beaucoup plus pertinent de gagner la confiance du client par la qualité du conseil fourni au moment du choix de la monture. Cette confiance acquise se reporte alors tout naturellement quand vient le temps d’aborder l’achat des verres.

 

Développement

Les grandes étapes à respecter scrupuleusement lors du déroulement de la vente :

1. Interrogation sur les attentes qui viendront enrichir les informations recueillies lors de la phase d’accueil

C’est à cette étape que l’opticien cerne les motivations conscientes facilement formulables : il-elle désire des lunettes classiques, fantaisie, discrètes, légères etc. Ces motivations doivent être complétées par la recherche de celles inconscientes et non formulées. Habituellement, il s’agit là d’éléments moteurs dans nos décisions d’achats. Et le célèbre SONCAS est justement là pour nous aider dans cette découverte (voir chronique précédente).

Une même monture peut en effet répondre à des critères différents, mais l’argumentaire sera ou non bien reçu selon qu’il correspond ou non à cette attente.

2. Prise de l’écart pupillaire

 

C’est le premier acte professionnel à poser, d’abord parce qu’il vous fait reconnaître dans votre dimension d’opticien (acte sécurisant) et ensuite parce qu’il montre que vos propositions de choix seront totalement personnalisées. De plus, cette mesure vous permettra un gain de temps précieux pour sélectionner rapidement la bonne forme des montures.

3. Essai de montures

Pour éliminer tout risque de confusion, vous procédez alors à une sélection limitée de 5 ou 6 montures maximum, qui respectent (comme nous l’avons vu lors des chapitres précédents), la largeur pupillaire, la taille de visage et la carnation.

Sauf exceptions, les essais de montures doivent se faire lorsque le client est debout (manteaux, sacs à mains, foulards déposés…) afin d’intégrer le choix de la monture à l’ensemble du corps, tout en veillant à ce que le client ne se regarde pas pendant cette phase puisqu’il ne connaît pas précisément le sens de votre recherche (choix de forme ou de couleur!). D’autant plus que vous avez le droit à l’erreur dans cette recherche (sans pour autant prendre le risque d’affoler le client!) Cette première phase d’essai doit vous permettre par élimination, de ne retenir que les 3 ou 4 montures les plus adaptées.

4. Justification du choix proposé

C’est alors le moment de placer votre client face au miroir et de lui démontrer, grâce à une gestuelle appropriée, en quoi le produit proposé répond bien à toutes ses attentes. Il est important de toujours valoriser votre proposition en utilisant des termes positifs.

Attentes esthétiques: (réponse en 6 points)

• Respect de la ligne des sourcils

• Respect de la ligne des pommettes

• Regard centré

• Bonne position et largeur du tenon par rapport à la taille du visage

• Bon appui nasal

• Une couleur qui donne bonne mine

Attentes émotionnelles

En revenant sur la bonne correspondance entre la monture sélectionnée et le SONCAS, vous lui montrez alors que votre conseil va bien au-delà de simples critères de mode… Vous lui demandez alors son avis, et en cas de désaccord, vous reprenez une sélection et des propositions en conservant de côté votre première section afin d’y revenir si nécessaire.

Après le choix final de la monture, vous êtes à même de procéder à la vente des verres avec 3 offres de prix correspondant à des technologies de plus en plus sophistiquées. Il sera alors temps de conclure votre vente en sécurisant votre client sur le bon achat qu’il vient d’effectuer et qui correspond précisément à l’ensemble de ses attentes.

La livraison et le service après-vente

Grâce à l’optomorphisme, celui qui effectuera la livraison de la monture va retrouver très naturellement l’ensemble des arguments qui ont justifié préalablement le choix des lunettes. Il doit alors les rappeler au client et lui fournir les bons arguments à utiliser au cas où quelqu’un d’extérieur viendrait à critiquer ce choix.

Cette même attitude doit également être répétée lorsque le client revient pour un quelconque service après-vente, sachant bien qu’un compliment fait toujours plaisir, et que votre client finira par « s’approprier »  votre démarche en étant persuadé que c’est lui qui, sous votre conseil, reste l’artisan de son choix. En fait, c’est le meilleur compliment qu’il peut vous faire auprès de sa famille et de ses amis!

Des verres bien traités

Par Isabelle Boin-Serveau

Tout comme le mentionne notre collaborateur Claude Guérin, il est particulièrement difficile de vendre l’invisible… c’est-à-dire des verres dont la sophistication et l’utilité échappent souvent à la compréhension du commun des mortels. Car les traitements que subissent les lentilles ne disposent pas des meilleurs atouts pour séduire d’emblée les consommateurs à qui l’on tentera de vanter leurs prouesses en évitant de les perdre dans un brouillamini technologique.

Tout d’abord : une histoire de technologie et d’innovation

Dans le Top 1001 des entreprises « les plus innovantes du monde » que le magazine Forbes vient de publier, Essilor se classe 25e : « Avec 5 % du chiffre d’affaires consacrés aux investissements recherche et développement, le groupe Essilor fait de l’innovation une priorité. Les recherches des 550 chercheurs Essilor R&D à travers le monde ont donné lieu au dépôt d’environ 4 200 brevets et demandes de brevets. » C’est dire combien les têtes pensantes se penchent avec empressement sur le cas de porteurs de lunettes afin de les doter de tout le confort. Chez Essilor, le traitement de verres se décline désormais avec Crizal2, une technologie élaborée en 1992 qui a fait ses preuves et qui subit régulièrement des mises à jour.

« Lorsque les verres Crizal ont été lancés sur le marché, il y a plus de 15 ans, les porteurs se plaignaient des salissures et de la difficulté d’entretien. Des bénéfices hydrophobe, oléophobe et antistatique ont donc été intégrés pour améliorer l’expérience des porteurs de verres sans reflet. Aujourd’hui, la gamme Crizal est la première gamme sur le marché à proposer une résistance aux salissures, eau et poussière supérieure pour tous ses produits. La gamme Crizal intègre également des innovations en matière de résistance aux rayures (Crizal Sapphire, Crizal Forte, Crizal Sun) et de réduction des reflets (Crizal Sapphire) », indique Catherine Quézel, chef de Groupe Marketing Essilor.

À la fin de l’été, Essilor a lancé Optifog3, des verres antibuée innovants qui ne seront disponibles au Canada qu’au début de l’année 2012. Grâce à une couche aux propriétés hydrophiles, tout en maintenant les performances optiques et antisalissures, ces verres assurent une vision particulièrement claire. « Cette innovation est le fruit de nos effort continus en recherche et développement », a d’ailleurs souligné Hubert Sagnières, directeur général du groupe, en la comparant au confort que Varilux, Transitions photochromiques ou Crizal ont apporté aux porteurs de lunettes au fil des ans : « L’innovation est la clé de voûte de [notre] stratégie de croissance et 40 % des ventes annuelles d’Essilor sont générées par des produits lancés depuis moins de 3 ans. »

Ce lancement à travers la planète vise à satisfaire pas moins de « 1,2 milliards de consommateurs dans le monde ». En effet, 75 % des porteurs de lunettes attendraient cette technologie pour pallier un problème quotidien occasionné par le passage de l’air froid à l’air chaud. Par ailleurs, des sondages internes à Essilor indiqueraient que 90 % des professionnels de la vue sont intéressés par cette solution antibuée et que la plupart envisagent de la recommander à leurs clients.

Dates marquantes d’Essilor dans le développement de traitement des verres

1992 : Création de Crizal.

2005 : Technologie Clear Guard qui améliore l’efficacité antisalissures.

2006 : Lancement de la version AST de Crizal, AST pour antistatique.

2007: Lancement de Crizal Sun, le traitement antireflet spécialement conçu pour les verres solaires.

2008 : Deux innovations majeures viennent considérablement améliorer l’efficacité antisalissure et antipoussière de Crizal : le HSD Process et la i-technology.

2009 : Le SR Booster est une couche additionnelle qui vient renforcer la résistance aux rayures du traitement.

2010 : Le Slide-Fx est une technologie exclusive qui dote Crizal de la meilleure performance hydrophobe.

2011 : Optifog, technologie conçue pour éviter la formation de buée sur les verres.

Chez Oakley, dont toute la production des verres est soumise à divers traitements, le poids de la technologie est à la base de son prestige. Sa dernière technologie pour les lentilles avec correction, Oakley True Digital, vise à minimiser la distorsion et le flou sur la vision périphérique. En effet, pour les verres de forme courbée dont sont friands tous les sportifs, professionnels ou non, la performance de l’acuité visuelle latérale est primordiale dans leurs activités. « La capacité du porteur à reconnaître des objets sera améliorée grâce à une vision nette, précise et grâce à une meilleure détection de mouvement dans la périphérie», explique Kim Truong, la coordonnatrice marketing d’Oakley Canada. Le champion cycliste luxembourgeois Frank Schleck fait d’ailleurs partie des athlètes qui en pincent pour l’Oakley True Digital : « Lorsque je roule à 60 km/h au milieu de 200 autres vélocipèdes dont les roues se touchent, il est crucial d’avoir une excellente vision périphérique! » On le comprend sans peine…

Nikon n’est pas en reste en ce qui a trait aux traitements. En effet, entre 85 et 90 % des lentilles qui sortent des laboratoires canadiens comportent au minimum un antireflet multicouche de base. Selon les sources de la consultante technique Chantal Gravel d’Optique Nikon Canada, « ce taux ne représente pas la moyenne canadienne qui serait plutôt entre 50 et 60 %. Nikon produit des lentilles haut de gamme et de hautes technologies et les professionnels de la vue vont généralement inclure automatiquement dans leur recommandation au patient un antireflet pour maximiser la qualité du produit final ».

La place qu’occupe la recherche et le développement pour le groupe nippon revêt une importance cruciale : « De façon générale, nous cherchons toujours à améliorer les propriétés de transparence, de durabilité et de propreté. Donc les nouvelles technologies poussent vers des traitements qui offrent une plus grande résistance aux rayures sans toutefois craquer facilement, des couches antireflets offrant un reflet résiduel plus subtil pour un aspect esthétique supérieur, un contrôle du spectre lumineux plus avancé pour une transparence et une clarté de vision accrue, aussi, une couche finale oléofuge performante qui permet aux salissures de disparaître facilement et rapidement tout en offrant des propriétés antistatiques. »

L’obstacle du prix

Même si la grande majorité des porteurs adoptent les verres antireflets, la question du coût demeure encore un obstacle à la vente des différents traitements disponibles sur le marché.

La plus récente étude de Léger Marketing4 commanditée par Essilor sur le profil du porteur presbyte canadien laisse entrevoir qu’il alloue en moyenne 329 $ pour l’achat de verres et monture. Le budget dédié au soin des yeux est 43 % moins élevé que pour les soins des cheveux, 31 % moins élevé que pour les soins dentaires et 21 % plus élevé que pour ceux de la peau. De fait, 57 % des consommateurs recherchent avant tout « des verres à un prix acceptable, pour une qualité acceptable ».

Transitions Optical est passée maître dans l’art de sonder les intentions des consommateurs pour mieux guider les professionnels de la vue. Ainsi, « des études indiquent que même si 45 % des consommateurs affirment qu’ils achèteront des verres photochromiques, de 12 à 14 % seulement des Canadiens le font ». D’autre part, pour ceux qui croient encore que les produits de Transitions sont un substitut aux verres solaires et représentent donc un frein à la possibilité de vente de plusieurs paires de lunettes, la compagnie affirme que « des études soulignent que les porteurs de verres photochromiques sont tout aussi susceptibles d’acheter une seconde paires de lunettes. »

Si l’on constate que des gammes de qualité différentes des traitements existent dans l’offre de tous les manufacturiers, elles représentent en fait les sauts technologiques dont peuvent tirer parti les professionnels de la vue. « SeeCoat Plus, par exemple, est notre traitement le plus avancé et offre les propriétés de clarté, transparence, durabilité et de facilité d’entretien les plus remarquables. Si les technologies précédentes sont toujours disponibles, c’est qu’elles offrent des options de coûts qui peuvent convenir mieux à des patients qui désirent la clarté d’un antireflet mais n’ont pas nécessairement la possibilité de s’offrir le nec plus ultra », souligne Chantal Gravel de chez Nikon.

Pour relever le défi qui consiste à convaincre les porteurs des bienfaits que procurent les traitements dans la vie de tous les jours, les manufacturiers rivalisent d’ardeur en mettant des outils de marketing à la disposition des professionnels de la vue et ainsi faciliter « le passage à l’acte » des consommateurs.

Quatre clés pour convaincre le porteur

  1.      Bien débuter : Proposer les traitements avant le choix des montures.
  2.      Oser : Ne pas se fixer de barrières et adapter l’argumentation en fonction de l’activité et des priorités du client.
  3.      Démontrer : Mettre à l’épreuve les performances des verres traités versus les   verres non traités.
  4.      Adapter : Proposer des gammes de traitements à des coûts différents en fonction des objections du client.

Le soutien des manufacturiers

Chez Nikon, on produit des chartes comparatives et explicatives « qui permettent de bien expliquer de façon simple mais efficace au patient les avantages des traitements pour leur qualité de vision et leur confort visuel. Il est aussi possible de faire la demande d’échantillons auprès de son gérant de territoire », ajoute Chantal Gravel qui croit qu’il est aujourd’hui plus facile de convaincre les patients : « Les consommateurs sont très sensibilisés à l’utilité des traitements comparativement à la fin des années 1990, où il fallait encore expliquer les avantages du résistant aux rayures alors qu’aujourd’hui, il est très rare qu’une lentille soit vendue nue. En fait, on voit même les patients demander ou redemander un antireflet sur leurs lentilles car les bienfaits sont maintenant reconnus et les technologies suffisamment avancées pour offrir une grande satisfaction. Toutefois, si le besoin d’explications est nécessaire, je crois qu’il faut prendre le temps d’aviser son client que la clarté de la vision et le confort visuel sont grandement améliorés avec les traitements. Les reflets et les rayures qui peuvent apparaître sur des lentilles non protégées sont nuisibles à la vision. Pour obtenir la meilleure satisfaction de ses lentilles et une vision plus naturelle (comme celui qui ne porte pas de lunettes), un traitement antireflet multicouche est donc vital. »

Essilor propose plusieurs outils de soutien à la vente à l’attention des professionnels de la vue tels que des séminaires de formation, brochure professionnelle, vitrophanie, présentoir, dépliant consommateur, démonstrateur, concours à l’intention des consommateurs. Catherine Quézel rappelle qu’en 2011 « nous avons également développé une campagne télé Crizal (du 30 mai au 30 octobre) qui vise à augmenter l’achalandage dans les points de vente, et appuyer le discours Crizal des professionnels de la vue pour faire croître leurs ventes. Par cette campagne, Crizal rejoindra plus de 10 millions de consommateurs canadiens 8.3 fois au cours d’une campagne nationale déployée sur les chaînes TV majeures. ».

Transitions Optical « s’est donné comme mission de fournir aux professionnels de la vue l’éducation et les outils nécessaires pour les aider à recommander les verres TransitionsMD comme étant la paire de lunettes principale idéale. Ces ressources sont disponibles en ligne au www.Transitions.com/CanadaProfessionnal ou peuvent être commandées au 877 254-2590 », souligne Isabelle Tremblay-Dawson, directrice du marketing. Parmi les outils disponibles, notons les affiches et cartes de comptoir, les vidéos en boucle, un ensemble de démonstration UV qui montre le processus d’activation des verres et le Guide de ressources des entreprises et de matériel de point de vente 2011 qui comprend tous les conseils nécessaires, le programme de Certificat d’authenticité et qui encourage la formation continue du personnel optique.

Du côté de chez Oakley, on mise sur l’expérience : « Nous offrons une paire de lunettes aux professionnels pour qu’ils puissent témoigner auprès de leur client de leur expérience avec nos produits. Et puis, nous avons mis sur pied des sessions de formation par des spécialistes à leur attention. De plus, chaque compte reçoit un “ guide de formation de produit et de technologies Oakley ”. Dans ce guide, tout est expliqué en détail (aperçu de nos produits, OTD, guide de couleurs de lentilles, bon de commande, etc.) pour permettre aux professionnels de bien conseiller les clients et ainsi de répondre à leurs besoins », note Kim Truong. La compagnie Oakley plaît aux jeunes et à ceux qui utilisent les nouvelles technologies pour capter l’attention des porteurs. Ainsi, en naviguant sur le site d’Oakley5, le professionnel aura l’opportunité de « construire » une monture personnalisée devant son client, « une façon irremplaçable de séduire les consommateurs branchés et même les autres! »

L’usage d’Internet est maintenant un incontournable pour beaucoup de clients qui n’hésitent pas à surfer en ligne à la recherche de la meilleure information avant d’entreprendre leurs achats. L’attitude n’est pas différente en termes d’optique et sur le site de la compagnie Oakley, le Guide de lentille aide à la sélection de la teinte idéale en fonction des besoins.

Transitions Optical retient également l’attention du public avec la publication d’un Guide de lunettes très convivial accessible sur son site6 qui fournit « des explications détaillées sur les bienfaits de différents type de verres et qui comporte également des conseils pertinents pour choisir les montures et les avantages de se procurer plusieurs paires de lunettes. »

La recette gagnante de Transitions Optical

  1.       Privilégiez la simplicité : Il faut prendre plusieurs décisions lorsque le moment est venu d’acheter des lunettes, alors simplifiez la vie de vos patients autant que vous le pouvez. Par exemple, demandez-leur s’ils aimeraient des verres ordinaires, des verres clairs ou des verres qui s’assombrissent et s’adaptent au soleil.
  2.       Expliquez le positionnement : Présentez les verres TransitionsMD comme étant la paire de lunettes principale idéale et la meilleure alternative à des verres clairs. Ne présentez pas les verres TransitionsMD comme un produit tout-en-un ou un substitut à des verres solaires. Ce sont des verres de tous les jours qui ont l’avantage de protéger les yeux de l’éblouissement et des rayons UV.
  3.       Décrivez les bienfaits : Ne vous contentez pas de simplement décrire les verres. Expliquez comment les verres photochromiques et leurs caractéristiques profitent au patient. Par exemple, « Avec les verres TransitionsMD, vous aurez une vision plus claire et plus confortable lorsque vous travaillez à l’extérieur ».
  4.        Concluez la présentation : Assurez-vous de réviser tous les aspects de la commande du patient. Présentez le prix total et révisez tous les avantages qu’il comprend un à un.
  5. 5.      Activez-les : Lorsque votre patient passe prendre ses verres TransitionsMD, n’oubliez pas d’activer ses lunettes et demandez-lui de se regarder dans le miroir. Vous avez de cette façon une occasion unique de rappeler à chaque patient la valeur de son achat en soulignant le nom de la marque et ses principaux attributs à l’aide du Certificat d’authenticité de Transitions (CA).

1.http://www.acuite.fr/articles.asp?REF=7106&utm_campaign=ecAcuite&utm_medium=flashoptic&utm_source=flashoptic

2. www.crizal.com/

3.http://www.opti-guide.com/fr/optinews_details.asp?nouvelle=3835

4.http://vision.opto.umontreal.ca/Media/autre/seniorstrategic.pdf

5.www.oakley.ca

6.www.guidedelunettes.ca

Le nouveau directeur général de la Fondation des maladies de l’œil

Par Isabelle Boin-Serveau

« Faire la différence », tel est le credo de Steeve Lachance qui a été promu, depuis la fin du mois de mai dernier, à la direction de la Fondation. Le jeune quadragénaire me tend une lettre de l’école primaire Desjardins sherbrookoise adressée en juillet au président du conseil d’administration, Martial Gagné.

« Cette année, nous avons pu bénéficier d’un soutien de votre part pour un élève qui a reçu, grâce à vous, l’outil essentiel de sa réussite : des lunettes! », écrit la directrice qui espère en conclusion pouvoir compter sur la poursuite de l’implication de la Fondation dans son établissement. Voilà l’exemple de témoignage qui stimule Steeve Lachance dans les projets qu’il entend mettre en place à l’avenir afin d’étendre le rayonnement caritatif de la Fondation.

Engagement et leadership

Le jeune bleuet du Lac-St-Jean est le seul de sa fratrie de cinq enfants à avoir déserté sa région de naissance pour s’établir dans la ville de Québec. Il a d’abord poursuivi des études en sciences politiques à l’Université Laval avant de se tourner vers la sociologie. « J’ai toujours été intéressé par la société en général et la sociologie était pour moi une façon de mieux comprendre le monde dans lequel on vit, car cela a toujours été une de mes préoccupations », confesse Steeve Lachance.

À côté de cet intérêt profond, le directeur général se souvient de s’être toujours impliqué au sein de sa communauté : « Cela s’est traduit dès le cégep par l’organisation d’événements musicaux. Cela a été la confirmation que j’étais très à l’aise avec la logistique et que j’étais très motivé pour mettre en œuvre des projets novateurs. » Une belle façon de développer son leadership, sa créativité et l’importance du travail d’équipe qui se révèle toujours « une composante essentielle pour moi ».

C’est ainsi qu’à l’issue de son bac en sociologie en 1995, Steeve Lachance s’engage naturellement dans des organisations communautaires notamment pour Gestion Jeunesse dont un projet visait à mesurer le phénomène des graffitis à Québec : « On a rencontré les jeunes auteurs de graffiti et on les a interrogés pour mieux comprendre le phénomène… la motivation… bref, on a pu cerner ce monde du graffiti. » Grâce à ce projet, certains jeunes ont pu s’insérer dans la société et créer des murales dans certaines zones urbaines bien délimitées afin de laisser libre cours à leur talent de graffiteurs.

Fort de cette belle expérience, Steeve Lachance œuvre en tant que coordonnateur permanent au sein de la Maison des jeunes de Limoilou : « J’ai donc été impliqué auprès des jeunes qui souffrent du problème de la pauvreté dans un secteur sensible à Québec… et c’était très valorisant pour moi d’offrir à ces jeunes-là des chances de sortir d’une situation difficile. » Un des points culminants de son travail pour éveiller les jeunes à des valeurs sociétales aura été la création en 2002 d’une pièce de théâtre traitant de la notion de citoyenneté : « Nous avons même été invités à nous produire au sein d’un festival sur la citoyenneté organisé à Namur en Belgique. Ce fut une aventure formidable pour ces jeunes qui n’avaient jamais eu la chance de voyager auparavant. »

Après ce passage réussi chez les jeunes, Steeve Lachance rejoint la Société canadienne de la sclérose en plaques en tant que coordonnateur des services aux membres durant trois fructueuses années. Une expérience qui lui a permis de mesurer encore son degré d’empathie et surtout son grand humanisme : « J’ai été le confident de personnes plongées dans toutes sortes de situation et j’ai été appelé à les aider. » De plus, il met en oeuvre des levées de fonds et organise notamment avec une randonnée à vélo.

Depuis 2007, Steeve Lachance aura l’occasion de donner son plein potentiel dans l’atteinte de ses objectifs de saine gestion et de structuration des organismes sans but lucratif. Il obtient le poste de direction au sein de l’organisme Épilepsie Section de Québec. Parallèlement, il s’implique dans divers conseils d’administration dont celui d’Entraide Jeunesse Québec. Il est le vice-président (un rôle qu’il a laissé en mai dernier) de la Maison des jeunes de Limoilou et président des Communautés Solidaires de l’arrondissement de Beauport qui combat la détresse psychologique. Enfin, il est à l’origine de l’Association sportive de Ste-Brigitte-de-Laval.

Parallèlement, Steeve Lachance fonde une famille composée de son épouse, travailleuse sociale, et de deux jeunes garçons de 7 et 8 ans. Le père de famille inculque d’ailleurs à ses enfants des valeurs humanitaires que l’aîné a repris tout récemment à son compte : « C’est en voyant son grand-père extrêmement malade qu’il a décidé de sa propre initiative de faire du bénévolat dans une maison de retraite », indique-t-il, non sans un pointe de fierté.

La Fondation : un défi à sa mesure

On ne peut en douter lorsque le directeur de la Fondation des maladies de l’œil affirme qu’il est un homme organisé et que « les relations humaines sont très importantes dans ma vie. Pour une organisation comme la Fondation, cela me semble une valeur fondamentale qui permet de se démarquer et d’apporter une dimension d’humanité au sein de toutes nos actions et relations. »

Steeve Lachance avoue que la cause de la Fondation des maladies de l’œil le touche tout particulièrement : « Je pense que l’organisme a fait déjà énormément de chemin depuis sa création puisque près de trois millions ont été récoltés pour aider la recherche dans le domaine. Personnellement, faire partie de cette organisation rejoint mon goût naturel de l’implication. C’est comme de l’oxygène pour respirer… ou comme une vocation. Il est important de faire une différence pour les citoyens et la Fondation peut compter sur la présence d’une vingtaine de membres du conseil d’administration qui sont très impliqués eux aussi pour la cause et ce qui est très appréciable pour un organisme sans but lucratif. C’est emballant de travailler avec des personnes aussi motivées! »

Une motivation qui rejaillit sur son travail : « On me demande d’être créatif! Et c’est un défi que je vais relever. Je suis toujours en réflexion et en avance sur les échéanciers. Je suis aussi quelqu’un qui s’informe beaucoup de toutes les tendances philanthropiques… Je me fais un devoir d’être innovateur et d’être aussi fonceur. » Des atouts qui devraient générer des actions concrètes et des résultats financiers probants pour alimenter les chercheurs dans leur recherche sur les maladies oculaires.

Bien sûr, les activités telles que le dépistage en milieu scolaire ou celles de levées de fonds avec le tournoi de golf au Mirage et les spectacles vont se poursuivre en 2012 : « Des modifications devraient être apportées au cœur de toutes ces activités pour tenter d’améliorer notre efficacité. »

Dans son plan de match, la mise en lumière des événements et la refonte du site de la Fondation tout comme le repositionnement dans les réseaux sociaux font partie de ses futurs projets. Avec toute cette énergie, Steeve Lachance entend bien donner sa couleur, son style et quelques belles surprises dans le futur.

TELUS Solution en santé offre aux professionnels de la vue un service sur mesure

TELUS Solution en santé offre aux professionnels de la vue un service sur mesure

Premier service national d’échange au Canada, la Solution de demandes de règlement en ligne de TELUS Solutions en santé offre aux fournisseurs de soins de santé complémentaires, tels que les opticiens et les optométristes, la capacité de simplifier le processus d’envoi des demandes de règlement et de remboursement directement auprès des assureurs privés, pour leurs patients. TELUS fournit ce service en partenariat avec la Great-West. Cette application Web sécurisée et intégrée optimise le processus d’envoi des demandes de règlement. Elle est dotée d’outils d’inscription, ainsi que de fonctions de soumission de demandes de règlement et de confirmation instantanée de la réponse de l’assureur.

Il est également possible avec cette solution d’attribuer au professionnel de la santé le montant remboursable par l’assureur. Ainsi, le patient ne paye que la portion non couverte par son régime d’assurance, qui se charge de régler le reste directement au fournisseur de soins de santé.

La Great-West compagnie d’assurance vie est la première compagnie d’assurance à collaborer avec TELUS pour la mise en œuvre d’un service de soumission des demandes d’indemnité en temps réel, conçu précisément pour les fournisseurs de soins médicaux complémentaires.

Le processus se fait rapidement et facilement. Il suffit aux professionnels de s’inscrire en ligne sur telushealth.com/eclaims. TELUS leur fera parvenir une trousse de bienvenue qui confirmera leur inscription et qui comprendra les données d’accès au portail. Lorsqu’ils accèderont au portail, ils verront à la page d’accueil l’option leur permettant de soumettre une demande d’indemnité à des fournisseurs privés d’assurances collectives. L’utilisation de ce nouveau service est aisée et gratuite.

Pour de plus amples renseignements, les professionnels de la vue peuvent aussi communiquer avec TELUS Solutions en santé  en téléphonant au 1 866-240-7492.

Götti présente ses Spin&Stow

Götti présente ses Spin&Stow

Les dernières montures solaires de Götti Switzerland sont, avec leurs branches pivotantes à 360°, tout à fait uniques. Ce système, breveté sous le nom de « Spin&Stow » permet de replier les solaires au point de les rendre parfaitement plates. Nul besoin donc de les transporter dans un étui encombrant. Elles sont de plus confortables et très légères.

Les modèles Spin&Stow sont présentés sous trois catégories différentes. La ligne « 360°Power » a une touche sportive et festive alors que la série « 360°City »  propose des styles beaucoup plus urbains. La troisième ligne, « 360° Attitude », est conçue pour les verres de prescription.

La gamme de couleurs s’harmonise aux teintes estivales et automnales

renu frais : rien ne vaut le « Frotter et rincer »

renu frais : rien ne vaut le « Frotter et rincer »

Dans le cadre d’une initiative globale visant à améliorer la santé et le confort du patient, Bausch + Lomb Canada instaure la méthode du « Frotter et Rincer » dans les directives d’utilisation des solutions polyvalentes pour lentilles cornéennes. Les instructions de cette procédure de trois étapes remplaceront d’ici cet automne les directives « sans frottage » affichées sur tous les emballages de renuMD fraisMC au Canada.

« Des études démontrent qu’une routine ‘ Frotter et Rincer ‘ est beaucoup plus efficace qu’une procédure sans frottage lors du nettoyage et de la désinfection des lentilles cornéennes », affirme le Dr Mohinder Merchea, OD, PhD, MBA, directeur des Affaires médicales, North America Vision Care, Bausch + Lomb. « Grâce à cette nouvelle recommandation, nous offrons aux porteurs de lentilles cornéennes un meilleur port de lentilles. »

Une méthode de frottage est souvent préférée par les professionnels canadiens des soins de la vue car elle aide à éliminer les organismes microbiens qui peuvent entraîner une kératite microbienne – une infection de la cornée.  En plus de suivre la procédure « Frotter et Rincer », les professionnels recommandent de remplacer fréquemment les étuis à lentilles et de toujours utiliser une solution polyvalente fraîche pour réduire le risque d’infection.

« Passer à la routine du ‘ Frotter et Rincer ‘ va dans le même sens que les recommandations émises par les agences de réglementation, les organisations de soins de la vue et les professionnels », écrivait dernièrement Glenn Campbell, directeur général de l’Association canadienne des optométristes. « Nous applaudissons Bausch + Lomb pour cet engagement à assurer aux porteurs de lentilles cornéennes une vision, une santé et un confort exceptionnels. »

Les nouvelles directives de nettoyage seront uniformes pour toute la gamme de solutions polyvalentes pour lentilles cornéennes de Bausch + Lomb. Elles comprennent les étapes suivantes :

1. À l’aide de trois gouttes de solution polyvalente de chaque côté de la lentille, frotter délicatement pendant 20 secondes ;

2. Rincer soigneusement chaque côté de la lentille pendant cinq secondes avec de la solution polyvalente;

3. Placer les lentilles nettoyées dans un étui à lentilles, remplir avec de la solution fraîche et laisser tremper pendant au moins quatre heures. Bausch + Lomb conseille aussi de ne pas réutiliser la solution et recommande de remplacer votre étui à lentilles chaque mois.

« Améliorer l’hygiène, le confort et la vue du patient est une priorité constante chez Bausch + Lomb », précise Merchea. « Nous nous engageons dans un partenariat avec des professionnels des soins de la vue et nous avons hâte de travailler avec eux pour soutenir ces directives auprès des porteurs de lentilles cornéennes. »

Image Café, résolument bling-bling

Image Café, résolument bling-bling

Optiq Frames définit sa collection Image Café en trois termes : étincelante, voyante et bling-bling. Les nouveaux modèles, soulignés par des couleurs de bourgogne et de doré, couvrent les différentes tendances de l’année, de la monture imposante et marquée à la fine et demi-cerclée.

Le modèle 5777 apporte aux femmes un petit côté star que la ligne Image Café ne renie en rien.